4ème jour – Road Trip 4×4 dans les Pyrénées
Après une soirée endiablée, quelques Ricard avalés, et la tête bien dans le bas du dos, le réveil au 1camping Casal de la paroisse* de Canillo a une saveur particulière. Les premières lueurs de l’aube percent timidement à travers les pins, et malgré la fatigue encore présente, l’air frais et pur des montagnes vous tire doucement de votre sommeil.
Le ciel, teinté de rose et d’orange, annonce une belle journée à venir. En sortant de ma tente, un brin courbaturé mais le sourire aux lèvres, je ressent immédiatement la sérénité du lieu. Le calme est presque total, seulement troublé par le chant des oiseaux et le murmure d’un ruisseau à proximité.
Le reste de la journée m’appartient continuer notre road trip ou une une sieste sous un arbre, afin de profiter du calme environnant. Le café chaud que je bois avec plaisir au bar du camping, devient mon meilleur allié pour remettre les idées en place. Tandis que je savoure cette boisson réconfortante, assis face aux sommets qui commencent à se parer des premiers rayons du soleil, je réalise que malgré la soirée de la veille, je ne voudrais être nulle part ailleurs.
Une plus tard, Ambre et PH sortent à leur tour de leur tente de toit, encore marqués par les festivités de la nuit, mais émerveillés par le spectacle naturel qui s’offre à eux.
Entre rires et souvenirs partagés, l’ambiance matinale se transforme en un moment de pur bonheur, comme une pause bien méritée après les excès de la veille.
*A savoir: En Andorre, les villes sont appelées « paroisses » en raison de l’organisation administrative et historique du pays. Cette terminologie remonte à l’époque médiévale, lorsque les divisions territoriales étaient souvent basées sur des circonscriptions religieuses plutôt que sur des entités politiques ou civiles.
2La paroisse de Camillo
Nous débutons notre journée par une visite de la paroisse de Canillo, un joyau niché au cœur des montagnes andorranes.
Cette paroisse, la plus vaste des sept divisions administratives d’Andorre, est réputée pour ses paysages époustouflants, son riche patrimoine culturel, et son rôle central dans le tourisme, notamment pour les amateurs de sports d’hiver.
Située au nord-est du pays, à une altitude de 1 526 mètres, Canillo s’étend sur un territoire composé de montagnes majestueuses, de vallées verdoyantes et de rivières cristallines.
Les sommets imposants, les forêts luxuriantes, et les cours d’eau étincelants dessinent des panoramas à couper le souffle. Parmi les sites naturels incontournables, le Vall del Riu et le col d’Ordino sont particulièrement prisés pour la randonnée et l’observation de la faune.
En hiver, les montagnes environnantes deviennent un paradis pour le ski et d’autres activités de plein air.
Après cette belle visite, nous faisons le plein de courses et de gazole pour notre fidèle 4×4, que nous avons surnommé « Thor« *. Un café pris dans un bistrot local nous donne l’énergie nécessaire pour reprendre la route, impatients de découvrir d’autres merveilles des Pyrénées, tant andorranes qu’espagnoles.
*Pour nous, « Thor » ne symbolise pas seulement la puissance et la victoire comme dans la mythologie nordique, où il est le dieu du tonnerre, mais aussi la force et la fiabilité dont nous avons besoin pour explorer ces terres magnifiques.
Les lieux à ne pas louper à proximité de Camillo pendant l’été
Direction Pont Tibétain de la Vall del Riu
Si, comme moi, vous êtes en quête de lieux insolites qui en mettent plein la vue, vous êtes au bon endroit. La célèbre paroisse d’Andorre, nous permet de découvrir le Pont Tibétain de la Vall del Riu. Perché à 1 875 mètres d’altitude, ce pont est une véritable merveille. C’est un lieu empreint de magie qui marquera à coup sûr votre séjour en Andorre.
Il mesure 603 mètres de longueur et est l’un des plus longs au monde.
La Traversée du spectaculaire du pont Tibétain offre une vue imprenable sur la vallée en contrebas. Il est l’une des attractions touristiques les plus impressionnantes des Pyrénées.
