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La manzana de la discordia – Barcelone
La manzana de la discordia (catalan : L’illa de la discòrdia).La raison de cet usage, découle du double sens de manzana signifiant à la fois « pomme » et « pâté de maisons » en espagnol.Constituée d’un ensemble de bâtiments modernistes le long du Passeig de Gràcia, entre les rues d’Aragó et de Consell de Cent.Cette île représente un exemple des contrastes entre les différentes tendances architecturales de l’époque.Au numéro 35 de cette rue, on trouve la Casa Lleó Morera de Domènech i Montaner, un peu plus loin, la Casa Amatller conçue par Puig i Cadafalch, et enfin la Casa Batlló, œuvre de Gaudí.Le nom de la « Pomme de la Discorde » (issu de…
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Arènes La Monumental Barcelone
Les arènes Monumental ou Plaza de Toros Monumental de Barcelona ont été construites avec une façade néo-mudéjar et byzantine flamboyante, et ornées d e carreaux ibériques bleu et blanc. Elle a été achevée en 1916L’arène remplit l’espace d’un bloc entier de maisons. C’est en fait la dernière arène de tauromachie de Catalogne. En 2014, un projet est proposé par le Qatar visant à transformer ces arènes en une mosquée de quarante-mille places, avec un minaret de trois cents mètres de haut projet abandonné. La Monumental abrite également « le Musée de la tauromachie de Barcelone ». Ouvert pendant la saison des corridas, ce musée propose une très belle collection propre à la tauromachie: fers…
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Le quartier chinois de Barcelone
Un quartier chinois de Barcelone qui aurait crû ! En plein cœur de Barcelone, près de l’Arc de triomphe, les rues sont remplies de boutiques asiatiques. Supermarchés, agences de voyages, magasins divers, vêtements, et salons d’esthétique ….. y sont implantés, vraiment tout le nécessaire pour vivre, manger et boire comme en Chine. Moi j’appellerais ça le quartier asiatique, il y a beaucoup de chinois, mais aussi des vietnamiens, des thaïlandais ou même des philippins. Bien sur rien à voir avec les quartier chinois que l’on a connu dans certaine ville asiatique, c’est beaucoup plus ordonné et aucun étal. Sans omettre la Casa Calvet qui rend hommage au baroque catalan, construite…
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Casa Ramon Casas Barcelone
La « maison » appartenait à l’artiste peintre, dessinateur et designer, Ramon Casas l’un des artistes les plus emblématiques du modernisme catalan Comme de nombreux membres de la haute bourgeoisie barcelonaise, il a voulu montrer sa richesse en construisant une maison sur le Paseo de Gracia. L’architecte Antoni Rovira y Rabassa, a été chargé de la conception du bâtiment. Un seul bâtiment, la Casa Codina, conçue par le même architecte en 1898, sépare cette résidence de La Pedrera de Gaudí. Le bâtiment est constitué d’un sous-sol et de quatre étages, l’artiste avait son atelier au rez-de-chaussée.La façade est magnifiquement exécutée en pierre sculptée. L’étage principal ou noble comporte des tribunes latérales tandis…
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La Casa Codina
L’emplacement de la Casa Codina est un véritable trésor caché juste à côté de La Pedrera sur le Passeig de Gràcia à Barcelone. Construit en 1898 par l’architecte Antoni Rovira i Rabassa, ce bâtiment moderniste présente une façade symétrique ornée de grandes fenêtres et de balustrades en pierre inspirées par la nature. La propriété se divise en deux parties distinctes : le niveau inférieur arbore une esthétique sobre, tandis que la décoration florale prend vie dès que l’on regarde vers le haut, rappelant le mouvement moderniste. Le balcon du niveau supérieur offre une vue imprenable et ajoute une touche de charme à l’ensemble. Depuis 2015, Casa Codina accueille la bijouterie…
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Les lampadaires-bancs de Barcelone
À Barcelone, l’art ne se limite pas aux musées ou aux façades des palais modernistes. Il se glisse jusque dans les trottoirs, les bancs, les grilles, les lampadaires. Dans cette ville où l’ornement devient fonction, le mobilier urbain a été érigé au rang d’art par quelques grands noms du modernisme catalan. Parmi eux : Pere Falqués i Urpí, l’architecte municipal de la ville au tournant du XXe siècle. Deux de ses créations emblématiques incarnent cette fusion parfaite entre esthétique et utilité publique : la Farola-banco de l’Avinguda Diagonal et les lampadaires-bancs ondulants du Passeig de Gràcia. Pere Falqués, le maître du mobilier urbain moderniste Né en 1850, Pere Falqués n’a…
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Les lampadaires du Cinc d’Oros
Un chef-d’œuvre moderniste déplacé En 1907, dans le cadre de l’urbanisation accélérée de l’Eixample, la municipalité de Barcelone entreprend le réaménagement du grand carrefour entre l’Avinguda Diagonal et le Passeig de Gràcia, à l’époque l’un des points névralgiques de la ville nouvelle. Ce projet ambitieux est lancé en hommage à Francisco Pi i Margall, président éphémère mais influent de la Première République espagnole. Pour l’occasion, la ville fait appel à Pere Falqués i Urpí, architecte municipal déjà célèbre pour avoir dessiné l’année précédente (en 1906) les 31 bancs-lampadaires du Passeig de Gràcia, chefs-d’œuvre de mobilier urbain moderniste. Un carrefour devenu légende : le « Cinc d’Oros » Avant même l’intervention…