En voyage, peut-on échapper à la turista ?
En partant au loin, vous prenez un risque : celui de subir un épisode fort désagréable de turista. Votre meilleur rempart contre la bénigne mais fréquente diarrhée du voyageur : des mesures d’hygiène strictes
Très fréquente quand on voyage, la turista sévit particulièrement dans trois zones à risque : Amérique latine, Afrique et Asie du sud-est, où elle peut toucher jusqu’à 80 % des voyageurs. Autant dire que les chances d’y échapper sont minces ! Elle peut être provoquée par toutes sortes de bactéries, virus et parasites présents dans l’eau et les aliments.
Une prévention avant le voyage est-elle possible ?
Si certains préconisent de prendre des sulfamides avant le voyage, ce conseil est controversé : « L’effet bénéfique de la prophylaxie n’est pas démontré, explique le professeur Benamouzig, hépato-gastroentérologue. Il serait dommage d’exposer une vaste population aux effets secondaires de ces médicaments, alors même que nous n’avons pas la preuve de leur efficacité. »
Soyez intransigeant sur l’hygiène alimentaire
Pour se donner toutes les chances d’éviter la très pénible diarrhée des voyageurs, il convient d’être intransigeant sur ce que l’on boit et mange.
Lavez-vous les mains : première précaution : veillez à vous laver les mains avant les repas, après les passages aux toilettes, et avant de cuisiner, pour éviter la contamination par des germes.
Pas d’aliments crus : il faut éviter tous les aliments crus : poissons, viandes, fruits de mer et crustacés. Consommez des fruits et légumes crus seulement lorsque vous êtes sûr qu’ils ont été rincés avec de l’eau en bouteille ou stérilisée, ou en les épluchant vous-même. En revanche, les aliments cuits (plus de 60 °C) ne comportent aucun risque.
Ni eau du robinet ni glaçons : l’eau du robinet et celle dont vous ignorez la provenance sont à proscrire, exception faite du thé, puisque le liquide est bouilli. Commandez vos boissons sans glaçons. À défaut d’eau potable, il existe des carafes filtrantes et des produits désinfectants spécialement dédiés à cet usage. Enfin, il convient de boire un peu plus que de coutume, sans dépasser 2 litres par jour.
Quel traitement contre la turista ?
Diarrhées, nausées, vomissements, crampes abdominales… La turista peut provoquer une réelle gêne, qui disparaît le plus souvent d’elle-même en quelques jours.
Pour éviter la déshydratation, il faut continuer à boire (des boissons sans risque), et compléter avec des sels de réhydratation orale (SRO, disponibles en pharmacie), surtout pour les populations les plus fragiles (enfants, personnes âgées). A défaut, on fabrique sur place un expédient au SRO en mélangeant six cuillerées à café rases de sucre et une cuillerée à café rase de sel dans un litre d’eau potable.
Comme lors d’une diarrhée classique, on consomme de l’eau de riz et du riz, en intégrant progressivement des carottes, des bananes, des compotes et des yaourts. On évite le lait et les aliments riches en fibres. On peut compléter ces mesures hygiénico-diététiques par un antidiarrhéique.
Quand consulter ?
Il convient de surveiller attentivement l’évolution de la turista chez les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes. On consulte si :
- les symptômes persistent plus de 5 jours ;
- ils s’accompagnent d’une fièvre supérieure à 38,5 °C ;
- présence de sang ou de glaire dans les selles.
Le traitement pour soigner la turista
Les troubles intestinaux sont fréquents en été. De l’inconfort passager à la redoutée “diarrhée du voyageur”, des traitements soulagent rapidement.
Un changement d’alimentation ou de rythme de vie fragilise notre flore digestive et suffit parfois à induire des troubles gastro-intestinaux.
Ajoutez à cela les fortes chaleurs qui rendent difficiles le respect de la chaîne du froid ou des conditions d’hygiène précaires, et tous les facteurs sont réunis pour souffrir… d’un épisode diarrhéique.
Si la turista, liée à la consommation d’aliments ou d’eau contaminés par des bactéries, est fréquente en Amérique latine, en Afrique, en Asie ou au Moyen-Orient, nous sommes aussi exposés l’été, sous nos latitudes, à une moins bonne conservation des aliments et à un risque d’infection alimentaire.
Résultat : une diarrhée, accompagnée de crampes abdominales et de vomissements. Ces troubles, en général, disparaissent en deux à trois jours.
Que faire en cas de turista ?