Le tarif pour accéder au Pont Tibétain est de 12 €. Pour une expérience encore plus complète, on peu combiner le billet avec une visite au belvédère du Roc del Quer. Ce billet comprend également le transport en bus depuis le centre du village, à proximité du Palau de Gel, ou depuis le parking du Roc del Quer, avec des départs toutes les 30 minutes. Il est important de noter que l’accès au pont se fait uniquement via le bus officiel. Le stationnement le long de la route menant au sentier de départ est normalement interdit, bien que certains tentnt l’expérience. (Nous)
Quant à savoir si vous pouvez traverser le Pont malgré un éventuel vertige, la réponse est oui, c’est possible. PH en est la preuve vivante : il a réussi à surmonter sa peur et à traverser le pont, une véritable épreuve de courage ! Cependant, chacun réagit différemment face à ses peurs, et vous seul pouvez décider si vous vous en sentez capable. Le pont est très stable et ne balance pas, ce qui peut déjà être rassurant.
Pour ceux qui préfèrent garder les pieds sur la terre ferme, il est tout à fait possible d’observer le Pont Tibétain depuis le sol, et ce gratuitement, afin de l’admirer sans pour autant le traverser. Cela montre bien que rien n’est insurmontable, et que chacun peut profiter de cette expérience à sa manière.
Rappel : Les billets pour visiter le Pont Tibétain de Canillo sont uniquement disponibles en ligne ou à l’Office de Tourisme de Canillo.
À quelques kilomètres du pont le Mirador Roc del Quer, passerelle suspendue au-dessus du vide, permettant d’embrasser d’un seul coup d’œil l’immensité des montagnes andorranes.
Le belvédère est facilement accessible en voiture depuis la paroisse de Canillo, avec un parking disponible à proximité. Une courte marche mène ensuite à la passerelle.
Le mirador se distingue par sa passerelle suspendue qui s’avance de 20 mètres dans le vide. Cette conception audacieuse peu donner l’impression de flotter au-dessus du paysage, avec une vue panoramique à 360 degrés. Au bout de la passerelle, une sculpture en bronze intitulée « Ponderant l’infinit » (Réfléchissant sur l’infini), créée par l’artiste Miguel Ángel González, représente une figure humaine assise, contemplant sereinement l’immensité de la vallée. Cette sculpture ajoute une dimension philosophique et méditative à l’expérience.
Il est l’un des sites les plus emblématiques et impressionnants d’Andorre. Situé dans la paroisse de Canillo, ce belvédère offre une vue à couper le souffle sur la vallée de Montaup et les montagnes environnantes
A proximité El « Cami Dels comes » Ce jour là pas fait pour nous.
« Ce sentier historique est celui que les Cathares, autrefois surnommés les ‘bons hommes’ en raison de leur vie d’ascétisme et de rigueur morale, empruntaient pour fuir les persécutions au Moyen Âge. Leur quête de liberté, marquée par un détachement total des richesses matérielles, trouve aujourd’hui un écho surprenant dans la pratique de la randonnée, où le cheminement intérieur compte autant que la beauté des paysages. »
Malheureusement, le mirador de Tristaina ne fera pas partie de nos excursions. Cette plateforme sphérique de 25 mètres de diamètre, suspendue au-dessus du pic de Peyreguils, offre un point de vue exceptionnel sur les lacs de Tristaina et sur la vallée d’Ordino. Pour s’y rendre, il suffit de prendre la télécabine de Tristaina, suivie du télésiège de Creussans, qui vous déposera à quinze minutes du mirador.
Cependant, le mirador est situé à 2 700 mètres d’altitude, ce qui pose un problème pour moi. Pour des raisons de santé, je dois éviter de monter en altitude, car la raréfaction de l’oxygène entraîne une augmentation de mon rythme cardiaque et des difficultés respiratoires. Ayant déjà atteint 2 400 mètres la veille au Mirador Port d’Envalira, un record pour moi, je préfère reporter cette aventure à une autre fois.
Cet environnement de haute montagne Andorrane, typique des Pyrénées, abrite une flore diversifiée et adaptée aux conditions spécifiques de l’altitude.
- Pin à crochets : Ce conifère est commun dans les Pyrénées et pousse souvent à des altitudes élevées. Il est bien adapté aux sols pauvres et aux conditions rigoureuses de la montagne.
- L’Orpin à feuilles épaisses ou Orpin blanc aussi connu sous le nom de Sédum des montagnes, est une plante succulente appartenant à la famille des Crassulacées. Cette plante est bien adaptée aux conditions difficiles de montagne.
- Erodium glandulosum, également appelé Érodium glanduleux, est une plante vivace appartenant à la famille des Géraniacées. Cette plante est typique des zones montagneuses et rocheuses des Pyrénées, et elle est bien adaptée aux conditions alpines.
