Sète
Ma dernière venu à Sète, était en 2008, j’étais venu assister au 1er Festival K Live, un festival interdisciplinaire qui conjugue l’arts urbains, l’arts plastiques et la musique.
C’est depuis ce jour que le centre-ville de Sète est devenu une immense galerie à ciel ouvert.
*En 2023 pour sa 16ème edition, une quarantaine d’oeuvres compose le Musée à Ciel Ouvert, à chaque édition du festival, la collection s’agrandit au gré des influences des artistes invités. La sélection s’attache à varier les styles, les techniques et les supports tout en s’affranchissant du graffiti originel pour montrer des formes picturales dans le prolongement du mouvement d’art urbain.
K-Live -2019.
Hommage à Georges Brassens. On le retrouve tout près de sa rue assis en haut d’un immeuble. Un superbe effet d’anamorphose donne un relief étonnant à cette fresque, et on retrouve dans le dessin tout le style de l’artiste Maye. « À voir à tout prix ! »
Depuis, je n’avais jamais pris le temps de visiter Sète en ce mois d’août 2014, « l’occasion fait le larron ».
Du 21 au 26 août 272ème éditions des joutes de la Saint Louis.
Du 30 et 31 août , tous à la plage avec BD plage (3ème éditions), pleins d’animations et d’auteurs BD, le mois parfait pour que je puisse découvrir la ville.
Quelques jours à Sète.
Sète ne serait pas la ville qu’elle est sans les hommes et les femmes qui l’ont façonnée. De Louis XIV à Georges Brassens bien sûr mais aussi ces vagues d’immigration venues de Catalogne, d’Italie ou d’Afrique du Nord. Sète ville de culture a vu naître et grandir le poète Paul Valéry, le comédien Jean Vilar et le chanteur-compositeur Georges Brassens.
Au fil de ma déambulation enchantée à Sète, j’ai plongé dans l’univers intemporel cher à Georges Brassens, où le passé danse avec le présent dans une harmonie subtile. L’histoire s’est éveillée au pied du Mont Saint Clair, témoin silencieux de la cité. Les canaux, liens aqueux entre la lagune de Thau et la mer, ont tissé une toile liquide, conférant à Sète une aura musicale.
Le palais consulaire, dont l’architecture évoque un minaret en hommage aux époques commerçantes glorieuses de la ville, s’élève majestueusement au cœur du quartier historique. Jadis témoin des échanges marchands animés qui ont façonné l’histoire de la cité, il a été restauré avec soin, préservant son caractère historique. La restauration a redonné leur jeunesse aux façades et leurs hauts-reliefs allégoriques.
Construit en 1929 sur un ancien chantier naval, cet édifice de style Art déco, au campanile en forme de minaret, symbolise les liens étroits d’alors entre le port de Sète et l’Afrique du Nord.
Ses sculptures extérieures à grappes de vigne rappellent l’importance à l’époque du négoce de vin.
Au XIXe siècle, Sète était le premier port de tonnellerie au monde.
Un bâtiment majestueux, qui domine l’embarcadère des barques à rames traditionnelles de l’association Cettarames, amarrées à des poteaux colorés.
L’année 2013 marque le départ définitif du Palais Consulaire racheté par la Région. L’ancien Palais Consulaire rénové, réhabilité par la Région, est désormais occupé par la Maison Régionale de la Mer. De plus, des expositions temporaires et des événements ponctuels y sont régulièrement organisés.
Le quai Général Durand, plus connu sous le nom du quai de la Marine, où les cafés et restaurants baignés de soleil méditerranéen offrent un cadre idyllique, a été le théâtre d’une symphonie où l’ambiance détendue des vacances a guidé mes pas.
Les édifices qui bordent le quai m’ont dévoilé une vue digne de Brassens sur le port dynamique, éveillant en moi une admiration sincère pour cette ville qui préserve son héritage tout en s’adaptant au fil du temps. Ma balade à Sète s’est métamorphosée en une célébration de Brassens, une fusion singulière entre culture, histoire et splendeur naturelle, façonnant cette cité en une destination aussi mémorable que les poèmes du troubadour.
