Les Villages abandonnés

villages abandonnés de France

On a l’habitude des vous présenter les plus beaux villages à l’instar des villages du sud de la France ou des villages de Bretagne mais il existe aussi des villages fantômes ! En France, on en compte plusieurs dizaines. Des communes abandonnées pour diverses raisons : exode massif, ravages de la guerre ou encore construction d’un barrage… Des hameaux qui témoignent du passé de notre pays. Des lieux flippants plus ou moins qu’il est la plupart du temps possible de visiter, tranquillement, loin de l’affluence des grandes villes et de leurs monuments propices aux longues files d’attente…

1.Village fantôme” de Pirou
la Manche

Le village abandonné de Pirou c’est fini. 2 ans après ma visite, les engins de chantier ont entamé le mardi 22 novembre 2016 la démolition des 70 maisons jamais achevées et laissées à l’abandon depuis plus de 20 ans dans cette commune du Cotentin.

2.Goussainville
Île-de-France

À quelques kilomètres de Paris se trouve le village de Goussainville, ou du moins ce qu’il en reste. Le centre historique du hameau qui comprenait autrefois plus de 30 000 habitants n’est plus que ruines, châteaux et maisons, tous abandonnés.

3.Oradour-sur-Glane
Haute-Vienne

Un village martyr (Juin 2014)
Tristement célèbre pour le massacre qui y fut perpétré pendant la Seconde Guerre mondiale, le village a été conservé à des fins mémorielles. Il fut ainsi décidé de construire un nouveau bourg à proximité, qui compte aujourd’hui plus de 2400 habitants.

4.Courbefy
Haute-Vienne.

Un village Qui pleure son sulfureux milliardaire coréen (juin 2014)

Le village abandonné de Courbefy
Ce petit village est situé au Sud de la Haute-Vienne, à une cinquantaine de kilomètres de Limoges. Il illustre hélas à merveille le syndrome de la désertion des campagnes Françaises, les jeunes générations préférant déménager dans les grandes agglomérations. Le hameau, qui compte aujourd’hui une vingtaine d’habitations réparties sur une dizaine d’hectares, a connu plusieurs vies. Le village initial est vieux de plus d’un demi-millénaire, il abritait même une forteresse médiévale qui fut détruite au XVIème siècle, si l’on en croit la page Wikipédia consacrée à Courbefy. Ces dernières décennies, la vie du hameau, qui fut un village de vacances dans les années 1980 après avoir été déserté par ses habitants, a été pour le moins tumultueuse. Le village serait t’il hanté ?

5.Aurelle
Aveyron

Situé sur une arrête rocheuse, dans un site exceptionnel, le village d’Aurelle mérite une visite.
Au X° s., le château d’Aurelle étendait sa domination sur les 5 communes alentours (Lunet, les Crouzets, St Martin de Montbon, Naves d’Aubrac, Verlac). Cette importante seigneurie, possession de la puissante famille des Canilhac, érigée en baronnie au XIII° s., connaît pendant la guerre de Cent ans, routiers, épidémies et destruction de l’église romane en 1382, sur ordre du seigneur de Canilhac, baron d’Aurelle.
La chapelle actuelle est rebâtie l’année suivante dans le style roman et sur un même plan simple : nef unique et chœur droit terminé par un abside semi circulaire, couronnée par un clocher-peigne.
La toiture de schiste envahie par la végétation et le four ont été restaurés dans les années 80 par l’association des amis d’Aurelle.
A partir du XIXe siècle, les habitants émigrent vers les capitales régionales, Paris et l’Argentine où ils fondent, avec d’autres aveyronnais, la ville de Piguë.
Le dernier habitant quittera Aurelle en 1948. On ne peut accéder au village que par des chemins pédestres.

6.Mariaud
Alpes-de-Haute-Provence

Nombre d’habitants selon le dernier recensement : 19 (en 1968)

Ce village fut classé parmi les anciennes communes en 1987. Victime d’un exode rural massif, il est malheureusement apparu dans l’actualité en mars 2015 quand le vol 9825 de la Germanwings s’écrasa à proximité.

7.Le Poil
Alpes-de-Haute-Provence

Jadis, ce village comptait quelques 300 poilus. Aujourd’hui, après une épilation massive, il n’y a plus personne. Les habitants, qui cultivaient la vigne, sont tous partis, laissant le hameau à l’abandon. Une association a depuis repris les choses en main et a rénové plusieurs bâtiments.

8.Châteauneuf-lès-moustiers
Provence-Alpes-Côte-d’Azur

Abandonné dans les années 30, Châteauneuf est un village fantôme situé dans les gorges du Verdon. Si le lieu est déserté, les pierres témoignent de l’histoire de cet endroit marqué par la guerre de 14/18, qui a tué 19 jeunes de la commune. Par la suite, des changements de voies de circulation ainsi que le départ des jeunes vers le bas pays ont poussé les quelques habitants restant à quitter définitivement le village. Malgré un projet de reconstruction en village d’artistes, les habitants des hameaux alentours ont souhaité conserver le village comme lieu de mémoire des gens du haut pays. De ce village totalement vide, il ne reste que des ruines, une tour du château, d’anciennes maisons et des ruelles où l’on se balade pour profiter du calme d’une balade loin des touristes des Alpes-Maritimes.