Des traitements symptomatiques soulagent l’inconfort. Ils doivent être accompagnés de prise de boissons pour corriger la déshydratation due à la diarrhée (Solutés de réhydratation orale chez les enfants).
Une consultation médicale est impérative s’il y a du sang dans les selles, si la diarrhée apparaît au retour d’un voyage en zone tropicale ou survient chez un enfant de moins de 2 ans ou encore chez une personne chez qui une déshydratation peut être grave (diabète,insuffisance cardiaque…).
Conseils de prévention
Dans les pays “à risque”, la prévention de la turista passe par des mesures d’hygiène :
- se laver les mains avant chaque repas, à l’eau et au savon ou à l’aide d’une solution hydroalcoolique ;
- ne consommer que des plats très chauds, la chaleur détruit les germes ;
- peler les fruits et les légumes consommés crus ;
- éviter de boire de l’eau non encapsulée et refuser les glaçons.
Mieux vaut prévoir un traitement de désinfection de l’eau comme le dichloroisocyanurate de sodium (Micropur Forte ou Aquatabs).
Turista : quels traitements emporter ?
Le lopéramide (Indiaral, Imodium) et le racécadotril (Tiorfast) sont deux antidiarrhéiques prescrits aux voyageurs se rendant dans un pays tropical.
Le premier, le lopéramide, très efficace, présente des précautions d’emploi : il est contre-indiqué en cas de fièvre ou de sang dans les selles, faisant suspecter une diarrhée sévère nécessitant la prise d’un antibiotique. Son usage doit être limité au risque d’induire une constipation.
Un adsorbant intestinal (type Indiaral) est utile pour compléter l’action de ces traitements, et peut suffire en cas de diarrhée modérée.
Précieux aussi, un antispasmodique et un antinauséeux pour soulager les douleurs abdominales et les nausées ou vomissements associés aux troubles intestinaux.
Inutile d’emporter des antiseptiques intestinaux (type nifuroxazide) dont l’efficacité est mal établie
Remède Magique Pour Ne Plus JAMAIS ATTRAPER la Tourista En Vacances.
quand on est à l’étranger, pas toujours facile d’avoir une ordonnance pour des médicaments efficaces. Heureusement, il existe un remède magique pour éviter d’attraper une tourista en voyage. Le traitement préventif est de manger de l’ail cru avant de partir.
Comment faire Au moins 2 semaines avant de partir, pensez à manger quotidiennement de l’ail cru. Pour cela, il suffit d’ajouter une gousse d’ail finement émincée dans les plats que vous cuisinez à la maison. Si le goût est trop fort pour vous, vous pouvez aussi mettre 1 goutte d’huile essentielle d’ail dans 1 cuillère à soupe d’huile d’olive. Ensuite, vous n’avez plus qu’à arroser vos aliments avec ce mélange.
Et voilà ! Grâce à ce traitement préventif, fini d’attraper la turista en vacances 🙂 Facile, rapide et efficace, n’est-ce pas ? Ce remède de grand-mère réduit drastiquement les risques d’infections que l’on peut avoir dans un pays exotique. Il permet de booster le système immunitaire et de protéger votre corps des microbes que vous ingérez. Pourquoi ça marche ? L’ail a des vertus désinfectantes très puissantes connues depuis l’Antiquité. Lisez notre article sur le sujet. En manger régulièrement avant et pendant une infection permet de tuer les bactéries et d’accélérer la guérison.
Comment soigner une tourista ? Vous avez attrapé la tourista ? Ne vous inquiétez pas, il existe un remède efficace pour la soigner rapidement. Là aussi, l’astuce est de manger un peu d’ail cru à tous les repas dès les premiers signes et de continuer ce traitement jusqu’à la fin de la turista. Cette astuce fonctionne aussi si vous prenez des gélules d’ail. L’ail est un excellent désinfectant pour l’intestin. Si vous n’avez pas d’ail sous la main, sachez que ça marche aussi avec du vinaigre de cidre ou du jus de citron vert. Conseils en plus – Si vous voyagez dans un pays à risque (Mexique, Thaïlande, Inde, Maroc, Égypte, Vietnam, République Dominicaine, Tunisie, etc.), ne buvez jamais d’eau du robinet. – Pensez à demander des boissons sans glaçons et à éviter les glaces. – De la même manière, évitez de manger des crudités ou des fruits non pelés. – Rappelez-vous de cette règle d’or : « Bouillir, cuire, peler ou s’en passer ». À votre tour… Vous avez testé ce truc de grand-mère pour éviter la tourista ? Dites-nous en commentaire si ça a été efficace pour vous. On a hâte de vous lire !