Les oiseaux de Bangkok
Les rues autour de Soi Charoen Krung 28, quartier de Bangrak regorge de street art, mais ils ne sont pas facile à trouver.
En levant les yeux on peu voir de grandes peintures murales d’oiseaux, d’autres peintures sont dispersées dans des ruelles étroites et anonymes.
Il y a beaucoup à découvrir autour de la galerie d’art Speedy Grandma.
C’est oiseau, a été réalisé par Mue Bon artistes indépendants, très populaire à Bangkok, son Pukruk est visible partout et fait même des apparitions dans le monde entier, notamment à Londres, Penang, Tokyo et Melbourne.
Mue Bon a grandi dans les bidonvilles de Thonburi, du côté Ouest du fleuve de Bangkok, son logo est un crâne avec des oreilles de souris
Comme de nombreux artiste de rue Mue Bon, c’est joint en octobre 2018, au mouvement « Wings of Paradise » afin attirer l’attention sur la destruction des forêts tropicales © Greenpeace
Plus d’infos sur le mouvement « Wings of Paradise »
En dessous du Pukruk l’oiseau Mue Bon se trouve une oeuvre de l’artiste coréen Daehyun Kim.
Ce travail rappelé les oeuvres de Moonassi, de son vrai nom Kim Daehyun, né à Séoul en 1980, dessinateur illustrateur sud-coréen spécialisé dans le dessin traditionnel est-asiatique. Son pseudonyme lui vient d’un propriétaire d’un café, où il vendait un petit essai en 2006 et qui l’appelait ainsi.
Moonassi est de la contraction de deux mots coréens‘無 Moo (qui signifie vide ou rien) et 나 Na (qui signifie ego).
Par ce surnom, l’artiste veut se voir comme un ego vide qui pourrait contenir tout ce qui se trouverait dans l’esprit de n’importe qui. Dès 2007, il commence à exposer et co-exposer dans des musées à travers le monde.
Voir des illustrations de Moonassi
Juste en face une Oeuvre de l’artiste roumain Saddo sûrement peinte sur le thème, « Wings of Paradise ».
Il y a une dizaine d’années, Saddo sortait d’une école de graphisme et ne savait pas vraiment ce qu’il voulait faire de sa vie. Alors il a pris le large (direction Boston) et est revenu quelques temps plus tard, gonflé par l’inspiration et l’envie de créer.
Avec quelques potes créatifs, il fonde The Playground, l’un des premiers collectifs d’art roumain.
Leur ambition : pousser les murs des galeries d’art et démocratiser la création sous toute ses formes, sans contraintes, sans prétention et sans attentes.
Rien que le plaisir de jouer avec leurs bombes.Très vite, Saddo est repéré par le monde du street art.
Depuis qu ‘il est gamin, il se gave de bds, de films d’horreurs, de romans de science-fiction et de fantaisie qui imprègnent son style à la fois romantique et burlesque.