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Exposition Universelle de Seville 1992

Exposition 1992 Séville.

Elle avait pour thème « L’Ère des Découvertes » et célébrait les 500 ans de la découverte de l’Amérique.

En 1992, Séville a accueilli l’exposition universelle, nous avons décidé 30 ans plus tard de la visiter.
À l’issue de l’Exposition universelle de 1992, un grand nombre de pavillons ont été démolis, (construction éphémère) le reste est occupé par des entreprises et des universités.
Quelques bâtiments sont abandonnés et en état avancé
Les avenues (Avenida de Europa, Avenida del Agua ou Avenida de los Arces) ont été préservées.
L’avenue des Palmiers (Avenida de las Palmeras de l’Expo’92) est abandonnée mais pourtant les fontaines fonctionnent toujours.
Au milieu de cette avenue se trouve la mythique Sphère bioclimatique, l’un des monuments les plus représentatifs de l’Expo’92.


Partons à la découverte des vestiges de l’Exposition universelle de Séville de 1992, nichés sur l’île de La Cartuja.

En franchissant le pont du Christ de l’Expiration, situé a côté de la gare routière, on découvre des souvenirs du passé. Du pont on peut admirer pour les adeptes du Street Art du skateparket de la gare routière.

La vue sur la rivière et la silhouette de la Tour de Sevilla et l tour Schindler Sevilla révèlent une transformation au fil du temps.


C’est une plongée dans l’histoire récente, où l’effet du temps ajoute une dimension particulière à cette escapade. Autrefois transformée en théâtre d’innovant pavillons et d’attractions captivantes, l’île révèle aujourd’hui un charme nostalgique.

Après avoir traversé le pont et laissé derrière nous le Street Art qui recouvre les murs arrière de la station de bus, nous arrivons au « Parque Fluvial Fernando Magallanes », qui va au-delà d’un simple parc en incluant un centre commercial, le centre culturel Caixa Forum ainsi que la Torre Sevilla.

Le centre commercial et la Tour Séville sont beaucoup plus récent (2018) mais sont à voir.


Le centre commercial de la Tour Séville est un projet ouvert, entouré de verdure, sensoriellement inspirant et culturellement actif.


Et bien sûr la Tour Séville ou Tour Pelli.
La Tour Sevilla est le premier gratte-ciel de Séville et logiquement le dernier.
*Interdiction de construire d’autres gratte-ciel ayant un impact sur le panorama du centre historique.
Elle a ete inauguré en 2016 (Hauteur : 180 m – Étages : 40 )


Nous y sommes monté, la vue sur Séville et sur le quartier de la Cartuja est époustouflante et bien plus impressionnant que sur la tour Schindler.
Admirez les photos comme la Tour Schindler et la tour Triana sont petites.



Direction la Tour Triana et le World Trade Centre.

Tour Triana. (Torre Triana)
Édifice administratif de la Junte d’Andalousie, elle a été construit en 1993, son style, postmoderne, s’inspire de celui du château Saint-Ange de Rome. Elle mesure 55 m de haut et comporte 8 étages.


World Trade Center Séville
Le bâtiment intelligent de l’ Exposition. Un bâtiment innovant et avant-gardiste pour 1992 qui se distingue par son apparence formelle, de forme évoquant une grande pyramide, il se compose de deux parties très différentes : une partie inférieure recouverte de plaques métalliques de couleur rougeatre et l’autre supérieure formée par les sommet de la pyramide, décalé et entièrement vitré pour apporter de la lumière naturelle au jardin qui se présente à l’intérieur.



Pavillon de la Navigation.
Il abrite le musée de la navigation.


La navigation est dans l’histoire de la communication entre les peuples et dans le désir de l’homme d’élargir ses frontières et d’éclairer l’inconnu à son profit. 


L’exposition permanente est centrée sur la navigation océanique, ses aspects humains, scientifiques et techniques, et ses conséquences économiques, démographiques, écologiques et sociales.
La visite est divisé en quatre thématiques.

  • Salle 1 – Les Navigateurs
  • Salle 2 – La navigation, sa science et sa technologie
  • Salle 3 – « La vie à bord »
  • Salle 4 – Visions historiques de Séville : cinq siècles de navigation à Séville.

La tour Schindler.
D’une hauteur de 65 mètres, environ 18 étages, elle est accessible par un ascenseurs qui en l’espace d’une trentaine de secondes nous amènent sur une terrasse. Elle nous offre une vue sur le fleuve Guadalquivir depuis son enclave, près du Puente del Cristo de la Expiración, ainsi que sur l’ancien site de l’Expo 92 et une partie de la ville de Séville.
Son nom vient de l’entreprise de fabrication suisse, dédiée spécifiquement à la fabrication d’ascenseurs. En 2012, il a rouvert dans le cadre du pavillon de navigation de Séville.


