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Phnom-Penh

C’est bon, on a atterri ouffff, en sortant de l’avion, la chaleur nous reçoit, elle est accablante (38°), mais on commence à avoir l’habitude, l’hôtel est sympa, il est tenu par une franco-cambodgienne qui est revenue à ses racines.
Moins d’une demi heure après notre arrivée, coupure d’électricité. La petite de l’accueil (1,50m) a appelé Cricri, pour ouvrir la porte d’ascenseur du 4ème car une fille de l’hôtel y était bloquee, et complètement paniquée.

Comme d’hab, valise posée, direction la ville, l’hôtel est assez excentrés, une première visite du quartier, je sais que la capitale a une réputation un peu étrange parmi les voyageurs : la plupart n’y viennent que brièvement, et beaucoup ne viennent que pour voir les monuments du génocide.
Ces musées et le palais royal sont soit disant, incontournables, mais la ville principalement connue pour son passé et non pour ce qu’elle est aujourd’hui.

Les rues sont assez différentes de ce que nous avons vu dans les différentes capitales du Vietnam, du Laos et de Thaïlande.

Les marchés de rues sont très présent, les rues sont larges, l’ambiance est différente, il y a moins de touristes ses les quartiers du centre, plus de tas d’ordures, des entrepôts de scooters, de somptueux véhicules utilitaires / gouvernement / ONG qui sillonnent les rues chargés de déchets. 
La richesse et la pauvreté se juxtaposent, tous est mélangés.

C’est assez impressionnant.

Nous décidons de prendre un Tuk-tuk. Ici aussi la circulation, c’est tout simplement un autre monde, Phnom Penh est un kaléidoscope de contrastes c’est un truc de ouf, on a l’impression d’être dans un jeu vidéo.
Les motos se faufilent partout, elles se glissent entre des voitures, elles remontent des avenues à contre-sens, montent sur les trottoirs, c’est fou pire qu’à Hô Chi Minh au Vietnam.

Ici les motos servent à tout, livraisons, transport, avec un petit carrosse accroché au porte bagage, ils en font un tuk tuk, avec des minis roulottes ils font un commerce ambulant,… Voir l’article sur les scooters. Comme a Hô Chi Minh il y a beaucoup de moto-dop

Ils montent à cinq ou plus sur leurs motos avec bébés sur leurs genoux ou debout à l’avant sur le cadre s’ils ont plus âgés, ça ne les empêchent pas fumer ou d’envoyer des SMS en conduisant.

Nous arrivons enfin au central market, il est 13h45 c’est l’heure de remplir notre estomac.

Le photographe Hans Kemp est à l’origine d’une série fascinante intitulée Bikes of Burden, des photos montrant des motos transportant une quantité incroyable de choses.

Au Cambodge la conduite se fait à droite, mais les véhicules sont autorisés à avoir le volant d’un côté ou de l’autre, c’est marrant. autre originalité, les feux rouges, je pense qu’en Asie du Sud ils sont tous daltonien, tant que les gens devant eux avancent, ils avancent, ils s’arrêtent donc jamais.
Pour les panneaux « sens interdit » on pourrait les enlever, ils n’interdisent rien il parait qu’ils sont transparent, et qu’ils réapparaissent quand la police est la ! donc pratiquement jamais.

A chaque coin de rue j’ai l’impression d’être dans un nouvel endroit

Voila mes premières impressions sur la capitale du Cambodge.

Voir l’article les rues de Phnom Pench