Antoni Gaudi

07) Parc Güell Barcelone – Antoni Gaudi

Que l’on soit passionné d’histoire, d’art, de gastronomie, de parcs d’attractions ou même de plage, Barcelone est la ville qui convient à tous les types de touristes.

La veille nous n’avions pu rentrer au par Güell, et nous avions reporté à ce jour notre visite pour 13h30.
Tout compte fait un mal pour un bien.
Nous avons donc décidé de visiter le parc Guinardo [Plus d’infos sur le parc du Guinardo]

Au parc Guell l’heure c’est l’heure, nous voilà donc au parc Guell à 13h30.
Le parc Güell créés par Gaudí, fait parti de ses attraction qui attirent une masse importante de touristes.

Niché au cœur du quartier de Gràcia à Barcelone, le Parc Güell est un parc public d’une beauté saisissante. Conçu par le célèbre architecte catalan Antoni Gaudí, ce chef-d’œuvre architectural a été initialement conçu comme un lotissement résidentiel. Cependant, le projet a été abandonné et le parc a été ouvert au public en 1926, devenant un lieu incontournable pour les visiteurs et les habitants.

Nous sommes entrés dans le Parc Güell par le pavillon de la conciergerie, les portes en fer, arborant un motif de palmier, ne faisaient pas partie du projet original mais proviennent de la Casa Vicens, une autre œuvre de Gaudí.
La clôture de la propriété, en pierre rustique, est couronnée de céramique et de médaillons portant le nom du parc.


Dès notre arrivée, nous sommes accueillis par une scénographie spectaculaire : un escalier monumental menant à la Salle Hypostyle, des mosaïques colorées et des ferronneries élaborées De part et d’autre de l’entrée se trouvent deux pavillons qui constituaient autrefois la conciergerie.


Le pavillon de gauche servait de conciergerie, avec une salle d’attente et une cabine téléphonique.
Celui de droite était la résidence du concierge, connue sous le nom de Casa del Guarda (Maison du Gardien) , où nous avons obtenu des informations sur le parc.
Aujourd’hui, la Casa del Guarda fait partie du Musée d’histoire de Barcelone.
Les deux pavillons présentent de magnifiques toitures construites selon la technique traditionnelle catalane de la voûte en briques planes, recouverte de mosaïques de pique-assiette.

Nous avons ensuite gravi l’escalier monumental, flanqué de deux fontaines en forme de dragon et décoré de mosaïques.
L’escalier est difficile à manquer. S’élevant de l’esplanade à l’entrée, deux énormes escaliers blancs avec une magnifique balustrade en écailles et de nombreux petits recoins d’arbustes, de parterres de fleurs et de fontaines dragons ruisselantes l’entourent.
L’escalier est entouré de deux murs avec des merlons qui forment des terrasses.
En dessous, il y a deux grottes. Celle de droite servait d’abri d’attente.

Sur le premier palier, on trouve quelques créatures comme des gobelins. À mi-chemin, sur le deuxième palier l’emblème de la Catalogne. Plus loin, en haut, le dragon icône du Park Güell, ainsi qu’un symbole de Barcelone. Sur la dernière volée de marches, à l’abri de la salle hypostyle, se trouve un Odéon, un banc en forme de théâtre grec.

La salle hypostyle qui devait servir de place de marché est composée de 86 colonnes striées s’inspirant de l’ordre dorique. Les plus à l’extérieur s’inclinent, dans un mouvement ondulant et ouvertement contraire aux règles de la composition classique, tout en renforçant la perception de son rôle structurel. La colonnade est couronnée d’un entablement sur lequel se trouve le banc ondulé. Une canalisation disposée en son intérieur recueille l’eau de pluie qui est filtrée depuis la place pour être transvasée dans une grande citerne souterraine, et dont le déversoir est la bouche du dragon de l’escalier. À l’intérieur de la salle, l’absence de colonnes sur certains tronçons crée des espaces qui simulent trois nefs, comme dans un grand temple. Le plafond est composé de petites coupoles construites selon la technique traditionnelle des voûtes en briques planes et ornementées d’originaux panneaux de pique-assiette céramique réalisés par Josep M. Jujol, collaborateur de Gaudí.