Coeur de la Tour Schindler


Vue de la Tour Schneider


Pavillon du Maroc.
C’est l’un des mieux conservés. Il a été construit comme un pavillon permanent à la demande du roi Hassan II. À la fin de l’Expo, il a été cédé à l’État. C’est actuellement le siège de la « Fondation Tres Culturas » (trois cultures).


Le Pont de la Cartuja. Sous le pont de la Cartuja pont construit pour l’exposition universelle.
Son style, au contraire de celui des autres ponts construits pour l’Expo ’92, est tres discret, afin que le monastère, rénové à l’occasion de l’Expo ’92, reste le monument le plus visible.

Monastère de Santa Maria de las Cuevas.
C’est dans ce monastère du 13e siècle que Christophe Colomb prépara son voyage pour les Indes.



Après le départ de ses moines, le monastère fut pour un temps transformé en caserne militaire par Napoléon au 19e siècle puis en manufacture de céramiques,comme en attestent ses anciennes cheminées.



Tout seul sur île de la Cartuja , il fut en totalité rénové pour l’Exposition Universelle et devient « El Centre andalou d’art contemporain« 


Les jardins du Centre andalou d’art contemporain.


Pabellón del Siglo XV


Pavillon de Pickman.
Rien à voir avec l’exposition universelle.
Situé à l’arrière du monastère,
C’est un bâtiment ouvert au rez-de-chaussée, avec des fenêtres au premier étage et un point de vue au sommet, il est en bon état.
Apres recherche, j’ai appris qu’il avait été choisi par l’artiste OLAF NICOLAI pour l’exécution de son œuvre Cortina de perlas negras (Rideau de perles noires, toujours en place.) conçue en 2004 pour la I Biennale d’art contemporain de Séville.
L’accès se fait par le patio intérieur qui se trouve à côté de la cafétéria du monastère.


Pavillon de la Nature
Je le nommerais plutôt le Pavillon de la désolation.
Un bâtiment construit pour l’Exposition Universelle et abandonné pendant toutes ses années.

Le jardin du pavillon Nature


Écluse du canal de l’exposition.
C’était l’un des accès au canal qui menait au lac d’Espagne. Quelques bateaux faisaient des tours du canal. Il reste actuellement fermé.


Dans le prolongement le Jardin Américain
C’était un très beau botanique m’ont dit les personnes que j’ai croisé.


L’embarcadère du Guadalquivir.


Passerelle sur le fleuve Guadalquivir.
Cette jetée, l’une des mieux situées de toute la section navigable du fleuve Guadalquivir qui traverse Séville, est un endroit calme et accueillant.


Auditorium .
Il est vraiment immense, lors de l’Exposition universelle de Séville, cet auditorium a accueilli le spectacle Azabache dans lequel se sont rencontrées les plus grandes figures de la chanson espagnole
La Mairie de Séville est devenue propriétaire de l’Auditorium en 2006, étoile l’a baptisé Auditorium de Rocío Jurado.


Jardin de l’auditorium.


Tour Banesto
Cette tour possédait une cabine qui montait en cercle tout en offrant une vue panoramique à 360º sur toute l’enceinte. Il est actuellement abandonné dans les jardins du Guadalquivir.


Jardin du Guadalquivir.
Bien qu’ils puissent être visités et, en général, leurs plantes et arbres sont soignés, il comporte plusieurs zones très décadentes : fontaines vides, éléments brisés, graffitis… L’accès à l’enceinte elle-même est très caché, puisqu’il se trouve derrière l’ancien Pavillon du CIO et Il est difficile de voir votre candidature.

Pavillon du Futur.
L’un des pavillons les plus caractéristiques de l’Expo. 
Depuis la ville, on peut contempler son portique aux arcs de granit rose soutenu par des piliers, qui s’élevaient à 36 mètres de hauteur.
Il est en cours de rénovation et est le siège des archives générales d’Andalousie.
Il abrite également une grande antenne de l’Institut d’astrophysique de Séville et une reproduction grandeur nature de la fusée Ariane 4 qui n’a pas bougé depuis 1992.
Son environnement, en revanche, est encore très dégradé.


Fusée Ariane 4: reproduction grandeur nature


Emplacement de l’ancienne station Minirail entièrement démontée.


Pavillon du Mexique.

Il est actuellement occupé par un centre d’affaires, bien qu’à certains endroits il semble abandonné. La caractéristique X qui orne le pavillon était une référence à la façon dont le nom du pays est écrit. Il symbolise également l’union ou le point de rencontre des civilisations.

A proximité du pavillon du Mexique l’Avenida una de la Cartuja.
Fontaines pour se rafraîchir ou boire, des bancs pour se poser et duna allée ombragés par la végétation. 