Poursuivant ma ballade, le Môle Saint Louis m’a accueilli, proche des barques de pêche. La vue était une partition visuelle, le port s’étirant à l’infini, la mer étincelant sous un ciel azur, le phare se dressant comme une note fière, guide des marins dans leurs voyages.
Explorant plus profondément, la place de la mairie m’a offert une escale artistique, ornée du poulpe géant de Pierre Nocca, rappelant l’esprit facétieux de Brassens. La place Aristide Briand, elle, résonnait d’une élégance toute brassénienne.
Un peu d’histoire
La présence humaine autour de la lagune de Thau est attestée depuis la Préhistoire, durant l’Antiquité les Grecs et les Romains se sont installés non loin (à Agde ou Balaruc par exemple) et le Mont Saint Clair servait de repaire ou de refuge aux navigateurs, aux pirates et aux corsaires. La ville de Sète ne voit officiellement le jour qu’en 1666 par décret royal.
Suite à l’ensablement des ports d’Aigues-Mortes et Narbonne, dès le début du XVIIe siècle, le roi Henson IV cherche un nouveau port à construire en Méditerranée.
Dans les années 1660, Pierre-Paul Riquet en charge de la construction du Canal du Midi reliant Toulouse à la Méditerranée cherche le point d’arriver de son canal et Colbert recherche où installer une nouvelle place forte dans la région.
1666, la ville de Sète est née, les grands travaux commencent. Cependant, la ville ne prit réellement son essor qu’au XIXe siècle avec l’arrivée du chemin de fer.
A cette époque les deux passerelles en bois sont également remplacées par des ponts.
Vous verrez parfois l’orthographe Cette sur de vieilles cartes ou affiches.
L’orthographe définitive de la ville n’a été adoptée qu’en 1928.
Pendant plus de 200 ans, les deux écritures sont présentes:
– Sète viendrait de settim, en phénicien, le lieu boisé surplombant la mer
– Cette viendrait de cetus, en latin, le cétacé
Dans les deux étymologies on retrouve l’évocation du Mont Saint Clair, cet endroit boisé en forme de baleine haut de 175 mètres, belvédère naturel pour surveiller le passage des vaisseaux et des galères mais aussi un lieu sacré qui accueille depuis le XIIe siècle un oratoire devenu chapelle en 1861.
Quant à la croix en ciment électrifiée, elle a remplacé en 1932 l’ancienne croix en bois.
Découvrir l’histoire de la ville et de son patrimoine maritime avec une visite guidée organisée par l’office de tourisme.
Le Street art à Sète – visite du Maco (Musée à Ciel Ouvert)
Comme en 2008 je repart a la decouverte des œuvres sur les façades des immeubles, mais cette fois-ci j’ai un plan fourni par l’office de tourisme : Téléchargez le plan ICI
Ou sur Google Map disponible en cliquant ici.
Plus d’infos et plus de photos
Le port de pêche
Le port de pêche de Sète a été construit en 1666, sous la volonté de Louis XIV afin de créer un port d’exportation pour les produits du Languedoc, le port devient très vite un acteur important dans la vie économique et sociale de la ville. Aujourd’hui encore, le port reste un atout important de la ville. En vous baladant, vous pourrez admirer les différents chalutiers, voir les marins décharger leurs marchandises et découvrir la halle à marée où vous pourrez acheter différents produits de la mer.
Le Phare du même nom situé au bout du môle voit le jour en 1700 (il sera électrifié en 1933). En 1821, le brise-lame est construit en demi-cercle d’une longueur de 2,5 kilomètres. Il sera prolongé à la fin du XIXe et agrandi dans les années 1980. Le vieux bassin du port qui servait autrefois de port de commerce est aujourd’hui dédié à la navigation de plaisance.
Visite du Phare St Louis, 126 marches. Consultez les horaires ici.
Sète est aujourd’hui le deuxième plus gros port de Méditerranée. Jadis, les étoffes, les épices, le sucre, le bois ou le tabac transitait par Sète. Sète a aussi été le premier port d’importation de vin et de tonnellerie à la fin du XIXe siècle. Le port accueillait également un grand nombre de morutiers qui partaient pêcher la morue au large de Terre-Neuve. De nos jours, les installations portuaires voient encore transiter le vin et les produits forestiers, mais aussi des fruits ou des voitures neuves. Sète est également le premier port d’exportation de viande bovine.
