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L’église de Vinassan
L’église de Vinassan est dédiée à Saint Martin, évêque de Tours (315 – 397). Celui-ci fut l’artisan de la christianisation de la Gaule rurale.Il paraîtrait que l’abside date du XIe siècle.Elle est rythmée, extérieurement d’arcatures lombardes portées par des lésènes. Si vous vous approchez, vous pourrez découvrir deux cadrans solaires, toujours de la même époque. Abside du XIIIeIls étaient certainement peints. Le plus discret, gravé au sud, présente un soleil à huit branches, symbole du jour de la création nouvelle venant après les 7 jours de la création terrestre. Ce soleil était aussi appelé au Moyen Age « soleil de justice ». Une arcature lombarde est une arcature faite d’une série…
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Le blason de Fleury
A toutes les époques les hommes ont usé d’emblèmes leur permettant de s’identifier. En 1790, la Révolution abolit les armoiries qu’elle considère comme une marque de noblesse. En 1808, Napoléon crée une nouvelle noblesse et rétablit le droit aux armoiries. Sous la Restauration, l’ancienne noblesse est rétablie, reprend ses titres et armoiries, la noblesse de l’Empire est autorisée à garder les siens. La 3ème République les abolit. Aujourd’hui, chacun peut utiliser ses armoiries, leur usage est libre et licite et relève du droit privé. Pérignan : d’Argent, au poirier de sinople, posé sur une terrasse de même, fruité d’or Fleury : de Sable, à un pal fuselé d’or et de…
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Les 3 ou les 4 moulins d’Armissan !
Le village d’Armissan possède encore les reliques de trois moulins à blé :Le moulin de Rossignol (1799)Le moulin de Catou (1802)Le moulin bas (1824)Et le 4ème ! Le moulin du Rossignol. Le propriétaire du moulin, Joseph Vidal était parait-il toujours gai et sifflait comme un rossignol surveillant ses meules. Le moulin de Catou. Le propriétaire était un sage, un homme cultivé à qui les villageois s’adressaient pour demander conseil. Il était surnommé Catou, comparé à Caton l’Ancien de Rome. Catou est la déformation de Caton. Le moulin bas. Le troisième moulin, restauré, est pauvrement désigné par sa situation topographique, moulin Bas ou d’en Bas. Compense en quelque sorte son caractère…
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Les Fossiles d’Armissan.
« Les Fossiles d’Armissan : Témoins de l’Histoire de la Flore Tertiaire » : Le département de l’Aude, abrite un trésor paléontologique remarquable : le gisement de fossiles près d’Armissan. Ce site, datant du Tertiaire, est particulièrement célèbre pour ses empreintes végétales exceptionnellement bien préservées. Dans cet article, nous plongerons dans le monde fascinant de ces fossiles et explorerons leur importance scientifique. **1. Voyage dans le Temps Géologique** Les fossiles d’Armissan nous emmènent dans un voyage à travers le temps géologique. Ils sont issus du Tertiaire, une période qui s’étend sur des millions d’années, de 66 millions d’années à environ 2,6 millions d’années avant notre ère. Plus précisément, ces fossiles proviennent de…
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Cartes postales Armissan.
Découvrez les cartes postaled de mon village avec ses monuments et paysages. Vous pouvez aimer Armissan Il était une fois … L’église d’Armissan Les murs à abeilles La « Muraillasse » Les Capitelles de la Clape Les Fossiles d’Armissan. Les 3 ou les 4 moulins d’Armissan ! Armissan, un lotissement fantôme Locations Insolites Sud France
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Les fontaines de Vinassan
Le sous-sol de Vinassan est parcouru de sources provenant du massif de la Clape dont certaines passent sous les habitations Antan, le village possédait trois ruisseaux dans lesquels les enfants jouaient et les femmes lavaient le linge. En 1868 un puits fontaine se trouvait aussi sur la place du village. Aujourd’hui il reste 2 fontaines a Vinassan. – La pompe du Curé.– La pompe de la Coopérative. Ce n’est pas la « Bonne du Curé » de « Annie Cordy« , mais la Pompe du Curé … Le nom s’explique par la présence au numéro 6 de la rue du château d’eau, de la maison de l’abbé Barbe. En 1880 est creusé un puits…
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Les Capitelles de la Clape
Qu’est-ce qu’une capitelle, cette construction en pierres intrigue toujours les visiteurs? La capitelle ou cabane en pierres sèches est une construction fréquente dans nos garrigues, bâtie sans l’utilisation de liant, de mortier. Une autre caractéristique importante est sa voûte à encorbellement ou fausse voûte constituée de pierres plates disposées généralement en assises circulaires, chacune reposant légèrement en surplomb sur la précédente. Ces constructions sont souvent accompagnées de murs d’enclos, de murs de soutènement de terrasses, de clapiers (tas de pierres), témoins émouvants du travail acharné des défricheurs qui ont durant des siècles cultivé ces terres arides, pauvres et délaissées ou les pierres « poussaient » plus vite que leurs ceps de vigne…
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La « Muraillasse »
La « Muraillasse », vestige d’une ancienne église encore en élévation qui borde la route qui va au village d’Armissan. Cette église dépendait de l’ancien monastère de Saint-Pierre-du-Lec, aujourd’hui disparu. Ce pan d’église mesure 10 mètres de long et plus de neuf mètres de haut pour une épaisseur 1,40 mètres. Il subsiste l’ancienne porte sur laquelle se trouvent les vestiges d’une bretêche*, (côté opposé à la route) reposant sur un arc surbaissé, sur deux encorbellements constitués par quatre corbeaux. *Bretêche : Une bretèche, orthographiée aussi bretêche et appelée en ancien français bretesse ou bretesche (du bas latin brittisca, « [fortification] britannique », puis « parapet » au xe siècle), est…
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La glacière de Vinassan
Bien avant que réfrigérateurs et congélateurs aient envahi les maisons, nos ancêtres savaient conserver les aliments dans leur cave et les boissons dans puits et ruisseaux. Mais ils avaient aussi des glacières, comme celle de Vinassan. lors d’une randonnée à La Combe du Loup au pied de la Clape, nous avons découvert le fameux bâtiment datant du 17ème siècle qui permettait de conserver la glace. La France traversait une période très froide, une mini glaciation de 1550 à 1580. Les hivers étaient longs et très froids. De nombreux villages possédaient une ou plusieurs glacières Très intrigués par cette appellation, je me posais pleins de questions. Le voile s’est levé quand…
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Les murs à abeilles
Un mur à abeilles est un mur en pierres sèches, composé d’alvéoles et d’un petit seuil à 20 cm de haut pour protéger les ruches et les mettre à l’abri des intempéries. La production habituelle d’un buc, tourne autour de 5 à 6 kg de miel. Ce type d’apiculture, dans les murs à abeilles, a disparu depuis les années 50. A Armissan l’installation d’une seule logette, au centre d’un long mur à la construction particulièrement soignée, relève autant d’un souci esthétique que du désir de créer un rucher à l’abri des intempéries et/ou de divers prédateurs (peut-être troupeaux de moutons susceptibles de renverser les bucs). Il s’agit surement d’un écrin…