Bâtiments vraiment pas entretenu.


Pavillon de la Communauté économique européenne.
En 1992, le terme Union européenne n’existait pas encore.
Le site communautaire se compose de 12 tours de 30m de haut symbolisant les 12 Etats membres
Le pavillon se présente sous la forme d’une tour conique d’environ 50m de haut offrant un jeu de couleurs formé à partir de celles qui composent les drapeaux des 12 Etats membres
A l’extérieure du pavillon une sculpture symbolisait le cœur et l’unité de l’Europe.
Il serait encore illuminé la nuit.


Pavillon Français
Une conception intéressante. Le miroir de sa façade est saisissant, là où se reflète le pavillon qui lui fait face : celui de l’Espagne. Sans aucun doute, un geste envers le pays organisateur. En 2022, il est très bien conservé et est un centre d’affaires.


Pavillon Espagnol
Un autre des pavillons importants de l’Expo. 
C’était le deuxième plus grand du complexe après la Plaza América. Bien qu’il fasse actuellement partie d’Isla Mágica, la conservation de ses façades extérieures est assez déficiente


Pavillon place d’Afrique
La place et le pavillon sont immense, cela ne m’a pas empeché d’avoir un mal fou a le trouver.
Il est situé au nord de l’enceinte Cartuja, à côté de la Paza Sony. Comme pour le Pavillon Plaza de América, ce pavillon a été conçu par la Confédération des entreprises andalouses.
Les 15 pays d’Afrique subsaharienne qui sont venus à l’Exposition universelle de Séville n’avaient pas les moyens suffisants pour implanter leur propre pavillon à l’Expo ’92 : Angola, Cap-Vert, Sao Tomé et Principe, Guinée Bissau, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée équatoriale, Kenya, Mozambique, Nigéria, Sénégal et Zimbabwe.


Pavillon et Plaza America.
Ce complexe architectural est un des plus grande de la zone Expo’92. 
Le bâtiment de la Plaza de América était situé sur la rive nord du lac espagnol, maintenant d’un parc à thème. Il hébergeait les pays suivants: l’Argentine, la Bolivie, le Brésil, le Costa Rica, la Colombie, l’Équateur, El Salvador, le Guatemala, Haïti, le Honduras, le Nicaragua, le Panama, le Paraguay, le Pérou, la République dominicaine et l’Uruguay.
Aujourd’hui ce grand bâtiment est toujours en bon état.


Pavillon Portoricain.
Après l’Expo, ce bâtiment avant-gardiste était le siège de la Poste, en tant que centre de recherche et de développement postal. On peut encore voir la trace laissée par son logo sur l’un des murs. Il abrite actuellement l’Institut andalou des administrations publiques. Il est très bien conservé.

Pavillon Coréen
Ce pavillon est très bien conservé, bien qu’étant proposé comme éphémère. Il représente un « Janchijip », une construction typique du pays dédiée aux banquets. Par curiosité, lors de l’Expo les cylindres de sa structure étaient rouges.


Pavillon du Portugal
Petit bâtiment, mais avec des lignes élégantes.
Aujourd’hui, c’est le siège de l’Agence andalouse de l’énergie et il est en travaux.


Pavillon de la Hongrie.
C’est l’un des pavillons déclarés Bien d’intérêt touristique.
Cet espace se composait de sept tours qui représentaient les sept religions du pays. Il a été restauré et un petit musée a été créé : le « Pavillon de l’énergie vive ». Il a finalement fermé ses portes.


Pavillon du Chili
Pavillon en bois aux lignes ondulées. Il se distinguait par le fait qu’il abritait un iceberg de 60 tonnes qui était maintenu à des températures inférieures à zéro avec des rideaux d’air froid. Actuellement recherche locataire.


Pavillon Koweït.
Une partie de sa structure s’est ouverte pour révéler sa terrasse.
Il abrite l’Agence de l’Environnement et de l’Eau de la Junte, il semble quasiment inchangé.


Pavillon de la Finlande.
Un autre des pavillons de l’Expo’92 déclarés Bien d’intérêt touristique. C’est actuellement le siège de la Fondation pour l’innovation et la diffusion de l’architecture.
Ce pavillon possede, un design très particulier. On l’appelle ‘La Gorge de l’Enfer’ en l’honneur d’une formation géologique de ce pays
Il présente un design audacieux, en rendant à la fois hommage à son passé et à son avenir. « La machine (en fer) et la quille(en bois) »
La Quille, c’était la nature, la créativité: Un bateau
La Machine, c’était l’homme, la modernité: L’industrie.
La Fissure, ente les 2 c’était la connexion.


A côté du Pavillon de la Finlande un bâtiment Suecia construit en 2005 à usage de bureaux et qui n’a rien à voir avec exposition universelle de 1992, mais je le trouve sympa.


