"En Vrac"

Murmure d’une ville

Les graffitis ont cette magie particulière : ils transforment un mur, un coin de rue en galerie à ciel ouvert, en espace de réflexion ou de confrontation. Chaque mot, chaque dessin, devient une fenêtre sur une pensée, un ressenti, un cri ou une poésie. Ce graffiti inconnu, à travers sa simplicité, nous rappelle que la folie est souvent la dernière flamme de ceux qui refusent de s’éteindre doucement. Et c’est là la beauté des graffitis : ils ne se contentent pas d’embellir les murs, ils embellissent l’esprit, éveillent des réflexions, et parfois, changent des vies.


Les graffitis sont souvent les murmures d’une ville, des cris d’âme gravés à même le béton. « Parce que sans folie il ne me reste plus rien » résonne comme une confession vibrante, une vérité jetée au monde sans filtre. Cette phrase, écrite dans l’anonymat, parle d’un équilibre fragile, celui qui repose sur l’intensité de la vie, sur ce grain de folie qui donne du relief à l’existence. Elle capture une réalité que beaucoup ressentent sans pouvoir la formuler : l’idée que sans passion, sans excès, sans cet élan parfois irrationnel qui nous pousse à aller au-delà de nous-mêmes, la vie peut devenir terne, presque vide. C’est une ode à l’intensité, une rébellion contre la monotonie, une invitation à oser, à s’autoriser des débordements créateurs.


Depuis quelques années, dans des destinations prisées à travers le monde, des graffitis hostiles aux touristes apparaissent sur les murs des centres-villes.

À la croisée de l’expression artistique et de la revendication politique, ces messages traduisent une tension croissante entre les habitants et l’industrie touristique.

Article sur graffitis anti touristes à Barcelone


Luego Existo – Alors J’existe fait partie d’une des phrases que je préfère.
Elle me rappelle une locution latine signifiant « Cogito, ergo sum » – « Je pense, donc je suis« , employée par le philosophe et mathématicien René Descartes, il y eu aussi une variante dans les Méditations métaphysiques : »ego sum, ego existo » – « je suis, j’existe ».
Ou aussi aux stickers « J’EXISTE« , et « JE SUIS PARTOUT«  de Thierry Jaspart qui préfère coller des petits autocollants faciles à ôter.

Decouvrir le Street Art du quartier Gràcia Barcelone