Le pont de l’amitié

Passage du Pont de l’Amitié et arrivée au Laos

Après cette dernière nuit à Nong Khai, nous nous sommes levés tôt pour prendre un bus en direction du Pont de l’Amitié lao-thaïlandaise. Ce pont emblématique enjambe le Mékong, reliant la ville thaïlandaise de Nong Khai à Vientiane, la capitale du Laos.

Une fois arrivés au poste-frontière, nous avons entamé les formalités d’immigration. Côté thaïlandais, tout s’est déroulé rapidement, et nous avons ensuite pris la navette officielle (payante) qui traverse le pont en quelques minutes. En posant le pied au Laos, nous avons immédiatement ressenti une atmosphère différente : plus calme, plus détendue, et marquée par l’influence coloniale française encore visible dans certains bâtiments et panneaux bilingues.

Nous voilà officiellement au Laos, prêts à poursuivre notre aventure vers de nouvelles découvertes !

À propos du Pont de l’Amitié lao-thaïlandaise

Le Pont de l’Amitié lao-thaïlandaise, également connu sous le nom de Mittaphap Bridge, est un pont transfrontalier qui relie Nong Khai (Thaïlande) à Vientiane (Laos).

• Longueur : 1 170 mètres
• Inauguration : 8 avril 1994
• Utilisation : Routier et ferroviaire (avec une voie ferrée centrale)
• Voies piétonnes : Deux passages de 1,5 m de large, mais interdits aux piétons (une navette assure le transport entre les deux postes frontaliers).
• Fait intéressant : le sens de circulation change sur le pont !
  En Thaïlande, on roule à gauche, tandis qu’au Laos, la circulation se fait à droite (héritage de la colonisation française). Des feux de signalisation et une transition bien orchestrée permettent d’effectuer ce changement en douceur.

Bien qu’il existe plusieurs ponts de l’amitié entre la Thaïlande et le Laos (comme celui de Savannakhet), ce premier pont est le plus emblématique et a marqué un tournant historique dans les échanges entre les deux pays. Avant sa construction, la traversée du Mékong se faisait uniquement par bac.

Premier contact avec Vientiane : Une ville paisible au bord du Mékong

À peine sortis du poste-frontière, nous avons pris un tuk-tuk en direction du centre-ville de Vientiane, à environ 20 minutes de route. Comparée à la frénésie de Bangkok ou à l’animation de Hanoï, la capitale laotienne nous a tout de suite semblé calme et détendue, avec ses larges avenues bordées d’arbres, ses bâtiments à l’architecture coloniale et ses nombreux temples bouddhistes.

Notre premier arrêt fut notre hébergement pour la nuit, une petite guesthouse au charme authentique, où nous avons posé nos sacs avant de partir explorer la ville.