Le Stadthuys Melaka Malaisie
L’héritage des Hollandais est encore très vivant et ressenti à Melaka sous la forme d’un bâtiment rouge appelé Stadthuys.
C’était le centre administratif des gouvernements successifs, mais maintenant c’est un musée d’histoire.
Le Stadthuys peut être facilement trouvé car il est juste à côté de l’église du Christ.
En face du Stadthuys se trouve la célèbre rue Jonker, fréquentée par de nombreux touristes.
Le Stadthuys a été construit entre 1641 et 1660 sur les ruines d’un fort appartenant aux Portugais. On pense que le Stadthuys est le plus ancien bâtiment néerlandais à l’est. Cet édifice rouge massif présente toutes les caractéristiques communes de l’architecture coloniale néerlandaise, notamment d’importantes portes solides et des fenêtres à persiennes.
Depuis son achèvement jusqu’en 1980, le Stadthuys a été utilisé pendant 300 ans comme centre administratif des gouvernements successifs.
C’était en 1982, lorsque les Stadthuys ont été transformés en un musée d’histoire présentant l’histoire de Malacca depuis le grand sultanat malais et la colonisation portugaise, néerlandaise et britannique jusqu’à nos jours.
Les 5 statues de bronze qui se dressent dans le hall d’entrée du Stadthuys, représentent les 5 phases de l’histoire et l’ethnographie de Melaka avant l’incorporation de la colonie dans la Fédération de Malaisie en 1948.
- Sultanat de Melaka (1402 à 1511)
- Contrôle portugais (1511 à 1641)
- Contrôle néerlandais (1641 à 1826)
- Contrôle britannique (1826 à 1942 et 1945 à 1948)
- Occupation japonaise (1942 à 1945)
Ce qui rend le Stadthuys particulièrement intéressant, c’est sa conception et son style de construction hollandais.
Le bâtiment est similaire aux bâtiments de la même période aux Pays-Bas, il peu être considéré comme l’unique construction de l’architecture néerlandaise en Asie.
À cette époque, le pain ne faisait pas partie du régime alimentaire des habitants de la péninsule malaise et l’installation d’une boulangerie à l’hôtel de ville de la colonie a permis aux administrateurs coloniaux néerlandais d’en avoir.