- Chardon bleu des Pyrénées
- Genévrier commun : Cet arbuste résistant est souvent présent dans les zones montagneuses, où il forme des buissons bas. Ses baies sont parfois utilisées pour aromatiser les aliments et les boissons.
- Gentiane des Pyrénées : Cette petite plante herbacée produit des fleurs bleues caractéristiques. Elle pousse dans les prairies alpines et les zones rocheuses.
- Rhododendron ferrugineux : Comme dans les Alpes, cette plante est également courante dans les Pyrénées. Elle produit de belles fleurs roses et pousse souvent sur les pentes exposées.
- Edelweiss des Pyrénées : Variante locale de l’Edelweiss, elle pousse dans les zones rocheuses et escarpées, typiques des Pyrénées.
- Épilobe des Alpes : Cette plante herbacée à fleurs roses est fréquente dans les zones perturbées, comme les bords de sentiers ou les clairières.
- Anémone soufrée : Une plante de haute montagne qui produit des fleurs blanches ou jaune pâle. Elle est souvent présente dans les prairies d’altitude.
- Alchémille des montagnes : Une plante basse aux feuilles caractéristiques en forme d’éventail, souvent trouvée dans les pelouses alpines.
- Aulne vert : Cet arbuste, présent dans les zones subalpines, forme des fourrés denses sur les pentes et les ravins.
Ces plantes, typiques des Pyrénées, sont adaptées à la vie en altitude, avec des caractéristiques qui leur permettent de résister aux vents forts, aux sols pauvres, et aux variations extrêmes de température. Elles jouent également un rôle essentiel dans la stabilisation des sols et la prévention de l’érosion dans ces environnements montagneux.
Nous prenons la route, direction le village isolé de Tor, une véritable aventure pour les amateurs de montagnes et de paysages époustouflants.
Voici un récit étape par étape de cette incroyable traversée.
La route qui serpente jusqu’au sommet est un pur plaisir pour les yeux, entourée de verdure et de montagnes majestueuses.
★Col d’Ordino : Premier col, première vue époustouflante
Notre premier arrêt est le Col d’Ordino. À 1980 mètres d’altitude, ce col offre des vues panoramiques incroyables sur les vallées environnantes.
Un arrêt photo est indispensable ici.
Le panorama qu’offre ce belvédère est tout simplement spectaculaire, dévoilant une vue à couper le souffle sur la vallée d’Orient, où se nichent les paroisses pittoresques de Canillo et d’Encamp.
Entouré de prairies alpines et de forêts, le col est un endroit paisible où la nature règne en maître. L’air pur et les sons apaisants de la montagne en font un lieu parfait pour un déjeuner en plein air.
Le col dispose d’une aire de pique-nique aménagée avec des tables en bois, offrant un confort minimal pour savourer un repas en pleine nature. C’est un excellent spot pour se détendre et pour profiter d’un moment de calme.
3Ordino : Un village d’altitude charmant
Après avoir traversé le col, nous descendons vers le village d’Ordino. Ordino est l’un des villages d’Andorre ayant su préserver l’intégrité de son environnement naturel. Niché dans un cadre de haute montagne, ce village se distingue par ses sommets majestueux et sa nature verdoyante en été, il bénéficie d’un ensoleillement généreux. Ses habitations traditionnelles en pierre, fidèles à une architecture séculaire et typiquement locale, témoignent du respect profond pour le patrimoine et l’identité du lieu. Ce Simple petit détour dans ce village pittoresque avant de reprendre la route et affronter le col de la Botella nous transporte dans un univers empreint d’authenticité et de tranquillité. En déambulant dans ses ruelles étroites, nous découvrirons des maisons ancestrales, une charmante église romane et des recoins où le temps semble s’être arrêté.
Chaque pierre raconte une histoire, chaque détail architectonique renvoie à un héritage soigneusement préservé. Ce bref arrêt à Ordino, loin de n’être qu’une simple pause, est une invitation à s’imprégner de l’âme profonde de la région.
Nous reprenons notre chemin, en direction du col de la Botella. Avant d’y parvenir, nous traversons les villages de La Massana, Erts et Pal, chacun ayant son propre charme et caractère.
4La Massana, cœur vibrant de la paroisse, mêle subtilement modernité et tradition. Ce village, plus animé, est un point de passage incontournable pour les amateurs de nature et de sports de montagne, avec ses infrastructures adaptées à toutes les saisons. En hiver, les pistes de ski y sont très prisées, tandis que l’été voit les sentiers de randonnée s’animer sous les pas des marcheurs.
