Pakse Laos

Située à l’intersection du fleuve Mékong et du rivière xe Don, Paksé est une ville du sud du Laos.

Elle a été fondée par les colonialistes français au début du XXe siècle en tant que capitale administrative de la région de Champassak. Les bâtiments coloniaux tels que le palais Champasak et la maison du gouverneur sont toujours les principales attractions de la ville.

Prêt de la Rivière on peu découvrir le Wat Luang, un temple bouddhiste , où les moines recueillent les aumônes au lever du soleil.

Il est vrai que Paksé n’offre que peu d’intérêt, mais ça reste le point de depart pour silloner le Sud du Laos,
La première journée, nous avons découvert son Marché Populaire DAO Heuang et ses temples puis louer une voiture pour 2 jours, afin de sillonner ses alentours.

Couché de soleil sur la rivière xe Don

Le deuxième jour nous sommes partis a la découverte du Plateau des Bolovens et de ses majestueuses cascades, excellent endroit pour échapper à la chaleur et goûter à la fraicheur des montagnes laotiennes, se baigner dans les eaux cristallines et déguster un très bon café.

Il existe deux boucles pour découvrir le plateau des Bolovens.

La petite boucle permet de voir les principaux sites d’intérêts du plateau des Bolovens en s’arrêtant à Tad-Lo au nord et Paksong au sud. La grande boucle comprend quelques cascades et des chemins de terre en plus. [Plus d’infos]

Nous avons effectué une grande boucle qui nous a permis de découvrir des paysages somptueux et des villages traditionnels.

Le 3eme jour on s’est rendu dans la région de Champassak
Située à une trentaine de kilomètres de Paksé, on peu aller à Champassak par la rive Ouest ou Est du fleuve Mékong, l’idéal étant d’alterner les plaisirs.
La rive Ouest est la plus rapide et c’est celle que nous avons choisi et pensions revenir par la rive Est, ce qui nous aurez permis de voir d’autres paysages.
Départ a 8h de notre Guest, nous traversons Pakse assez rapidement et nous franchisons l’impressionnant « pont japonais » qui traverse le Mékong.
Après s’être affranchi d’un droit de passage, nous arrivons au temple « Bouddha Doré » ou Phou Salao, qui surplombe Paksé et ses alentours, nous avons eu droit a un impressionnant panorama et de belles photos avec les locaux et un moine.

Henri et moi avons eu aussi droit a une bénédiction par un moine bouddhiste.

Après la cérémonie, nous avons repris la route.
La route est flanquée entre d’époustouflantes montagnes dont nombreuses sont sacrées, des rizières et le Mékong qui se montre et qui se cache au fil des kilomètres.
Sans compter les différentes haltes et les différentes erreurs de chemins, on a pu rejoindre Champassak en une bonne heure.
L’endroit est encore méconnu de la plupart de touristes qui passent sans s’arrêter en direction des 4000 îles.

Champassak ne dispose que d’une seule rue qui longe le Mékong.

Direction le Wat Phou, à l’image des célèbres temples d’Angkor, près de Siem Reap au Cambodge, le Wat Phou est assez mystérieux. Situé dans un cadre naturel totalement reculé, au pied de la montagne sacrée Phu Kao, Il a été inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco en 2001.

Situé à la jonction de la plaine du Mékong et de la montagne sacrée du Phu Phasak, le Wat Phu est un ancien sanctuaire khmer, les ruines datent du IX ème siècle, mais devinrent un lieu bouddhiste au XVI ème siècle. Il est souvent comparé aux grandioses temples d’Angkor au Cambodge. Bof un peu comme si on comparaît Narbonne en France a Rome

A l’entrée du Vat Phou il y a un musée. Je le trouve intéressant, dans la première salle, pas mal de documents et de cartes française datant de l’époque coloniale, ce qui me permet de mieux comprendre l’histoire du site, dans la seconde salle, de nombreuses sculptures/gravures, tres belle collections archéologiques de Champassak. Photos interdites

Une navette électrique gratuite, va nous transporter sur 850 mètre du musée jusqu’à une allée bordée de sculptures, ce qui est appréciable vu la chaleur écrasante des lieux.

On nous dépose devant une chaussée cérémonielle entourée de deux bassins.

Le Vat Phou a été construit à l’aide de grès, de latérite et de briques. Parmi les nombreuses sculptures, on retrouve le dieu hindou de la guerre, « Indra » il chevauche un éléphant à trois têtes.

De là, nous arrivons au niveau de deux pavillons rectangulaires qui auraient été jadis des lieux de culte réservés à chaque sexe.

Derrière ces ruines, un grand escalier conduit au sanctuaire. Le premier palier se trouve une statue du fondateur du temple, puis l’ascension épuisante jusqu’au sommet, où le sanctuaire domine les environs et offre une vue sensationnelle.

Comme prévue pour le retour, nous nous dirigeons vers L’embarcadère afin d’atteindre l’autre rive du Mékong. Au vu du ferry 2 pirogues avec des planches en bois et malgré q’un camion venait d’embarquer, Cricri a préféré ne pas si aventurer. Nous retournerons a Paksé par la rive Ouest.