6) Un weekend à Paris

Paris Nature Capitale

Un grand merci à Christine agricultrice qui m’a permis de participer à cet évènement.

C’est dans le cadre de l’opération Nature capitale, qu’avec des centaines de bénévoles, nous avons passé la nuit avec les Jeunes Agriculteurs à relever un défi.

Le pavés parisiens s’est donc vu transformé, en une nuit, il a changé de visage et se voit vanter la biodiversité. Ont ainsi débarqué sur les pavés parisiens, de la vigne, du blé, des féveroles, des haricots de Soissons, des bananiers, du colza, de la vigne, du blé, de la moutarde … En tout, plus d’une centaine d’espèces végétales et autant de variétés d’arbres. 

L’évènement baptisé « Nature Capitale » a été imaginé par le créateur d’art de rue Gad Weil en collaboration avec la plasticienne et paysagiste Laurence Medioni.

Pendant ce long week-end de la Pentecôte et au soir de la Journée mondiale de la biodiversité, les Champs-Elysées se sont donc transformé en un immense jardin.

Du Rond Point des Champs Elysées jusqu’à l’Etoile, 8.000 œuvres végétales de plus de 150 essences agricoles et arboricoles forment un gigantesque plateau végétal et animal de trois hectares a été déployé. Il représente la diversité des productions agricoles et forestières de la France, (Dom Tom compris) qu’il s’agisse de grandes cultures, de prairies, de légumes, d’arbres fruitiers, d’essences forestières mais aussi des plantes tropicales. L’élevage était également présent avec un échantillon des différentes races animales qu’elles soient bovines, porcines, ovines ou équines… et l’organisation d’une transhumance ovine, voire des défilés de  mode en vêtements de lin organisé par les Jeunes Agriculteurs de Normandie…


Conclusion : L’objectif de cette opération était de sensibiliser le public aux enjeux de la biodiversité et de la protection de la nature, en lien avec l’année internationale de la biodiversité. Cependant, certains estiment qu’il y a une contradiction flagrante entre cette préoccupation environnementale et la tenue d’un tel événement. La Confédération paysanne, par exemple, a exprimé son indignation face à ce qu’elle qualifie de « orgie financière ». Pour eux, il s’agit d’une mise en scène de l’agriculture industrielle, avec des fragments de biodiversité en conserve vendus aux Parisiens.

Le coût total de cette opération s’élève à 4,2 millions d’euros, sans compter les émissions de CO2 engendrées par le transport de ce vaste jardin éphémère.

Conclusion sur conclusion : En somme, bien que l’initiative ait cherché à promouvoir la biodiversité et la protection de la nature, les critiques soulignent une dissonance entre les intentions affichées et les moyens déployés. Le coût élevé et l’empreinte carbone associée soulèvent des questions sur la pertinence et la cohérence de telles actions. Il est essentiel de réfléchir à des approches plus durables et authentiques pour sensibiliser le public aux enjeux environnementaux.