Le port de pêche de Sète est le port d’attache d’une flotte diversifiée :
- 18 thoniers
- 14 chalutiers
- 28 petits métiers.
Les chalutiers et les petits métiers sortent quotidiennement en mer pour alimenter la Criée de poissons bleus (sardines, anchois,…) ou de poissons blancs (daurade, sole, loup – ailleurs appelé bar). Jusqu’en 1967, le poisson était vendu principalement par des femmes, à même le quai au retour de pêche. En 1967, un marché exclusivement réservé aux professionnels, où les pêcheurs vendent leurs poissons fraîchement pêchés aux enchères à été créé et appelé « La Criée ». Les poissons y sont vendus aux enchères descendantes (loi de l’offre et la demande).
La Criée ne se visite plus. On l’approche durant la croisière Canauxrama et on aperçoit les portes, l’une bleue, l’autre blanche, où sont livré les poissons.
Le port voit également passer des bateaux de croisière et un ferry qui effectue une liaison régulière entre Sète et Tanger.
Le port de plaisance
En face du port de pêche de Sète se trouve le port de plaisance. Vous pourrez vous balader sur le môle Saint-Louis, chaussée empierrée longue de 650 mètres datant de la fondation de la ville. Au bout se trouve le phare Saint-Louis, démoli par des mines allemandes en 1944 et rebâti en 1948. Haut de 33 mètres, le phare indique toujours aujourd’hui l’entrée du chenal grâce à sa lumière rouge. Vous pourrez en profiter pour le visiter, et gravir les 120 marches qui vous mèneront au sommet. Vous bénéficierez alors d’une vue à 360 degrés sur le port de pêche, le port de plaisance ainsi que la vieille ville.
Balade en bateau « Canauxrama »
Quoi de mieux qu’une balade en bateau pour découvrir la ville?
Canauxrama (circuit bleu) explore le port et les canaux de la ville, en allant jusque dans la lagune de Thau. La promenade est très agréable, le bateau stable et le guide drôle.
Durée : 45 minutes – tarif plein : 10€
Chalutier Louis Nocca
Depuis 2014, Francis Nocca, ancien pêcheur, a transformé son chalutier pour accueillir des visiteurs et faire découvrir son ancien métier tout en conservant ce patrimoine sétois. Et quelle riche idée ! Salle des machines, passerelle, cuisine, couchettes de l’équipage (6 hommes), petit film retraçant la journée d’un pêcheur (départ : 2h du matin, retour 17h),….
5€ – accueille également un public scolaire
Plus de renseignements en cliquant ici.
Les Joutes Nautiques
La ville de Sète est populaire pour ses joutes nautiques, événement qui rythme chaque année la vie locale. Le premier tournoi de joutes nautiques a eu lieu en 1666, le même jour où la construction de la jetée et le creusement de la plage pour relier la Méditerranée et l’étang de Thau ont commencées, à l’initiative de Louis XIV. Chaque année, de mi-juin à début septembre, les tournois de joutes ont lieu toutes les semaines. Les tournois sont précédés d’une cérémonie où les jouteurs défilent au son de la musique traditionnelle, habillés en blanc et coiffés d’un canotier. Mais l’événement à ne pas louper est la Saint Louis, célébrée depuis 350 ans au mois d’Août, pour rendre hommage à Louis XIV, fondateur de la ville et des joutes nautiques languedociennes. Au programme, concours de joutes nautiques dans le cadre Royal, concerts, défilés des jouteurs, mais aussi une traversée de Sète à la nage ! Un événement qui vous fera découvrir la culture de la ville et ses traditions !
Le musée de la mer
Le Musée de la Mer a été inauguré en 2014. Il est situé en balcon sur la Méditerranée, entre le théâtre de la Mer et le Cimetière Marin. Le Musée retrace l’histoire du port de Sète, de sa construction et de ses traditions. De nombreux objets ont été conservés, notamment des maquettes de bateaux ainsi que des joutes nautiques, qui sont un symbole pour la ville. Le musée est un lieu incontournable, qui vous permettra de comprendre l’histoire et l’identité de la ville.
