Préparer le voyage 2019

5) Conseils & vaccins

Après des heures à farfouiller le Web, on en est arrivé à la conclusion suivante.

La chaleur et l’humidité ambiante affectent vraiment les conditions sanitaires des pays d’Asie du Sud-Est et les risques alimentaires sont vraiment omniprésents. Il va donc falloir adoptez des mesures de protection si l’on veut profiter un max de notre voyage.

Ce que l’on en a retenu après de nombreuses heures de web !!! ….. La diarrhée « la chiasse comme on dit chez nous« , les intoxications alimentaires et les parasitoses intestinales sont très fréquente et en particulier pendant la saison des pluies, on sait pertinament que l’on doit éviter de boire de l’eau du robinet et préférer l’eau en bouteille capsulée, que certains poissons et crustacés peuvent provoquer des intoxications alimentaires graves, lorsqu’ils sont crus ou insuffisamment cuits, les poissons, les crustacés et les végétaux d’eau douce (lotus, châtaignes et hyacinthes d’eau, cresson, etc.) peuvent transmettre la douve du foie.
De façon générale, il est donc préférable de faire gaffe à la qualité des aliments, à leur niveau de cuisson et d’éviter les aliments crus on sera seul juge et responsable de ce que l’on va manger.

Je sais pertinament que l’hygiène est précaire et que les épidémies d’hépatites A et E sont sont très fréquentes, conclusion, il vaut mieux se faire vacciner, ne pas oublié la typhoïde qui s’attrapent aussi par l’eau et les aliments souillés (poissons et fruits de mer, légumes crus, aliments contaminés par des mouches) ou par contact direct de personne à personne.
Donc pour un séjour prolongé comme le notre, il vaut mieux passer par la case vaccins.

En Birmanie (Myanmar) la leptospirose est présente un peu partout, il faudra éviter de se baigner en eau douce sauf avis local autorisé.

Et sur les plages de l’Asie du Sud Est. !!! Les cas de larva migrans cutanée sont régulièrement signalés « ver du chien ou du chat » conclusion… il vaut mieux ne pas marcher pied nus, on gardera les claquettes.

Le risque de paludisme est globalement faible, même si le niveau de résistance au traitement est parfois élevé.
La décision de prescrire, ou non, un traitement préventif du paludisme sera donc prise par notre médecin traitant en fonction des divers paramètres de notre voyage, les zones visitées et l’altitude, la saison, la durée du séjour, l’hébergement (urbain ou rural), notre état de santé……
Il est vrai que nous allons aussi dans des zones où l’irrigation par inondation est pratiquée, et ses chers moustiques ne s’arrêtent pas au paludisme car les épidémies de dengue, de chikungunya, l’encéphalite japonaise et le virus Zika sont régulièrement signalées dans toutes les zones.
On va donc devoir bien se protéger des piqûres de moustique.

Après les moustiques c’est le tour des Tiques surtout dans les forêts de Thaïlande qui peuvent nous transmettre des rickettsioses. En Birmanie, ses petites bestioles peuvent nous filer le typhus des broussailles. Bon on va devoir vachement examiner minutieuxement notre peau après les randonnées en forêt, ce qui va nous permettre de limiter les risques.

Bon après tout cela si on parlait de la rage qui reste assez fréquente en Asie du Sud-Est, du fait de morsures de chiens ou de singes, en particulier dans les zones rurales, la ou va « LOL ». On va finir par croire que l’on aime le risque ….. Il va falloir éviter les vampires, les chiens domestiques ou errants et les animaux sauvages, oui tout comme chez nous… On pourrait aussi parler de la grippe aviaire qui a fait plusieurs victimes en Asie du Sud-Est, et en Malaisie on connaît régulièrement des épidémies d’encéphalite dues au virus Nipah, j’oubliais le Sida, le syndrome pieds-mains-bouche, certain nous on parlé du coronavirus (2 cas en Thaïlande en 2ans), la tuberculose qui est particulièrement répandue en Malaisie, on vous parle aussi des piqûres de serpent, des sangsues, des poissons corail, des poissons-pierre, des serpents de mer, des méduses, des oursins, des coraux, des requins etc….. PUTAIN à lire les articles du Web on part en enfer, à croire que l’on veut que l’on reste chez nous….

Il est vrai que pour voyager en bonne santé, mieux vaut être à jour de toutes ses vaccinations usuelles : diphtérie, tétanos, poliomyélite (DTP), coqueluche, rougeole, hépatite B et, si vous êtes à risque de complications, grippe saisonnière .
On peu aussi penser à la vaccination contre la rougeole qui est devenue particulièrement importante ces dernières années.

Mais que penser, après tous ses avis, ses nombreuses pages Web épluchés, ses conseils de toutes part …… On ne sait plu. Conclusion, on préfère allez faire un tour au Centre de Vaccination Publique de Narbonne.

Ce que l’on m’a recommandé

  • Rougeole/Rubéole/Oreillons (que j’ai déjà eu)
    Diphtérie/Tétanos/Polio (déjà eu aussi, donc juste un rappel)
  • Hépatite A+B (1 vaccin et 2 rappels en 1 mois)
  • Rage (1 vaccin et 2 rappels en 1 mois)
  • Fièvre typhoïde (1 vaccin)
  • l’encéphalite japonaise (1 vaccin et 2 rappels en 1 mois

À noter que les deux premiers sont plus ou moins obligatoires (habituellement effectués dans les services scolaires) donc les vaccins se limitent surtout aux hépatites, à la rage et à la typhoïde

De ce que l’on a retenu c’est qu’ il y a des risques vraiment très grands pour l’hépatite A, qui est bien rependue dans tous ces pays, et aussi pour l’hépatite B (selon les conditions dans lesquelles on vit, où l’on mange) … donc comme on est un peu kamikaze, il vaut mieux le prendre. Pour la rage, c’est une question de choix, le problème étant les chiens errants, les chauves-souris, les singes,…). , et comme on ne va pas rester dans les grandes villes, et que l’on va sortir des sentiers battus et vu les pays que l’on traverse, il est vraiment conseillé de ce faire vacciner.

Pour toutes les autres maladies transmisent par les moustiques, le paludisme, la dengue, le chikungunya, l’encéphalite japonaise et le virus Zika, on va se parfumer avec des solutions anti-moustiques