Retour à Hanoï Vietnam
Notre retour à Hanoï, un an après, a été empreint d’une douce nostalgie. Dès notre arrivée, la ville nous a accueilli avec son énergie si particulière, une cacophonie de klaxons et de scooters qui vrombissent entre les rues étroites et bordées d’échoppes. Hanoï n’avait pas vraiment changé, et pourtant, chaque coin semblait se révéler à nous sous un nouvel angle.
Flânant à nouveau dans le vieux quartier, nous avons redécouvert ces rues aux noms de métiers anciens, les fameuses 36 corporations. Chacune avait gardé son identité, mais les échoppes avaient parfois pris des airs plus modernes, comme pour s’adapter au flot grandissant de visiteurs. Pourtant, on pouvait encore sentir l’authenticité du lieu, dans ces minuscules ateliers où le savoir-faire se transmet depuis des générations. Nous avons goûté à nouveau à ces délicieuses spécialités de rue, le pho matinal fumant, les bun cha grillés qui embaumaient l’air et les rouleaux de printemps frais que nous aimions tant.
Cette fois-ci, nous avons pris le temps d’explorer plus en profondeur les petits villages environnants, là où l’artisanat traditionnel se perpétue loin de l’agitation du centre-ville. Le calme contrastait avec l’agitation d’Hanoï, une bouffée d’air frais entre deux immersions dans la ville.
Un an plus tard, Hanoï nous semblait à la fois familière et pleine de surprises. Nous avons arpenté les ruelles avec un œil plus curieux, savourant chaque instant, et nous rappelant pourquoi cette ville nous avait tant marqué lors de notre première visite.