5Erts, quant à lui, est un village plus discret, niché dans la vallée. Il séduit par son authenticité et sa quiétude. Ici, le paysage se fait plus intime, offrant des perspectives différentes sur la montagne, avec des maisons en pierre et des toits d’ardoise qui semblent se fondre dans la nature environnante.
6En arrivant à Pal, un autre joyau de la vallée, nous découvrons l’un des ensembles architecturaux les mieux préservés d’Andorre. Ce village, véritable musée à ciel ouvert, se distingue par ses maisons de style pyrénéen, ses ruelles pavées, et son église romane, un témoignage vivant du passé médiéval de la région.
En contrebas Pal-Arinsal : Station de ski transformée en été
Un détour par la station de Pal-Arinsal s’impose. En été, la station se transforme en un lieu prisé des randonneurs et des cyclistes.
★Col de la Botella : Traversée vers l’Espagne
Nous poursuivons notre route vers le Col de la Botella, 2070 mètres à la frontière entre l’Andorre et l’Espagne.
Ce col est moins fréquenté, offrant un moment de tranquillité pour profiter des vues imprenables sur les montagnes espagnoles.
À plus de 2 000 mètres d’altitude, là où l’air devient éthéré et où la terre se fait mirage, se dresse le Belvédère Coll de la Botella.
Un nom qui évoque un parfum de mystère, comme une bouteille jetée à la mer des cieux, contenant un message crypté par le vent.
Sur cette route qui serpente entre le ciel et la vallée, une œuvre d’art singulière nous attend : « Tempête dans une tasse de thé » de Dennis Oppenheim. Une sculpture qui capture l’essence même de l’absurde, où le chaos et le calme s’entrelacent, où l’éternité se réduit à l’éphémère d’un instant.
Depuis ce belvédère, la vallée de La Massana s’étale devant vous comme un parchemin déployé par des mains invisibles. Pal, Erts, Arinsal… des localités qui pourraient aussi bien être des mirages, des fragments de souvenirs ou des projections d’un futur incertain. Le Parc naturel de Sorteny d’Ordino, le Parc naturel du Comapedrosa, où le sommet le plus haut de la principauté semble défier les cieux. Mais que signifie le haut lorsque le bas se dérobe sous vos pieds ?
L’autre côté de la route ? Ou peut-être l’autre côté du miroir. Le torrent de Solanyó murmure des secrets anciens, la vallée de Setúria se déploie comme un rêve lucide, et à l’horizon, les montagnes de l’Os de Civís et de Tor, dans le pays voisin, se dressent comme des gardiens de mondes oubliés.
Quant à ce nom, Coll de la Botella, il suscite autant de mystères que l’Andorre elle-même. Certains disent que c’est le col où le vin se transmute en lumière, où chaque goutte versée réécrit les lois de l’univers. D’autres pensent que c’est un passage étroit entre deux mondes, une fissure dans la réalité où les rêves s’enfuient pour se réincarner en montagnes.
Et vous, que verrez-vous au sommet ?
Un paysage ?
Une illusion ?
Nous on a vu des vautours et les aigles.
Le Col de la Botella, est un endroit exceptionnel pour observer les rapaces tels que les vautours et les aigles.
Les vautours qu’on peut observer au Col de la Botella sont principalement des vautours fauves (Gyps fulvus). Ces grands oiseaux sont facilement reconnaissables à leur envergure impressionnante, qui peut atteindre jusqu’à 2,8 mètres, et à leur plumage brun clair. Ils jouent un rôle écologique crucial en tant que charognards, nettoyant les carcasses et empêchant ainsi la propagation des maladies. Au Col de la Botella, il est fréquent de voir des groupes de vautours planer en cercle, utilisant les courants thermiques pour s’élever sans effort.
L’aigle royal (Aquila chrysaetos) est l’autre grand rapace emblématique de la région. Avec une envergure pouvant atteindre 2,3 mètres, cet aigle est un prédateur redoutable, capable de capturer des proies allant du lièvre aux jeunes chamois. Les aigles royaux sont souvent solitaires ou en couple, et on peut les voir planer à grande hauteur, scrutant le sol à la recherche de proies. Leur vue perçante et leur agilité en vol en font de redoutables chasseurs.
La position élevée du col offre un excellent point de vue pour observer les vautours et les aigles en plein vol, souvent à faible distance. Les meilleures périodes pour l’observation sont le printemps et l’été, lorsque les conditions thermiques sont favorables aux vols planés.