À l’intérieur de la Salle Hypostyle, on a pu découvrir une exposition sur l’histoire du parc.

Nous nous sommes ensuite promenés dans les Jardins d’Autriche, cette partie de l’espace présente une physionomie bien différente du reste du parc et son nom de Jardins d’Autriche provient du don d’arbres provenant de ce pays, don réalisé en 1977. Les jardins offrent une vue panoramique sur la ville.

Nous avons ensuite atteint la place de la Nature, une grande esplanade entourée de bancs en mosaïques pique-assiette., offrant une vue imprenable sur Barcelone. Cette grande place est artificielle, une partie est creusée dans la roche, tandis que l’autre s’appuie sur la salle hypostyle.


Elle est délimitée du côté de l’escalier d’accès par le banc ondulé recouvert de mosaïques projeté par Josep M. Jujol, qui sert de main courante, et du côté de la montagne par un mur de soutènement s’achevant par de grands chapiteaux qui simulent des palmiers.


Nous sommes ensuite dirigé vers une porte en fer qui mène vers l’endroit où se trouvaient les jardins de la maison Larrard nous passons par une pinède avec le portique adossé à un grand mur de soutènement élaboré en pierre non travaillée.


Le portique adopte la forme d’une grande vague sur des colonnes inclinées, avec une colonne double qui fait fonction de contrefort nous retrouvons le même style sur la rampe en colimaçon qui, à la fin du parcours, permet de descendre vers la maison Larrard, conçue par Gaudí, aujourd’hui école publique.


Nous avons poursuivi notre visite en explorant les autres espaces emblématiques du parc en allant vers la sortie de la route du Carmel, nous traversé le Pont de Baix*, (pont d’en bas) qui est le premier des viaducs qui relient les différentes parties du parc.


Nous sommes ensuite dirigé vers la Maison Musée Gaudí ou l’on découvre toute une collection de meubles et d’objets conçus par l’architecte. Le bâtiment a quatre étages. Seul le rez-de-chaussée et le premier étage sont ouverte au public.


Après la visite de la maison Musée Gaudí direction le Pont del Mig* et le Pont de Dalt* (pont du milieu et pont d’en haut). Des viaducs qui fusionnent nature et fonctionnalité, ils simulent des grottes naturelles, tout en agissant comme contreforts et murs de soutènement de la montagne.


*Les trois ponts sont suspendus sur une structure de colonnes inclinées et de voûtes faites avec des pierres non dégrossies, les mains courantes sont couronnées de jardinières.

S’en vient ensuite la Maison Trias, l’une des trois résidences qui ont été construites dans le parc. Aujourd’hui, elle reste une résidence privée et appartient encore à la même famille. Plus haut, situé près de la porte d’entrée du Coll del Portell, l’itinéraire de la Biodiversité, un espace boisé de près d’un hectare qui nous permet d’apprécier la flore et la faune du parc et de son environnement en dehors des circuits touristiques habituels.

Nous finirons la visite du parc par la Colline des Trois Croix (autrefois connue sous le nom de Colline des minerais, des mines ou des grottes), là où devait être érigée la chapelle du lotissement prévu par Gaudí, se trouve située au point le plus haut du Park Güell. Face à l’échec du projet, ce plan a été abandonné et il a été décidé d’y construire trois croix en pierre simulant le chemin de croix.
Un superbe point de vue sur la ville de Barcelone

Chaque espace nous a offert une expérience unique, mettant en valeur le génie créatif d’Antoni Gaudí.

Le Parc Güell est un véritable chef-d’œuvre architectural, un lieu où l’art et la nature se rencontraient harmonieusement. Nous avons été émerveillés par la beauté et l’originalité du parc, et nous recommandons vivement sa visite à tous ceux qui viennent à Barcelone.