Celles, Hérault.
Situé dans l’Hérault, aux abords du lac du Salagou, le village de Celles n’a pas été abandonné en raison de l’exode rural, mais pour des raisons liées à la politique énergétique.
Celles, un endroit charmant, qui offre un paysage pittoresque et l’idée de passer quelques jours de repos dans les environs ne peut qu’attirer. Les habitants devaient certainement apprécier la tranquillité de cet endroit, et ils auraient sûrement souhaité continuer à vivre leur vie paisible.
Dans les années 1960, ce village (déjà peu peuplé) a été exproprié dans le cadre de la construction du barrage du Salagou. Initialement condamné à être complètement submergé, Celles a été préservé lorsque les autorités ont décidé de limiter la hauteur des eaux à 139 mètres (au lieu des 150 mètres initialement prévus).
C’est à la fin des années 60 que ce village (déjà pas surpeuplé) est exproprié dans le cadre de la mise en l’eau du barrage du Salagou. Dans un premier temps condamné à une immersion totale, Celles « survécut » quand il fut décidé que la hauteur des eaux ne dépasserait pas 139 mètres (au lieu des 150 initialement prévus).
Cependant, le village, qui a finalement échappé à la submersion grâce à l’abandon de la deuxième phase du projet, pourrait maintenant retrouver une nouvelle vie après des décennies de négligence des autorités. Mais rien n’est certain, car cela fait maintenant deux décennies que la concrétisation du projet est en attente… Et la restauration s’annonce difficile, car comme le montrent les images satellites ci-dessous, seuls les murs extérieurs des maisons sont encore debout ; les murs intérieurs, les cloisons et les aménagements ont été affectés par le temps, les conditions climatiques et le manque d’entretien.
Reportage réalisé par France 3 pour en découvrir davantage sur l’histoire du village de Celles, et de son abandon forcé et qui s’est révélé finalement inutile :
Robert Enrico y a tourné son film, Zone Rouge, en 1985.