Théâtre de la Mer
Ça faisait deux ans que je n’étais pas retourné au Théâtre de la Mer Jean Vilar de Sète.
Le Théâtre de la Mer Jean-Vilar, situé sur la corniche de Sète, offre un cadre exceptionnel puisqu’il s’ouvre comme un belvédère sur la Méditerranée et domine par sa belle architecture du 17 ème siècle la mer et le port.
Construit par Jacques Philippe Marechal, l’actuel Théâtre de la Mer était alors un fort destiné à assurer la défense du port.
Ce théâtre est situé de façon que l’on puisse admirer l’artiste et la mer dans un même temps. Ben Harper en 2012 a même chanté une chanson dos tourné au public, afin d’admirer le reflet de la lune sur la mer.
Le cimetière Marin
Après avoir déambulé dans les ruelles du centre-ville, je me suis rendue au cimetière marin. Sa renommée le précède et il était tel que je l’imaginais : blanc, sous le soleil écrasant, en toile de fond le ciel bleu et le bleu de la mer. Quelle dernière demeure magnifique. De belles tombes et d’immenses caveaux accueillent ici les Sétois, et notamment Jean Vilar, comédien, acteur et metteur en scène et directeur de théâtre mais aussi Paul Valéry, écrivain, poète et philosophe dont le poème Cimetière marin donnera son nom définitif à l’ancien cimetière St Charles où il repose.
Il fut construit en 1680 dans le but de recevoir les travailleurs morts en construisant le môle Saint-Louis. Le cimetière marin est un des deux cimetières de Sète, il est également appelé le “cimetière des riches”, en opposition au deuxième situé en face de l’étang de Thau, où repose Georges Brassens. Le cimetière marin est très visité par les touristes, notamment pour les grands noms qui y sont enterrés, mais également pour les nombreuses sépultures qui rappellent la vie maritime de la ville. En montant en haut du cimetière, vous pourrez admirer la vue sur la Méditerranée, mélangée au bleu du ciel. On y appercoit les bateaux de pêche entrer et sortir du port.
Cependant, même si Brassens dans sa Supplique pour être enterré à la plage de Sète (1966) avait souhaité que « [son] cimetière soit plus marin que le sien [celui de Paul Valéry ]», ne cherchez pas sa tombe au Cimetière Marin, Brassens repose au cimetière Le Py situé boulevard Camille Blanc, qui fait face au bassin de Thau.
Le musée Paul Valéry
Le Musée Paul Valery détient une situation exceptionnelle. Installé au flanc du Mont Saint-Clair, il surplombe le cimetière marin et la Méditerranée. Son architecture s’inscrit dans celle des bâtiments de l’architecte suisse Le Corbusier, des années 1970. Environ 4000 œuvres sont réunies au musée, avec une collection des Beaux-Arts qui compte plus de 700 peintures et plus d’un millier de dessins. Le musée possède également un fonds de l’artiste Paul Valery, avec presque 300 œuvres dont 80 manuscrits. Vous pourrez également profiter des jardins qui entourent le musée, où de nombreuses manifestations en plein air sont organisées, comme des conférences, des soirées théâtre, toutes en lien avec les collections présentes dans le musée.
Le musée de Georges Brassens
Les admirateurs fervents de Georges Brassens, épris de sa plume et de sa silhouette à la pipe, trouveront satisfaction au musée qui lui est dédié. Cet espace, niché au cœur de la ville de Sète, accueille chaque année 50 000 visiteurs, faisant de lui l’un des lieux les plus prisés de la cité.
Pour les passionnés de poésie, de chanson et des idées singulières de Georges Brassens (1921-1981), cette visite promet une expérience émouvante. Équipé d’un casque stéréophonique, le visiteur se plonge dans l’univers musical et intellectuel de l’auteur-compositeur-interprète. À travers des chansons, des interviews et une collection d’objets, de photos et d’articles de presse, le musée retrace la vie de G. Brassens, de ses racines sétoises à ses années parisiennes, des années 1920 à sa disparition.
