Les deux moulins de Marmorières
Au XVIIIe siècle, la principale activité reste l’élevage ovin (bergeries Jardin et Mader), dont Marmorières est l’exemple le plus frappant avec un troupeau de plus de mille têtes.
Sur une Ancienne carte, deux moulins sont indiqués à l’est de l’écart de Marmorières.
Aujourd’hui la premièr moulin a fini en pigeonnier seigneurial comme le prouvent les nombreuses alvéoles qu’elle contient, qui permettaient aux pigeons de nicher (à cette époque, l’élevage des pigeons était en effet réservé aux seuls seigneurs puisque ces volatiles voraces ravageaient les semences et les cultures…).
Le deuxième moulin. (Photo principale de l’article)
On a beaucoup colporté l’histoire des moulins qui auraient fonctionné comme des télégraphes, signalant ainsi les attitudes à adopter pour les combattants ou pour les diligences.
Jusqu’à la Révolution, l’information circulait au pas des chevaux.
En 1793 Claude Chappe (1763-1805) inventa un ingénieux système aérien de communication.
C’était un télégraphe aérien utilisant une tour surmontée d’un mât mobile avec deux bras, donc l’utilisation de certain anciens moulins.
A cette époque, la France en conflit avec presque tous les royaumes absolus, cherche un moyen plus fiable pour communiquer avec les armées aux frontières. Le télégraphe est une étape décisive dans la transmission rapide des informations sur de longues distances.
Le procédé était révolutionnaire à l’époque : une diligence portait un message de Paris à Strasbourg en 4 jours alors que ce message était transmis en moins de 2 heures avec le télégraphe de Chappe
L’histoire renferme le souvenir de plusieurs procédés conçus dans ces vues, mais la plupart ont été abandonnés comme incomplets et d’une exécution trop difficile et qu’il ne fonctionnait pas en cas de brouillard et encore moins la nuit.