Street art à Sète
Bienvenue à Sète, surnommée la « Venise du Languedoc », une ville qui ne se contente pas de charmer par son ambiance méditerranéenne, mais t’invite également à explorer son riche paysage artistique.
Dans cet article, tu découvriras les œuvres de street art qui colorent les rues de Sète, ainsi que des anecdotes insolites qui rendent cette ville unique.
Te demandes-tu comment le street art s’est intégré dans le tissu culturel de cette ville portuaire ?
Ou peut-être es-tu curieux des légendes entourant le Mont Saint-Clair ?
Tu trouveras toutes les réponses ici, accompagnées d’un aperçu de la géographie unique de Sète qui la distingue.
Que tu sois amateur d’art urbain, passionné d’histoire ou simple voyageur en quête de découvertes, cet article est pour toi.
Embarque avec moi pour une visite guidée de Sète comme tu ne l’as jamais vue !
Avant de partir à la découverte du street art, savoures quelques anecdotes fascinantes sur Sète qui te mettront en appétit pour cette immersion artistique.
Sète : 3 anecdotes sur le Street-Art.
Anecdote n°1 : Un soutien du ministère de la culture
En 2016, un appel a été lancé pour une meilleure promotion du street art dans la région du Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Parmi les 43 projets retenus par la Direction générale de la création artistique, un était situé à Sète. L’Association SUN’STEEL et l’artiste barcelonais Spogo avaient pour ambition de réaliser un projet sur la façade du complexe sportif de la ville, s’inscrivant ainsi dans le musée à ciel ouvert de Sète.
Anecdote n°2 : Destruction des fresques.
On pourrait penser que les dégradations des œuvres de street art sont intentionnelles. Cependant, saviez-vous que la météo peut également en être la cause ? En effet, à Sète, ce sont souvent les conditions climatiques qui altèrent les couleurs des graffitis. Parfois, les intempéries causent même plus de dommages que les actions humaines. Pensez-vous que cela explique pourquoi il y a moins de collages sur l’île singulière ?
Anecdote n°3 : Jeu Sète et murs
Charlotte Winling et Laura Mollon, deux sétoises, ont créé le tout premier jeu de piste street art spécialement conçu pour les enfants âgés de 6 à 10 ans. L’objectif est de découvrir sept fresques parmi les trente-cinq que compte le MaCO, situé au cœur du centre-ville. Le jeu commence devant l’office de tourisme, où tu peux obtenir gratuitement des dépliants avec les instructions nécessaires. Ainsi, les enfants peuvent suivre le parcours et marquer les fresques trouvées sur leur carte. Une façon divertissante et éducative de passer un après-midi à Sète.
Ce jeu de piste offre aux enfants l’opportunité d’explorer la ville tout en découvrant son riche patrimoine artistique, tout en stimulant leur curiosité et leur esprit d’observation.
Sète : anecdotes sur le nom de la ville de Sète
Et maintenant, en parlant de changements d’orthographe surprenants, sais tu que le nom de Sète était autrefois « Cette » ?
En 1928, le maire décida de le changer pour éviter la confusion avec le démonstratif féminin, adoptant ainsi le nom actuel de la ville.
Donc, si tu t’ ais déjà demandé pourquoi on lit parfois l’expression “à la cettoise” ainsi orthographiée, vous avez désormais les éléments de réponse !
Mais ce n’est pas tout, deux autres anecdotes entourent ce changement.
- Georges Brassens, avec son esprit malicieux, en a même fait une chanson intitulée « Jeanne Martin ».
- Et Michel Ségura, membre de la société d’études historiques et scientifiques de Sète et sa région, a découvert que lu à l’envers, le nom de Sète donne “étés”, un clin d’œil à sa réputation de station balnéaire incontournable.
C’est presque aussi intrigant que la véritable origine de la Tielle Sétoise, cette délicieuse tarte aux poulpes et aux calamars. D’ailleurs, saviez-vous que son nom vient de “tiella”, qui signifie “couvercle” en dialecte local ? Un vrai régal et un véritable emblème de la cuisine sétoise, surtout si vous optez pour les tielles Giueletta.
Oui la ville de Sète regorge d’anecdotes fascinantes qui témoignent de son riche patrimoine culturel et historique.
Saviez-vous que George Brassens, le célèbre chanteur natif de Sète, a dédié une chanson au cimetière marin de sa ville natale ?
Ce lieu emblématique a également inspiré de nombreux artistes et écrivains, témoignant de son importance dans l’imaginaire collectif.
De plus, le quartier de pêcheurs appelé la « Pointe Courte« , souvent comparé à la « Venise du Languedoc« , a été le décor du premier film d’Agnès Varda, contribuant ainsi à l’histoire cinématographique de la région.
Enfin, le mystérieux Mont Saint-Clair, qui domine la ville et la mer, est entouré de légendes, certaines affirmant qu’il pourrait être le dernier vestige de l’Atlantide, le continent perdu. Fascinant, n’est-ce pas ?
Maintenant, après avoir exploré ces fascinantes anecdotes, partons à la découverte du street art qui anime les rues de Sète. Cette ville méditerranéenne, riche en histoire et en culture, a également été le berceau de la figuration libre au début des années 1980, grâce à des artistes visionnaires comme Robert Combas et Hervé Di Rosa.
La figuration libre est un mouvement artistique qui est apparu en France au début des années 1980. Il se caractérise par un style figuratif, coloré et spontané, souvent associé à une esthétique proche du graffiti et de la bande dessinée. À Sète, deux artistes majeurs de ce mouvement ont émergé : Robert Combas et Hervé Di Rosa.
Robert Combas, originaire de Sète, est l’un des membres fondateurs de la figuration libre. Son style exubérant et expressif, influencé par la culture populaire et la musique punk, a contribué à définir l’esthétique du mouvement. Ses œuvres sont souvent caractérisées par des couleurs vives, des formes dynamiques et des références à la culture urbaine.
Hervé Di Rosa, également originaire de Sète, est un autre artiste majeur de la figuration libre. Son travail explore les thèmes de la société de consommation, de la mondialisation et de la diversité culturelle à travers des images ludiques et colorées. En plus de son travail artistique, Di Rosa est également connu pour son engagement dans la promotion de l’art contemporain, notamment à travers la création du « Musée international des arts modestes« à Sète. (Je vous le conseille)
Ces deux artistes ont contribué à placer Sète sur la carte de l’art contemporain en France et ont influencé de nombreux artistes à travers le monde. Ainsi, Sète est non seulement reconnue pour son patrimoine culturel et ses paysages pittoresques, mais aussi pour sa contribution à l’histoire de l’art moderne.
Le Street art à Sète – Visite du Maco (Musée à Ciel Ouvert) œuvres colorées et vibrantes qui témoignent de la créativité et de l’expression artistique contemporaine.
Chaque année, des street-artistes invités dans le cadre du festival K-Live, créent et enrichissent le Maco (Musée à Ciel Ouvert) à Sète. Grâce aux empreintes colorées laissées sur les murs de la ville, une balade artistique et pittoresque est proposée le long des quais, sur les canaux ou encore dans les ruelles typiques du quartier haut. Suivez sur les traces d’artistes tels que C 215, Sunset, Ravo, Ratur ou Nuria Mora, dont les œuvres font de Sète une ville galerie.
En savoir plus :
- Site officiel (k-live.fr).
Des visites guidées sont proposées par l’Office de tourisme de Sète durant les vacances scolaires.
Decouvrez le site de Lucky Sophie, maman à Lyon – Activités enfant et ados (j’adore)