A wall stucco of the Portuguese ambassador
L’ambassade du Portugal a ajouté du caractère au quartier en plein essor de Charoenkrung, car elle présente désormais le travail du célèbre artiste portugais Alexandre Farto, alias Vhils, surnommé » Scratching the Surface » sur le mur de l’ambassade.
Vhils est connu pour avoir installé d’incroyables sculptures murales dans le cadre de son projet Scratch the Surface à plusieurs endroits à Lisbonne et à Londres.
Il a passé cinq jours en février 2017 à appliquer sa technique révolutionnaire sur l’un des murs blanchis à la chaux de l’ambassade.
Le stuc est un enduit à la chaux. Cet enduit est très similaire au tadelakt.
La chaux utilisée dans le stuc est dite aérienne. L’enduit est un mélange de chaux et de charges et de pigment. Ces charges peuvent venir du sable, de la poudre de marbre ou de la poudre de brique. On peut aussi y intégrer des liants. C’est pour toutes ces raisons que le stuc est le matériau parfait pour imiter le marbre.
Le stuc est un enduit datant de l’antiquité et très utilisé par les grecs et romains dans leurs fresques murales.
De nos jours, le stuc est utilisé comme revêtement de mur ou plafond.
Alexandre Farto alias Vhils est un street artiste portugais originaire de Lisbonne né en 1987.
Mondialement connu pour ses oeuvres singulières, Vhils laisse son empreinte sur les murs de friches urbaines en gravant la matière.
Par un jeu de « clair-obscur », et aux moyens de techniques souvent très surprenantes(marteau piqueur, burin, marteau de tailleur de pierre, explosif, acide, etc..), Vhils « défonce » les murs pour laisser généralement apparaître des visages gigantesques, parfois ceux d’habitants du quartier, dont la qualité des traits laisse deviner une parfaite maîtrise technique et un immense talent artistique.
Ses oeuvres ont la force d’une photographie N&B où contraste et lumière rendent plus intense la profondeur des rides, le détail pileux d’une barbe, l’intensité d’un regard, le poids du temps.
En creusant les murs des quartiers désherités et des bâtiments menacés de démolition, ses zones de prédilection, Vhils s’amuse à découvrir les différentes strates, les couches intérieures que personnes ne voit.
Il considère son travail comme une forme « d’archéologie contemporaine ». Sa technique de reverse graffiti ne lui permet jamais de connaître le résultat final avant de commencer son travail.
C’est cette magie de la découverte qui l’anime.
Vhils obtient une reconnaissance internationale en 2008, au Cans Festival de Londres, lorsque l’une de ses oeuvres est exposée à côté de celle de Banksy, la star mondiale du street art, dont il était l’invité.
La photo des deux oeuvres fera la une du journal The Times. Son travail, qui a révolutionné la technique du pochoir, lui vaut aujourd’hui d’être l’un des artistes de street art les plus connus au monde.
Ses oeuvres urbaines, qu’il décrit comme populaires et éphémères, sont visibles aux quatre coins du monde.
Sa notoriété est telle que Vhils expose aujourd’hui dans des galeries, des expositions, des musées.
Loin des tags illégaux de sa jeunesse, ses oeuvres peuvent coûter aujourd’hui plusieurs dizaines de millier d’euros
Sites officiels :
Site web : alexandrefarto.com
Facebook : www.facebook.com/AlexandreFartoVHILS
www.facebook.com/VhilsAlexandreFarto
Twitter : Twitter.com/vhils1
Instagram : instagram.com/vhils
Tumblr : vhils.tumblr.com