Gastronomie Corse

Les liqueurs de Corse

Tout comme chez moi dans le sud de la France, à la fin d’un repas, il est d’usage de déguster un verre de liqueur, en guise de digestif.

Fabriquées à partir de différents fruits typiquement corses, comme par exemple la châtaigne, le citron, le cédrat, l’arbouse ou le myrte, mais également d’autres fruits, comme la framboise, la poire ou la prune, ces liqueurs faites souvent « maison », laissent s’exprimer les parfums corses les plus emblématiques de l’île.

Liqueur de myrte

La liqueur de myrte est très populaire en Corse et en Sardaigne.

La liqueur de myrte se boit évidemment en digestif après un éventuel très bon et très copieux repas corse !

les baies de myrte sont issues d’un arbuste méditerranéen appelé « myrte tarentine » qui résiste particulièrement bien aux chaleurs et très persistant.

La liqueur de myrte est le résultat de la macération des baies pigmentées mûres.

À cette catégorie s’applique spécifiquement l’expression « myrte rouge », à cause de la coloration conférée par les anthocyanes des baies. Une catégorie différente est le « myrte blanc », expression générique désignant les liqueurs issues de la macération de baies dépigmentées ou celles issues de la macération de feuilles de jeunes bourgeons.

Cette dernière liqueur a des caractéristiques organoleptiques nettement différentes de celles des liqueurs de myrte proprement dites.

Liqueur de cedrat

La cédratine est elle aussi une liqueur très appréciée sur l’Île de Beauté. Lancée sur le marché en 1884 par le distillateur corse Louis Napoléon Mattei — célèbre inventeur d’un apéritif bien connu : le Cap Corse — qui adapta une recette existant depuis longtemps. Cette boisson a connu un succès instantané.
Cette liqueur est issue du cédrat, un gros agrume à la peau épaisse, bien moins connu en France continentale qu’en Corse. Cette écorce est transformée en zestes pour ensuite être mise à macérer dans de l’alcool et du sucre.

Liqueur de cedrat

La cédratine est elle aussi une liqueur très appréciée sur l’Île de Beauté. Lancée sur le marché en 1884 par le distillateur corse Louis Napoléon Mattei — célèbre inventeur d’un apéritif bien connu : le Cap Corse — qui adapta une recette existant depuis longtemps. Cette boisson a connu un succès instantané.

Cette liqueur est issue du cédrat, un gros agrume à la peau épaisse, bien moins connu en France continentale qu’en Corse. Cette écorce est transformée en zestes pour ensuite être mise à macérer dans de l’alcool et du sucre.

Liqueur de citron.

Le limoncello (ou limoncellu) est une liqueur de à l’aspect un peu crémeux, faite de zestes de citron, de sucre et d’alcool. On a tendance à croire qu’il s’agit d’une boisson typiquement italienne, et pourtant elle est consommée de manière traditionnelle en Corse, au même titre que la myrte.

Liqueur de chataignes

C’est là, dans les montagnes majestueuses et sauvages, là où la mer semble très loin, juste un éclat brillant dans le lointain que l’on récolte la châtaigne de corse. Longtemps arbre de vie de l’île, arbre nourricier des insulaires, la châtaigne de corse se déguste aussi en liqueur. séché lentement au four à bois, le fruit est plongé pour être macéré de longues semaines. Dans sa robe havane pâle et lumineuse, la châtaigne dévoile alors ses rondeurs, ses douceurs, ses notes chaleureuses et fumées.

Liqueur d’arbouse

L’arbouse est un fruit que l’on retrouve dans le sud de la France et en Corse. L’arbouse pousse sur un petit arbre à feuilles, l’arbousier. On en trouve également au sud ouest de l’Irlande où elle se trouve abondamment autour du lac Killarney. Ses fruits ronds commencent avec une couleur jaune et changent progressivement vers le rouge en automne. 

Les fruits sont écrasés puis on y ajoute du sucre et de l’eau de vie. La macération dure 30 à 40 jours et la conservation deux mois. Plus d’infos sur l’arbouse

Corse du Sud