Musée d’Erawan

Absent de nombreux guides papiers le musée d’Erawan et très peu visité des touristes.

Situé non loin de l’autoroute, loin du centre-ville, dans un quartier périphérique, le musée se voit de loin, de très loin. La statue d’Erawan, le dieu de tous les éléphants, trône sur promontoire, elle domine tout du haut de ses 43,6 mètres.

L’éléphant à trois têtes est un géant de la construction, les qualificatifs manquent, les mesures parlent d’elles même : hauteur de la bête 29 mètres, pour une largeur de 12 mètres et une longueur de 39 mètres. Le poids de l’éléphant ne fait pas rigoler non plus : 150 tonnes, la tête pèserait à elle seule 100 tonnes.

Cette énorme masse a malgré tout une certaine grâce, en s’approchant de son socle des détails apparaissent, des bas-reliefs font jours, les encadrures des portes nous laissent deviner que l’intérieur est accessible pour au visiteur, et de ce fait on se rend compte que le mastodonte n’est pas une simple sculpture, mais un musée.

Ce musée, qui a pour but de faire découvrir la pensée humaniste, les différents arts et les 4 religions majeures en Asie, est divisé en 3 parties :

  • Le monde des nâgas ou monde souterrain : Il se trouve dans le sous-sol du musée la pièce circulaire présente quelques belles pièces de services à thé, des jarres et autres céramiques de différentes périodes et régions d’Asie.
    Des cartes rappellent les routes qui étaient empruntées par les marchands, les intellectuels et les voyageurs de l’époque,
  • Le monde des humains, quand on entre dans la pièce centrale… merveille et étonnement sont alors au rendez-vous.
    Ici tout est détail, on entre de plein pied dans un univers unique, on se trouve en dessous de l’éléphant, la décoration intérieure est un mélange de divers styles, avec entre autres, un plafond en vitrail qui représentent une carte du monde du zodiaque, un plafond digne des plus belles rotondes des vieilles cathédrales européennes.Le sanctuaire contenant une statue de Koua-nin et quatre piliers ornés de feuilles de zinc représentent des scènes religieuses.
    Sur les côtés, dragons, personnages mythologiques sont incrustés et donnent du relief. Ici tout brille, la faïence réfléchit la lumière.
    Tout simplement incroyable !
  • Le paradis de Tavatimsa, à l’intérieur de l’éléphant, protège différentes reliques de Bouddha.
    Le plafond et les murs sont décorés de peintures représentant le système solaire.

Aux étages toujours des surprises

A l’étage, deux pièces
On peut y accéder à l’aide d’un ascenseur ou d’un escalier.
– La première étroite permet au fidèle de se recueillir, sur le côté une fenêtre qui laisse entrevoir le paysage urbain…
– la seconde, le sommet de la bête, est aussi un lieu de prière.

Pour que cette visite soit complète, on s’est baladé dans les jardins environnants où statues d’éléphants, d’aigles et bien d’autres encore, garnissent jardins et vasques d’eau.

Le seul inconvénient de ce musée : le prix : 400 bahts l’entrée.
Cependant à partir de 17h00, le billet passe à 200 bahts par personne.
On peut se restaurer sur place. 

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