La source de la Sals
Une belle balade à travers bois pour découvrir, une curiosité géologique régionale, la source de la Sals, la rivière salée.
La source est située sur la commune de Sougraigne, sa teneur en sel, deux fois plus élevée que celle de la Méditerranée, attirait, dès le Moyen Age, les troupeaux de moutons et les contrebandiers du sel.
Elle donne naissance à la Sals, rivière qui traverse Rennes les Bains et se jette dans l’Aude à Couiza.
Ce sont plusieurs filets d’eau salée qui lui donnent naissance. Ils s’échappent du terrain salifère au sommet cette petite vallée à 3 km environ du Pic de Bugarach.
À sa source la Sals possède jusqu’à 60 gr par litre de chlorure de sodium.
Au pont de Sougraigne, sur la route de Fourtou, la Sals a perdu la moitié de sa salinité, sous l’effet des apports d’eau douce.
Au pont de Rennes-les-Bains, avant le confluent de la Blanque, la salure de l’eau n’est plus que le quart de celle relevée à la source. À l’amont de Rennes-les-Bains, après avoir reçu les eaux venues de Bugarach la Sals ne contient plus que 1 à 2 gr de chlorure de sodium par litre d’eau. Elle reste impropre à l’arrosage des jardins.
À la saison des pluies, l’eau s’infiltrant à travers les roches du plateau dominant les sources, augmente son volume et son pouvoir érosif, elle se charge d’une plus grande quantité de sel, en même temps que d’argile rouge, ce qui donne à l’eau des griffons salés une couleur rougeâtre.
Un itinéraire de découvert « Entre sel et verre » , au cœur de la forêt domaniale de l’Eau Salée vous permet de découvrir les richesses naturelles et les trésors historiques.
Équipé de panneaux explicatifs, d’aires de piquenique, ce parcours propose une balade en forêt, facile et agréable pour comprendre les liens ancestraux entre l’homme et la nature.
Itinéraire, organisé comme une boucle, est ponctué de mobiliers d’information: chaque station est l’occasion d’aborder une page de l’histoire de ce pays surprenant.
Implantée à proximité du sentier de randonnée « Entre sel et verre« , se trouve l’atelier verrier forestier de Salines, partir à sa découverte
Communes riveraines
Arques
Population 199 habitants (1999)
Donjon du XIVe siècle, le lac d’Arques
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Bugarach
Population 176 habitants (1999)
Le Pech du Bugarach
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Camps-sur-Agly
Population 60 habitants (1999)
Le château de Camps.
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Pays de la Vallée d’Agly
Cubières-sur-Cinoble
Population 97 habitants (2006)
Les dolmens, un oppidum, un petit pont romain, une église à la forme étonnante orientée Sud/Nord, des anciens canaux d’irrigation.
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Fourtou
Population 74 habitants (2022)
Nombreuses sources et une très belle cascade au lieu dit « Le Paregot » La cascade du vieux moulin.
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Rennes-les-Bains
Population 159 habitants (1999)
Ses sources chaudes (bains forts, bains doux, source de la Reine), ses thermes, sa piscine et son espace forme et bien-être, le fauteuil du diable, sa fontaine des amours …
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Sougraigne
Population 85 habitants (2009)
Domaine de l’eau salée, avec la source de la Sals et les fours verriers de Salines
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La Sals et non la Salz
En 1559, dans le livre des reconnaissances de la seigneurie de Bugarach, Sougraigne et Lavaldieu (A.D 11 : 7J48), la rivière est désignée sous les noms de « l’Aygue salade » ou de « Rivière salade ».
L’abbé Sabarthès auteur du « dictionnaire topographique du département de l’Aude » paru en 1912, signale que dans les recherches du diocèse d’Alet de 1594, elle est désignée tantôt sous le nom de « Rivière salade » tantôt sous celui de la « Salz ».
Mais dans ce document consulté aux archives départementales (AD 11 : 26C3) on s’aperçoit que son auteur utilise aussi bien la lettre « s » que la lettre « z » en fin de mot là où, aujourd’hui, nous employons le « s » pour marquer le pluriel ou signaler le son « s » ; ainsi l’actuel village de Rennes-les-Bains est désigné sous le nom de les Baingz qui, curieusement, est devenu les Baingsdans le même dictionnaire topographique de 1912.
« Sals » est un nom d’origine occitane qui lorsqu’il est prononcé fait bien apparaître le son final « s » ce qui ne serait pas le cas s’il se terminait par un « z ». C’est dans des ouvrages parus au XIXe siècle que la graphie fautive « Salz » apparaît sous la plume d’auteurs francophones, étrangers à la région et victimes, probablement complaisantes, d’un rapide rapprochement avec le terme allemand « Salz » qui signifie sel.
La graphie « Sals » conforme à la prononciation locale, ancestrale et actuelle du nom de la rivière salée est celle qui a été retenue sur le cadastre napoléonien pour l’ensemble des communes qu’elle traverse. C’est celle que nous emploierons. Il serait souhaitable qu’elle soit adoptée par les administrations locales, départementales et nationales.