Les vautours et les aigles sont des indicateurs de la santé de l’écosystème montagnard. Leur présence témoigne d’une biodiversité riche et d’un environnement relativement préservé. Leur observation au Col de la Botella met en lumière l’importance de la conservation de ces espèces et de leurs habitats naturels.En résumé, le Col de la Botella est un site exceptionnel pour admirer les rapaces tels que les vautours fauves et les aigles royaux, offrant une expérience unique au cœur des Pyrénées.
Mais le nom de Botella me fait aussi penser à ce moment de novembre 2019, quand ma Réglisse et moi avons découvert sur l’île de Koh Phangan, un coin reculé appelé « Bottle Beach ». Là-bas, les jours s’effaçaient doucement, comme des feuilles emportées par le vent, emportant avec eux les souvenirs de rires partagés, des embruns salés, et des couchers de soleil qui teintaient le ciel de nuances infinies. Peut-être que le Coll de la Botella n’est rien d’autre qu’un écho de cette plage lointaine, où chaque vague murmurait des secrets à ceux qui osaient écouter.
★Col de Cabús : Nous arrivons ensuite à la frontière naturelle entre Andorre et l’Espagne. Port de Cabús
Le Port de Cabús marque l’entrée officielle en Espagne. À 2307 mètres d’altitude, ce col offre une vue splendide sur les deux pays.
Le Port est goudronné côté andorran mais pas côté espagnol. Aucun poste de douane ni panneau de changement d’État n’existe au col. La descente vers l’Espagne semble être une véritable aventure, la route devient plus aventureuse, ajoutant du piquant à notre road trip. . La piste empruntée est une ancienne route forestière appelée chemin des contrebandiers, non praticable pour les véhicules ordinaires, réservée aux aventuriers disposant d’un 4×4.
Pendant de nombreuses années, ce chemin a été utilisé pour passer du tabac de contrebande, reliant ainsi des régions isolées par-delà les frontières.
La descente débute sur une piste rocailleuse qui serpente à travers des paysages de montagne, offrant des vues spectaculaires sur les vallées environnantes.
Peu après le départ, on arrive au ★ Roc de Llumaneres, à 2 061 mètres d’altitude. C’est le premier arrêt obligatoire, où l’on s’arrête pour profiter des panoramas époustouflants qu’offre la région et pour faire une courte promenade dans ce cadre naturel unique.
Après cette pause, la route continue en suivant le chemin de Sansa, plongeant progressivement dans la Vall de Tor. Peu à peu, la nature environnante devient plus dense, avec des forêts de pins qui dominent le paysage.
Finalement, on atteint le hameau de Tor, situé à 1 649 mètres d’altitude, un village reculé qui conserve encore tout le charme de l’authenticité pyrénéenne. Ce village, marquant la deuxième localité la plus élevée de Catalogne, est le lieu idéal pour une nouvelle pause, imprégnée de l’atmosphère des temps passés.
7Le petit village de Tor (Espagne) : Un village isolé et mystérieux, entouré de montagnes imposantes, lieu chargé d’histoire et de mystère. L’atmosphère y est unique, presque intemporelle.
Après une pause à Tor, où l’atmosphère des temps passés se fait encore sentir, le voyage se poursuit vers Noris. La route devient encore plus étroite et sinueuse, traversant des forêts denses et longeant des pentes abruptes.
8Le petit village de Noris (Espagne) Un village isolé et mystérieux.
Noris est un autre petit hameau, presque oublié par le temps. Ses maisons en pierre et ses rues pavées témoignent de l’architecture traditionnelle pyrénéenne, intacte malgré les années.La tranquillité de ce lieu donne l’impression d’être hors du temps, dans un cadre où la modernité n’a jamais vraiment pris racine. C’est un endroit parfait pour faire une halte, se reposer et profiter de l’air pur de la montagne.
La dernière étape de l’itinéraire de la journée mène à Alins, un village situé au cœur de la Vall Farrera. La route entre Noris et Alins devient plus accessible, mais reste une petite voie étroite qui serpente à travers des paysages toujours aussi époustouflants. En descendant vers la vallée, on remarque un changement progressif dans la végétation, passant des forêts de pins d’altitude à des prairies verdoyantes.Alins, centre administratif de la Vall Farrera, est un exemple parfait de la vie rurale pyrénéenne. On y trouve des services de base, ainsi qu’une hospitalité chaleureuse typique des villages de montagne. C’est ici que s’achève l’aventure, au terme d’une journée marquée par la découverte de la Catalogne la plus authentique, loin du tumulte moderne.
