Seseña
Suite au différents articles et à une émission Télé, nous avons décidé de nous rendre à Seseña au sud de Madrid.
Seseña est une ville fantôme qui se repeuple petit à petit et qui symbolise vraiment la crise financière de l’immobilier de 2008.
De nombreux logements ne trouvent pas acquéreur et conçue pour devenir une ville de 40 000 habitants, Seseña Nuevo n’en compte que 3000.
Les rues désertes et les grues à perte de vue, nous laisse penser à un paysage apocalyptique ou tout c’est arrêté de vivre.
La nature par endroits reprend des droits et pour rendre les lieux encore plus dramatique en flanc de colline, une immense tache noire.
Des millions de pneus usagés s’entassent dans une encombrante décharge sauvage, qui transforme le paysage en un cauchemar environnemental.
Cette décharge serait apparue dans les années 1990, lorsque l’entreprise espagnole Disfilt a commencé à entreposer des pneus sur des terrains privés.
Au départ, ce ne devait être qu’un entrepôt temporaire. Mais au fil des années, les pneus se sont amoncelés, grignotant la colline juste sous une ligne à haute tension, jusqu’à former des monticules disgracieux sillonnés par des allées.
Ils sont de toutes tailles, en assez bon état ou hors d’usage, la plupart provenant de voitures de tourisme, d’autres de poids-lourds.