Pendant environ une heure, on explorent les facettes de son processus créatif, ses inspirations, sa personnalité et les thèmes qui ont jalonné son parcours (ses expériences, les relations amoureuses, le désir, la religion, la mort, etc.), plongeant ainsi dans l’univers poétique du chanteur. En clôture de cette immersion, une halte au cimetière « Le Py », surnommé le « cimetière des pauvres », permet de se recueillir sur sa tombe, aux côtés de ses parents et de sa bien-aimée Joha Heiman, surnommée Püppchen.
Brassens, qui clamait sa préférence pour un repos éternel « sur la plage de la Corniche », passe son éternité en vacances depuis le 29 octobre 1981.
Réflexion : Longtemps, les musées consacrés à la musique ont été jugés inaptes à rendre hommage aux chansons, ces entités sonores qui semblent défier les conventions muséales. Cependant, une nouvelle perspective émerge au sein de l’Espace Georges Brassens, offrant une approche sémiotique novatrice de l’exposition dédiée à la chanson. Cette approche novatrice met en lumière la manière dont les concepteurs parviennent à concilier l’immersion audiovisuelle tout en préservant l’intégrité de l’œuvre sonore. Elle souligne également l’importance des médiateurs humains dans la création et la perception de la musique, offrant ainsi une lecture renouvelée de l’œuvre de Brassens.
En attribuant aux chansons un statut esthétique au sein de l’environnement muséal, cette démarche contribue à les élever au rang de patrimoine culturel, transcendant ainsi les frontières traditionnelles entre art visuel et musical.
Ainsi, l’exposition consacrée à Brassens va au-delà de la simple présentation artistique et offre une expérience immersive qui redéfinit notre manière d’appréhender les chansons emblématiques.
La Forêt Domaniale des Pierres Blanches
En cœur de la ville, la forêt domaniale des Pierres Blanches, avec ses 20 ha de pinède, riche de 700 espèces végétales dont certaines très rares, offre de nombreux sentiers pédestres avec des vues extraordinaires sur la Méditerranée, l’étang de Thau et le lido, ce mince cordon littoral qui sépare l’étang de Thau de la mer méditerranée.
Par temps clair, vous apercevrez la chaîne des Pyrénées et le Mont Canigou. Spectaculaire !
Le mont Saint-Clair
Pourquoi ne pas visiter Sète en prenant de la hauteur ?
Le belvédère du Mont Saint Clair offre un panorama splendide sur la mer, l’étang de Thau, sur la ville quadrillée par ses canaux et même les Pyrénées !
Une petite randonnée urbaine – facile, mais cela monte bien quand-même – permet de monter à 175 mètres d’altitude.
La récompense est au bout de l’effort.
On découvre un panorama remarquable depuis le site aménagé au pied de la croix, visible des kilomètres à la ronde, mais on ne devez pas manquer de visiter la chapelle Notre-Dame de la Salette.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Salette.
La Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette a été construite au 19ème siècle, au sommet du Mont Saint-Clair, point culminant de la ville. Au 17ème siècle, un fortin appelé “Montmorencette” et construit par Louis XIII se trouvait au même emplacement. Le fort fut par la suite démantelé et transformé en chapelle. A l’intérieur, on découvre des fresques en rapport avec l’histoire de la ville, ainsi que des ex-votos déposés par les familles de pêcheurs.
Sans prétention de l’extérieur, ses fresques intérieures et ses ex-votos déposés par les familles de pêcheurs ne vous laisseront pas indifférents.
La terrasse du presbytère nous offre une vue panoramique sur la Méditerranée, la ville de Sète, l’étang de Thau et les plages du Cap d’Agde.
Notre coup de coeur : la vue depuis le toit terrasse du presbytèrejuste à côté.
Stupéfiante !
Fort Richelieu
Toujours propriété de la Marine nationale, le fort Richelieu, est uniquement ouvert au public que durant les Journées du Patrimoine.
Le fort Richelieu a été conçu pour remplacer l’ancienne batterie de Niquet dans le courant du XVIIIe siècle. Composé de trois terrasses en ailerons, il dévoile un corps central composé d’une plateforme qui supporte la batterie d’artillerie principale.
Sète art et culture
Pour en savoir davantage sur Paul Valéry ou Georges Brassens,
vous pouvez visiter le Musée Paul Valéry (entrée : 6,10€)(près du cimetière marin)
et l’Espace Brassens (entrée : 5,80€)(près du cimetière Le Py).