
Tour du paddock
Avec nos pass VIP, on accède aux paddocks, on approche les voitures de collection, on regarde les mécaniciens s’affairer sur des monoplaces d’un autre temps. Les garçons sont fascinés — et moi aussi. On touche du doigt l’histoire du sport automobile : Formule Ford, F3, F2, voitures de Grand Prix des années 50 à 80… Le passé revient rugir dans les rues.
C’EST PARTI POUR UN TOUR DE PADDOCK
Au cœur du Grand Prix de Pau Classic, en ce mois de mai 2020 si particulier, il y a un lieu que les passionnés ne manqueraient pour rien au monde : le paddock Tissié. Véritable coulisse de la course, c’est ici que les voitures prennent vie, que les mécanos s’affairent, que les odeurs d’huile chaude, de gomme et d’essence composent un parfum unique, presque enivrant.
Dans ce paddock mythique, la compétition se respire à plein nez. Les moteurs ronronnent ou rugissent selon l’heure, les carrosseries brillent sous les derniers coups de chiffon, les capots se soulèvent, les regards se croisent, concentrés. Ça prépare, ça répare, ça bichonne ! Un ballet bien rôdé s’anime à chaque stand, entre outils bien rangés, casques prêts à l’emploi et chronos ajustés.
On y croise des pilotes concentrés, en combinaison, casque sous le bras, parfois silencieux, parfois souriants, toujours fiers d’être là, dans cette ambiance si particulière des courses historiques. Ils prennent la pose devant leur bolide, une Lotus, une Alpine, une Porsche, une Chevron… tant de noms qui font vibrer les amateurs de belles mécaniques.
Le paddock Tissié, c’est aussi l’âme du Grand Prix. Les passionnés y discutent réglages, anecdotes, souvenirs. Ici, tout le monde parle la même langue : celle des cylindrées, des trajectoires, du respect des machines et du temps passé à les aimer. Un moteur cale, un autre rugit, une main tendue, un regard complice. L’entraide n’est jamais loin, car au-delà de la compétition, c’est une grande famille qui se retrouve chaque année à Pau.
Alors oui, c’est parti pour un tour de paddock, et quel tour ! Entre frissons d’émotion, éclats de rire et admiration devant tant de passion concentrée dans quelques allées, le paddock Tissié est une course à lui tout seul — celle de l’amour du sport auto, de l’élégance d’un passé toujours vivant, et de la ferveur d’un présent qui vibre à chaque démarrage.













































JUBILÉ JIM CLARK
Cette année le Pau Classic Grand Prix mettait à l’honneur les Lotus et Jim Clark* avec un jubilé. Il y avait une exposition installée sous un barnum, à côté du podium, l’exposition présente des miniatures, des répliques de matériel d’époque mais également les gants portés par le pilote, un mannequin en combinaison et des tableaux du peintre palois Jean-Louis Olivan mettant en scène Jim Clark sur le Grand Prix.
*James Clark, Jr dit Jim Clark, est un pilote automobile britannique dont la brève carrière dans les années 1960 a marqué l’histoire du sport automobile.






La dernière fois que les spectateurs du Grand Prix de Pau ont vu rouler des motos sur le circuit, c’était en 1964

