
Vientiane Laos
Vientiane, une capitale à dimension humaine
Contrairement aux idées reçues, Vientiane n’a rien d’une grande métropole effervescente. Dès mon arrivée, j’ai découvert une ville à taille humaine, paisible et empreinte d’histoire. Je m’y suis tout de suite senti bien.
Notre Guest House, le Mali Namphu Hotel, choisi par Cricri, était idéalement située à quelques pas du centre-ville et des berges du Mékong. L’architecture coloniale, les ruelles paisibles, les senteurs enivrantes et les sons de la ville invitaient à la découverte. Si Vientiane n’est pas la plus animée des capitales d’Asie du Sud-Est, elle est pourtant fascinante par les influences croisées qui ont marqué son histoire.
Premiers pas dans la ville
À peine arrivé(e) à 18h30, je dépose mon sac dans la chambre et file explorer le centre-ville. Le temps alloué à Vientiane me semble déjà trop court. Heureusement, notre hébergement est proche des principaux monuments et édifices d’intérêt.
Dès nos premiers pas, nous sommes frappé(e)s par la tranquillité des lieux et la rare fréquentation touristique. À seulement cent mètres, nous rejoignons la place de la Fontaine, un petit havre de paix où nous savourons de délicieux cocktails et un excellent repas au Namphou Park Bar & Restaurant. La soirée est rythmée par des chants et des danses traditionnelles laotiennes, un spectacle envoûtant qui nous plonge immédiatement dans la culture locale.
Après ce moment agréable, nous prenons la direction des rives du Mékong pour profiter de la fraîcheur du soir. Là, nous découvrons le parc Chao Anouvong, où trône la statue du roi éponyme, offrant une vue imprenable sur le palais présidentiel. L’ambiance est animée, et nous sommes amusé(e)s de voir des dizaines de personnes participer à un cours d’aérobic en plein air, une scène à la fois surprenante et typique de l’Asie.
Nous poursuivons notre balade jusqu’au marché de nuit, où l’effervescence contraste avec la sérénité du reste de la ville. L’occasion de flâner entre les étals et de découvrir le Wat Xieng Nyeun et le Wat Mixai, deux temples paisibles nichés en plein cœur de Vientiane.
Nous prolongerons notre visite vers le marché de nuit ou nous découvrirons le temple « Wat Xieng Nyeun » et le temple « Wat Mixai«
Vientiane est une ville à part. Contrairement à d’autres capitales asiatiques souvent frénétiques, ici, tout semble plus lent, plus détendu. L’atmosphère y est chaleureuse et accueillante. Et pourtant, avant d’arriver, je n’avais pas d’attentes particulières.
À Vientiane, le temps s’écoule différemment, au rythme d’une capitale qui semble ignorer la mondialisation. Authenticité est sans doute le mot qui la définit le mieux. C’est un endroit où j’aurais aimé rester plus longtemps, me laisser porter par sa douceur et son histoire. Le Laos est un pays énigmatique, fascinant, où chaque instant semble suspendu.















Les Français ont peut-être quitté le Laos il y a plus de 60 ans, mais leur héritage culinaire est toujours bien présent. On trouve des crêpes dans les kiosques de rue, des boulangeries aux parfums familiers et des restaurants servant des plats typiquement français. Pourtant, ce n’est pas pour cela que je suis venu au Laos. Et il faut dire que la manière dont certains établissements en font la promotion est pour le moins extravagante.

Malgré la chaleur écrasante, nous poursuivons notre marche sans la moindre pause. Nous arrivons enfin au marché de Khua Din. Curieux de goûter à quelques mets exotiques, je m’apprête à me laisser tenter… jusqu’à ce que mon enthousiasme soit refroidi par l’armada de mouches festoyant sur les étals. L’endroit, bien que typique, ne me laisse pas un souvenir impérissable.
Ce que nous ignorions alors, c’est qu’à l’arrière de ce vieux marché se trouvait le Talat Sao, un vaste complexe divisé en deux parties : d’un côté, un centre commercial moderne et climatisé, et de l’autre, le Morning Market, plus traditionnel. Un détour qui nous aurait permis de faire une pause bienvenue.














La découverte du Bouddha Park
Le lendemain, nous partons à la découverte de l’un des lieux les plus étonnants de Vientiane : le Bouddha Park. Pour y accéder, il nous faut prendre la ligne de bus 14, ce qui s’annonce déjà comme une petite aventure. Le trajet est une immersion totale dans la vie locale, loin des circuits touristiques classiques.
La gare routière, située à proximité du marché, est en effervescence. Nous nous faufilons entre les tuk-tuks avant de repérer le bus n°14, qui assure des départs toutes les 15 minutes. Parfait, nous embarquons en direction du Bouddha Park, également connu sous le nom de Wat Xieng Khuan, situé à environ 25 km de la ville.


