Temple Wat Aham, Luang Prabang
Le temple Wat Aham, Luang Prabang, Laos signifie « Le monastère du coeur épanoui ». Bordant le Wat Visoun, ce temple était une place pour la médiation et rencontres entre la culture spirituelle et la pratique bouddhiste. La date de construction du temple fait débat. On sait qu’il y avait un wat sur le site avant que le roi Manthatourath (1817-1836) ne décide de construire le nouveau temple en 1818 (mais certains suggèrent 1822 ou 1823).
Deux tigres de stuc stylisés gardent l’entrée de la pagode, tandis que des statues de gardiens du temple Ravana et Hanuman (figures centrales de l’épopée indienne du Ramayana et de son équivalent laotien, le Phalak Phalam) se tiennent aux coins de l’avant porche. Contrairement à d’autres pagodes de Luang Prabang, il n’y a aucune décoration extérieure sur les murs de la galerie. Deux stupas font face à l’entrée du temple.
Durant la plus grande partie du XIXe siècle, le Wat Aham servit de résidence de la Sangkhalat, le patriarche suprême du bouddhisme.
Le site sur lequel le Wat Aham se trouve a une importance historique et culturelle qui découle en partie des conflits religieux et des tensions au XVIe siècle.
Le site est particulièrement plaisant à visiter, notamment pour sa généreuse végétation tropicale. Même s’il est situé à un carrefour passant, un peu dehors du coeur historique de Luang Prabang, il reste malgré tout très calme. Il est facile de s’y rendre à pied depuis la rive du Mékong.