9.Brovès
Var

Longtemps habité par quelques 300 personnes, le petit village de Brovès situé dans le Var en comptait encore près d’une centaine à la fin des années 1960. Mais au début des années 1970, le chiffre est passé à zéro, du jour au lendemain. Nulle épidémie ou enlèvement mystérieux en cause : le village a été évacué suite à la création du vaste camp militaire de Canjuers, qui est aujourd’hui encore un immense champ de tir de l’armée. Laissé à l’abandon, le village est désormais une zone interdite au public. Une route départementale passe à quelques dizaines de mètres, mais si vous voulez éviter les ennuis avec les militaires locaux, il est déconseillé de s’y arrêter, et plus encore de tenter d’aller visiter l’ancien village de Brovès…
Vous pouvez apprécier les contours et la localisation de ce hameau sur cette vue satellite :

10.Celles
Hérault

Il y a 50 ans, Celles, dans l’Hérault, était voué à être englouti par un lac artificiel. Une fois ses habitants expropriés, le bourg est finalement préservé, juste au bord de l’eau, mais il reste inhabité.

Septembre 2019
Celles, reprend vie

C’est un village en ruine sur les rives ocre du lac du Salagou qui aurait dû être englouti il y a 50 ans. Ce bourg, Celles, c’est une église, une mairie et une seule habitante. Pour le moment. Le faire renaître de ses cendres, est le projet que porte depuis 25 ans la maire, Joëlle Goudal. « C’est le retour de la vie à Celles ! », s’exclame-t-elle, car trois familles viennent de signer leur bail.  Articles du Midi Libre

11.Hameau de Marmorières
Aude

Marmorières, qui devait constituer jadis une certaine agglomération, n’est plus aujourd’hui représenté que par des ruines. Située sur un mamelon, une vieille église romane est ce qui reste de mieux conservé.

12.L’île de la Nadière
Aude

l’île oubliée du littoral
Ancien village de pecheurs, sur l’étang de Bages-Sigean, minuscule terre à peine émergée, dont l’histoire est passionnante est une table rocheuse qui émerge à peine des eaux de l’étang de Bages dans l’Aude en Occitanie.

13.Périllos
Pyrénées-Orientales

Situé dans les Corbières en Pyrénées, le village de Périllos a été abandonné en 1970, après avoir accueilli une centaine d’habitants au XIXème siècle. Pourtant, le village possède un charme fou, de belles maisons en pierre et une vue sur les montagnes. Contrairement à d’autres, ce village fantôme est remarquablement conservé et semble figé dans le temps. Certains visiteurs s’y rendre pour visiter la chapelle Sainte-Barbe ainsi que l’église romane Saint-Michel qui date du XIIème siècle, et qui contient encore un Christ de la fin du XIXème siècle, une statue de l’enfant Jésus et de St Joseph du XVIIIème.

14.Casenoves
Pyrénées-Orientales

Village catalan abandonné au pied des orgues d’Ille-sur-Têt.
Casenoves signifie « Les maisons neuves » en catalan.
Ceci fait référence au fait que le village a été créé par regroupement de familles autour de son église plus tard qu’Ille sur Têt, sa proche voisine.
Casenoves est un village ruiné qui était peuplé durant le Moyen-âge.
L’abandon du village sera définitif vers 1644, la peste en 1632, sa situation frontalière avec la France, les évènements militaires de 1640 ont précipité ces départs.

15.Corbère de Dalt
Pyrénées-Orientales

Le village de Corbère de Dalt sera complètement abandonné qu’à partir du début du XXeme siècle.
Quelques rares indications chiffrées permettent de penser qu’au moyen-âge, le village fortifié n’excédait pas la centaine d’habitants. A son apogée, avant d’être progressivement abandonné, Corbère de Dalt a du compter une cinquantaine de maisons.
Le dernier occupant du village de Corbère de Dalt, dans les années 1950 1960, était une femme surnommée  »la Bousague »

16.Roquevert
Pyrénées-Orientales

Il n’y a trop rien à voir sur place, mais si vous tenez à vous y rendre les ruines de Roquevert nous apprend que le lieu a été abandonné il y a fort longtemps, probablement bien avant la révolution française. Il n’en reste qu’une partie du mur occidental, sur un piton du plateau de Sequerre, où on a une vue directe sur une tour rectangulaire, au Nord-Est.

17.Comes
Pyrénées-Orientales

Comes est un village en ruines qui se trouve à environ 1h30 de marche du village d’Eus (accès au sentier à pied directement de la casa ilicia). Ce sentier de garrigues méditérranéennes est très aérien, il offre une panorama exceptionnel sur le massif du Canigou et des Pyrénées orientales.

18.Les Horts
Pyrénées-Orientales

Etymologie Les Horts, ce sont « les jardins », c’est un mot qu’il faut rapprocher du mot français « Horticulture ». Une source vive arrosait encore au début du siècle les terrains alentours.
En 1791 on y comptait 9 familles. L’administration du village était faite par un batlle et un unique consul. Les Horts ont été réunis administrativement à Serdinya en 1822 suite à son dépeuplement.
Le village fut défınitivement abandonné en 1850 à cause de la disette.

19. Hameau d’En
Pyrénées-Orientales

Certaines maisons sont en cours de restauration, tandis que d’autres ne sont plus que des pans de murs assaillis par les ronces. On y trouve aussi un ancien lavoir, mais le plus beau son église plantée sur le plateau à environ 1000 mètres d’altitude.