9Le village d’Alins (Espagne) : Fin de notre périple.
Notre dernière étape est Alins, un charmant village dans la région de Pallars Sobirà. Alins est entouré de forêts denses et de rivières cristallines, offrant une atmosphère apaisante.
Une Soirée Inoubliable au Mirador de Cassós : Entre Tranquillité et Beauté Sauvage
Après cette journée de route, nous sentions qu’il était temps de trouver un lieu où dormir. Nous recherchions un endroit qui nous permettrait de nous détendre tout en admirant un coucher de soleil depuis un point de vue exceptionnel. Après de nombreuses discussions avec les habitants de la région, notre choix s’est porté sur le Mirador de Cassós, un point de vue situé dans la région d’Alins. La tranquillité et la beauté de ce lieu promettaient de rendre cette étape particulièrement mémorable. En effet, le Mirador de Cassós offre une vue panoramique spectaculaire sur les montagnes environnantes et sur la vallée, en particulier sur les forêts denses qui caractérisent cette région.
Le Mirador de Cassós se trouve dans les Pyrénées catalanes, en Espagne. Ce site est très prisé des randonneurs et des amoureux de la nature pour son cadre naturel préservé et ses paysages à couper le souffle. Outre sa beauté naturelle, le Mirador de Cassós est proche d’une zone protégée qui fait partie d’une vaste initiative de conservation de la faune, en particulier de l’ours brun.
Cette région est l’un des habitats naturels de l’ours brun des Pyrénées (Ursus arctos), une espèce qui a longtemps été menacée par la chasse, la perte d’habitat et d’autres activités humaines. Aujourd’hui, grâce à des efforts soutenus de conservation, la population d’ours bruns dans cette région est en augmentation, offrant un exemple remarquable de réhabilitation d’une espèce en danger.
La réserve protégée autour du Mirador de Cassós joue un rôle essentiel dans la préservation de l’ours brun et d’autres espèces endémiques des Pyrénées. Cette zone est strictement réglementée pour minimiser les perturbations humaines et assurer un environnement sûr pour les ours, où ils peuvent se nourrir, se reproduire et vivre dans un environnement aussi naturel que possible. Le tourisme est encadré avec soin pour garantir que l’impact sur la faune et l’environnement soit limité.
Outre les ours bruns, la région abrite une biodiversité riche, avec de nombreuses autres espèces de mammifères, d’oiseaux et de plantes endémiques. Les visiteurs ont parfois la chance d’apercevoir ces ours à distance, bien que ces animaux soient naturellement craintifs et évitent généralement les humains. Les sentiers balisés permettent de découvrir la beauté de cette région tout en respectant la tranquillité de la faune locale.
En fin de compte, notre choix de faire étape au Mirador de Cassós s’est avéré être une décision parfaite. Non seulement nous avons pu admirer un coucher de soleil spectaculaire sur les montagnes pyrénéennes, mais nous avons également ressenti une profonde connexion avec la nature sauvage de cette région protégée. Cette expérience restera gravée dans nos mémoires comme l’une des plus belles étapes de notre voyage.
10Mirador de Cassós | Alins nous passons la nuit au Mirador de Cassós, un endroit spectaculaire offrant des vues imprenables sur les montagnes et la vallée. Après une journée de route, nous nous détendons en admirant le coucher du soleil depuis ce point de vue exceptionnel. La tranquillité et la beauté du lieu rendent cette étape particulièrement mémorable.
1er jour – Road Trip 4×4 dans les Pyrénées
C’est parti pour essayer de relier Collioure au gouffre de Gavarnie par les chemins de traverse sur les hauteurs des Pyrénées Le lendemain 15 juillet, aux alentours de 10 heures du matin, nous nous mettons en route pour notre aventure…
2eme jour – Road Trip 4×4 dans les Pyrénées
Revigorés par cette bonne nuit de sommeil et ce réveil en pleine nature, après un petit déjeuner, nous reprenons la route. Notre nouvel itinéraire prévoit de nouvelles découvertes et des rencontres inattendues, renforçant notre passion pour l’exploration Notre objectif :…
3ème jour – Road Trip 4×4
Après une nuit paisible bercée par le doux murmure de la rivière « El Freser », à proximité du village « Ribes de Freser », nous nous réveillons avec les premiers rayons du soleil qui filtrent à travers les arbres. L’air frais du matin…
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