Les transports aux Sri Lanka

Les bus au Sri Lanka

Les bus du Sri Lanka : une aventure à part entière

Ah, les bus sri-lankais… Plus qu’un simple moyen de transport, ce sont de véritables manèges à sensations fortes, une attraction locale incontournable pour les amateurs d’adrénaline et de découvertes imprévues.

D’abord, il faut savoir que ces bolides ne s’arrêtent pas toujours aux gares routières officielles. Non, ce serait trop facile ! Parfois, ils ralentissent légèrement, histoire de laisser les passagers sauter en marche avec élégance. Si vous voulez monter, tendez le bras et préparez-vous à bondir. Si vous voulez descendre… priez pour que le chauffeur ait un bon jour !

Le bus est une fenêtre ouverte sur le Sri Lanka profond. Entre deux virages pris à une vitesse défiant toute logique, vous aurez tout le loisir d’admirer les rizières verdoyantes, les montagnes couvertes de jungle et les temples bouddhistes qui semblent surgir de nulle part. Mais attention : les sièges juste derrière le chauffeur sont réservés aux moines. Si vous vous y asseyez, attendez-vous à des regards désapprobateurs et, peut-être, à une réprimande en cinghalais dont vous ne comprendrez pas un mot.

Parlons tarifs ! En théorie, les trajets coûtent entre 10 et 50 roupies pour une courte distance. En pratique… si vous avez l’air trop touriste, le prix peut subitement grimper. Et si vous transportez un sac énorme ? Disons que votre billet pourrait coûter autant qu’un petit buffet local. Mais rassurez-vous, même avec une « taxe spéciale touriste », un trajet de cinq heures entre Colombo et Anuradhapura ne vous ruinera pas : comptez environ 940 roupies, soit à peine 5 euros.

Quant aux passagers, ils sont souvent peu bavards avec les étrangers, surtout si vous ne parlez pas cinghalais ou tamoul. Un sourire peut faire des miracles, mais un interprète ne serait pas de trop si vous espérez échanger quelques mots avec votre voisin.

Quel bus choisir ?

  • Les bus du gouvernement (CTB et SLBT) : reconnaissables à leur allure vieillotte et à leurs motifs rouges un peu passés, ils desservent les grandes villes et les coins populaires. Fiables, mais souvent bondés et bruyants.
  • Les bus privés : un véritable spectacle ambulant. Clignotants multicolores, musique assourdissante (parfois façon boîte de nuit), klaxons incessants… Ils n’ont pas d’horaires fixes, mais vous saurez qu’ils sont là avant même de les voir. Certains sont même climatisés, une option de luxe dans ce monde impitoyable.

Enfin, une mise en garde essentielle : les chauffeurs de bus sri-lankais sont des pilotes de rallye frustrés. Dépassements improbables, freinages dignes d’un film d’action, coups de klaxon en guise de sirène d’alarme… Si vous tenez à votre tranquillité, évitez les longs trajets et accrochez-vous bien. Mais si vous aimez l’aventure, montez à bord et laissez-vous emporter par cette expérience unique, entre frissons et éclats de rire !

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