Bâtiment Siemens
Ce bâtiment a un design très intéressant et est assez bien entretenu. Le seul changement qui a subi est celui de l’entreprise qui l’occupe actuellement. C’est le siège de MacPuarsa.


Pavillon de la Nouvelle Zélande.
Il devait être démonté après l’Expo, mais il est toujours en place
Sa marque de fabrique est la paroi rocheuse. C’est le siège de l’Institut de statistique et de cartographie d’Andalousie (IECA).


Pavillon de la Turquie.
Il a été le siège de plusieurs fondations, mais est actuellement abandonné. Ce bâtiment est divisé en un étage, un demi sous-sol et un sous-sol. Il dispose également d’une grande terrasse. Il est difficile de le trouver depuis l’avenue principale, car la végétation le recouvre beaucoup.


Pavillon Italien
IL n’attire peut-être pas beaucoup l’attention de l’extérieur, mais cela vaut la peine d’entrer à l’intérieur pour voir son intérieur spacieux.
C’est un bâtiment rectangulaire dont la conception a été conçue comme une ville fortifiée.
Il est appelé le «Palazzo Italia» pendant l’Expo, il est actuellement dédié à l’accueil d’un grand nombre d’entreprises de différents types.
 Il contient aussi une maquette en bois très intéressante de Séville.


Rien à voir avec l’expo universelle 1992.
J’aime bien l’harmonie des couleurs le Bâtiment Marie Curie


Pavillon de la Once.


Pavillon du Canada.
C’était l’un des pavillons qui attirait le plus de monde. Il y avait toujours d’énormes files d’attente (jusqu’à six heures d’attente) pour entrer.
Son grand tirage était le cinéma IMAX. C’est maintenant l’École d’organisation industrielle (EOI) ainsi que l’auditorium Box.
Il est super bien entrenu


Avenue Marie Curie.
C’est l’une des avenue de la Cartuja avec de nombreuses fontaines et pergolas, la Sphère Bioclimatique est au bout de cette avenue..

La Sphère un des symboles de l’exposition universelle Séville.


Pavillon Fujitsu
Il fait partie des bâtiments dédiés aux entreprises toujours intact.


Pavillon Monégasque
Le Pavillon de Monaco, abrite toujours l’aquarium de l’explosion, d’un volume de 400 000 litres d’eau et il est doté d’un tunnel de 13 mètres de long et de 2,5 mètres de diamètre, en 1993, il constituait une véritable innovation dans le domaine.
La Principauté a cédé le bâtiment et ses installations à la Mairie de Séville.
Actuellement, il accueille la Station d’écologie aquatique Albert I de Monaco.
Les visites sont gratuites d’octobre à avril du lundi au mardi.
On pas eu la chance de le voir, peu être une autre fois.


Pavillon Cruzcampo
C’est un pavillon très caractéristique dû à la figure de Gambrinus, la mascotte de Cruzcampo, suspendue à des câbles. À l’exception du changement de couleur de la façade et de la détérioration de la figure qui la couronne, peu de choses ont été modifiées à l’extérieur. Il abrite actuellement un restaurant et une ‘salle’ flamenco.

Pendant l’exposition le restaurant était dédié à la cuisine typiquement espagnole, avec une capacité de 750 couverts,


Derrière le Pavillon Espagnol, se trouve le parc a thème, « l’Isla Mágica« 
Il a été construit à l’emplacement des pavillons des communautés autonomes d’Espagne et le Lac d’Espagne.


Le parc propose une immersion dans l’ambiance du XVIe siècle et la découverte de l’Amérique.

Peinture murale: Verbo America.
Cette œuvre (deux) sont situées dans ce qui était l’entrée de l’Expo92 par le pont Barqueta.
Elles ont été réalisées par le Chilien Roberto Matta, peintre surréaliste et mort en 2002.
Méconnus du grand public, elles sont placées sur deux murs d’une vingtaine de mètres, de chaque côté de l’entrée, à proximité de l’accès à Isla Mágica.
Dommage que l’environnement soit mal entretenu, pour ne pas dire abandonné.


Bassin à proximité des deux œuvres de Roberto Matta.


Photos en vrac faites pendant la visite sur le quartier de Cartuja ( île de la Cartuja )

Plaques d’égouts.


** J’adore **


Street Art aux alentours de l’île de la Cartuja.



L’île de la Cartuja appelée La Cartuja ou quartier de la Cartuja, est l’île où Christophe Colomb aurait préparé ses voyages vers les Indes et finalement vers les Amériques. C’est une des raisons pour lesquelles l’Exposition universelle de 1992 .
Ci-dessous le plan de l’exposition universelle 1992


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Quel dommage.

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