Il est 9h30 nous arrivons « Bouddha Park« , vu les éloges que lui font les internautes ou les sites internet je pense que l’on ne dois pas être déçu.
11h30 on a déjà fini la visite même si les sculptures peuvent paraître originales, j’ai aimé sans plus. Et pourquoi ?
Juste en face le Parc, l’abris bus, retour au centre. pendant le trajet on passera devant le pont de l’amitié.
Par un pur hasard, au centre d’un rond-point, nous découvrirons un vestige de l’ancienne Vientiane, le stûpa That Dam.

un peu plus loin notre estomac nous demandera de faire une pose. On se restaurera dans un petit restaurant laotien sans prétention, un petit boui boui comme je les aime. si petit… qu’il pourrait passer inaperçu!
La décoration est assez sobre et froide, la carte écrit uniquement en Laotien, mais on a eu droit à une petite explication en anglais, ce qui nous a servi à rien, pas facile, mais comme a la roulette on verra bien. Il est vrai que coté nourriture …
Le choix semblait important sur l’unique carte. Sûrement de la soupe, des brochettes, du canards, du poulets, du boeufs, des crevettes. … Seul le résultat compte, on s’est délecté.
Je garderais comme souvenir cette « vielle dame » avec sont sourire et sa gentillesse qui nous a offert un the à la fin du repas, de la déco très simple, sobre et authentique avec une pub Coca, les glaçons servis dans un bol en plastique et le bruit du gros ventilateur. J’ai vraiment adoré












Après ce super repas, nous continuerons à flâner le reste de la journée dans Vientiane, mais cette fois en tuk-tuk plutôt qu’à pied.
Tricycles motorisés et chauffeur engagé
Notre agréable chauffeur, fan du Che, nous guidera à travers la ville pendant plus de trois heures, le tout pour moins de 7 €/chacun.
Première étape : le Palais présidentiel, situé sur l’avenue Lane Xang. Avant d’y arriver, nous passerons devant le Vat Phra Kèo, ancien temple royal qui abritait autrefois le célèbre Bouddha d’émeraude (désormais à Bangkok). Aujourd’hui reconverti en musée, nous n’y entrerons pas, mais son architecture extérieure, avec ses ornements de style siamois et son toit à plusieurs niveaux, mérite un coup d’œil.
Nous poursuivons ensuite avec la visite incontournable du Wat Sisaket, un temple unique en son genre. Entouré d’un beau jardin, il abrite des milliers de statues de Bouddha, nichées dans des alcôves tout autour de son cloître. Contrairement à d’autres temples de Vientiane, celui-ci a survécu à l’invasion siamoise de 1828, ce qui en fait le plus ancien temple encore debout de la capitale.
À l’autre extrémité de l’avenue Lane Xang, nous atteignons le Patuxai, surnommé l’« Arc de triomphe laotien ». Construit dans les années 1960, il rappelle l’Arc de triomphe de Paris, mais avec des décorations bouddhistes et laotiennes distinctives. Une montée jusqu’au sommet permet d’avoir une belle vue panoramique sur Vientiane.
Vers le That Luang, le cœur spirituel du Laos
Nous poursuivons notre trajet jusqu’à une immense esplanade, où se tient chaque année, lors de la pleine lune du douzième mois lunaire (généralement en novembre, parfois en octobre), le célèbre festival du That Luang. Cet événement rassemble des milliers de fidèles qui viennent déposer des offrandes et participer à des processions nocturnes aux chandelles.
Sur cette esplanade se dresse l’imposant Pha That Luang, également appelé le « Grand Stupa », le monument bouddhiste le plus important du Laos. Son stupa doré, haut de 44 mètres, symbolise à la fois la souveraineté laotienne et la spiritualité bouddhiste. Il est entouré d’un grand cloître et de plusieurs structures religieuses.
Autour du Pha That Luang, on trouve plusieurs temples et édifices remarquables :
- Le Wat That Luang Tai, situé au sud du stupa, où les moines pratiquent des cérémonies et rituels quotidiens.
- Le Wat That Luang Neua, au nord, qui sert de résidence principale au patriarche bouddhiste du Laos.
- La statue du roi Setthathirat, souverain du royaume de Lan Xang et fondateur du That Luang au XVIe siècle.
- La salle de congrès bouddhiste Hor Dhammasabha, construite pour les célébrations du 450e anniversaire de Vientiane.
Une balade entre spiritualité et vestiges coloniaux
Tout au long de notre promenade, nous croiserons de vieilles maisons coloniales restaurées, vestiges d’une époque où Vientiane portait encore l’empreinte de l’élégance architecturale française. Certaines sont devenues des bureaux administratifs, d’autres des hôtels ou des cafés au charme désuet.
Ce tour en tuk-tuk nous aura permis de voir l’essentiel de Vientiane, entre son héritage bouddhiste, son architecture coloniale et ses monuments emblématiques. Une manière idéale de découvrir la capitale laotienne sans trop se fatiguer sous la chaleur accablante.
Le soir nous sommes retourné “Namphou Park » la place de la fontaine, j’aurais préférer aller jusqu’au marché de « Ban Anou », marché en plein air qui propose une cuisine laotienne, mais Cricri et je vais dire moi aussi étions assez fatigué, je n’ai pas insisté et je me le réserve pour une autre fois.
IL faut savoir que le marché de « Ban Anou » tout les stands sont consacré exclusivement aux plaisirs gustatifs
Bien entendu nous sommes retourner une dernière fois au marché de nuit night Market ou compensation, j’ai pu dépenser mon argent en foulard de soie, et j’ai pu admirer le coucher de soleil sur le Mékong, coucher de soleil très colorés qui font du ciel une toile outrageusement colorée.

