De Bangkok à Vientiane

La province Nakhon Ratchasima

Après avoir exploré le parc national de Khao Yai, nous avons poursuivi notre voyage en direction de Nakhon Ratchasima, également connue sous le nom de Korat. Ce nom peut désigner à la fois la province et sa capitale, qui portent le même nom. En général, lorsque l’on parle de Korat, cela fait souvent référence à la ville, mais cela peut aussi désigner l’ensemble de la province selon le contexte.

Située à la jonction entre le centre de la Thaïlande et l’Isan, la province de Nakhon Ratchasima est considérée comme la porte d’entrée de cette vaste région du nord-est du pays. Elle est réputée pour son mélange unique d’histoire, de culture et de paysages naturels.

Découverte de Nakhon Ratchasima

Pour notre trajet, nous avons opté pour un minibus partagé, un véhicule que nous avons loué à six personnes. Ce mode de transport nous a offert un trajet confortable et la liberté de nous arrêter où nous le souhaitions.

Le départ de « Baan Suan Khru Kob » notre hébergement, a été prévu a 7h00 nous sommes environ a 200km de Korat et nous aimerions y être pour midi.

Notre première halte le Research Lamtakong un centre de recherche botanique dédié à l’étude et à la conservation des plantes tropicales. Il comprend trois serres accessibles pour 50 bahts. La première serre expose une collection de plantes rares, aussi bien thaïlandaises qu’étrangères. La deuxième serre illustre l’évolution des plantes et leur utilisation par l’homme au fil du temps. Enfin, la troisième serre est consacrée aux insectes tropicaux, mettant en avant leurs interactions avec l’environnement. Bien que le site accueille des visiteurs, son objectif principal reste la recherche scientifique et la préservation de la biodiversité.


À environ 5 km du Research Lamtakong, nous faisons une seconde halte au Thao Suranari Garden, un parc situé à proximité du réservoir de Lam Takhong, un vaste plan d’eau entouré de collines verdoyantes.

Ce lieu pittoresque est apprécié pour ses espaces de détente et ses activités de plein air. Il abrite également une statue de Thao Suranari, une héroïne locale reconnue pour son courage au XIXᵉ siècle. Toutefois, hormis son cadre agréable, le site ne présente pas un grand intérêt, si ce n’est pour une photo souvenir.


Environ 8 km plus loin, nous atteignons notre troisième halte : le Khao Khuen Lan Viewpoint. L’endroit est superbe, offrant une vue imprenable sur le réservoir de Lam Takhong, avec son eau scintillante entourée de montagnes verdoyantes. Le site dispose également de plusieurs espaces de restauration et cafés, parfaits pour faire une pause tout en profitant du panorama. À droite, on aperçoit Phu Khob Ang et la gare de Lam Takhong, tandis qu’au loin, on distingue la prison de Khlong Phai. Un belvédère idéal pour se détendre et admirer le paysage avant de poursuivre notre route.


Nous avons ensuite marqué un arrêt à Mulanithi Luang Pho Tosor Phong, un site religieux dédié à Luang Pho Tosor Phong, un moine vénéré pour ses enseignements et son influence spirituelle dans la région. Le temple, empreint de sérénité, abrite une imposante statue du moine ainsi que de superbes fresques illustrant sa vie et ses enseignements.


Après cette visite empreinte de spiritualité, notre chauffeur nous propose de faire un détour par le village de « Pak Thong Chai » , le célèbre village de la soie. Cette région est réputée pour son savoir-faire ancestral dans la production et le tissage de la soie, une tradition perpétuée depuis des générations.


Pak Thong Chai : Une tradition du tissage qui s’efface

Autrefois reconnu comme un centre majeur du tissage de la soie en Thaïlande, le village de Pak Thong Chai semble avoir perdu une partie de son authenticité artisanale. Lors de notre visite, nous avons eu du mal à trouver une véritable ferme de tissage ou un atelier traditionnel. Tout semble désormais recentré autour du Centre culturel de la soie de Pak Thong Chai, qui s’apparente davantage à un centre commercial qu’à un lieu de préservation du savoir-faire ancestral.


Si la soie produite ici reste d’une qualité exceptionnelle et à des prix défiant toute concurrence, l’atmosphère a changé. Les métiers à tisser modernes ont remplacé les techniques manuelles d’autrefois, et l’âme de la tradition semble s’être diluée dans une approche plus industrielle. Pour les passionnés d’artisanat authentique, il faudra sans doute chercher ailleurs en Thaïlande pour retrouver l’essence du tissage traditionnel.


Malheureusement nous apprenons que la ferme de Jim Thompson est fermée, elle n’accueille les visiteurs que pendant quelques semaines, généralement en décembre et janvier.

La faim nous gagne malgré le déjeuner copieux de ce matin. Nous faisons alors une halte gourmande pour savourer quelques spécialités locales. Au menu : le som tam, une salade de papaye verte épicée et rafraîchissante, accompagnée de kai yang, un poulet grillé à la perfection, mariné dans un mélange d’herbes et d’épices. Un régal pour nos papilles, qui nous donne l’énergie nécessaire pour poursuivre notre exploration.


Nous sommes finalement arrivés à Nakhon Ratchasima, souvent appelée Korat, au 1 Terminal 1 (ancien terminal) en plein cœur du centre-ville.

Bien que peu connue des visiteurs en Thaïlande, Korat est en réalité la sixième plus grande ville du pays, surpassant Chiang Mai, Phuket ou Pattaya en taille. Si elle n’est pas la plus palpitante des villes thaïlandaises à explorer, elle possède un atout majeur : sa position stratégique. En tant que « porte d’entrée de l’Isaan » et du nord-est de la Thaïlande, elle ouvre l’accès à une région encore préservée du tourisme, en raison de son étendue et du manque d’infrastructures dédiées aux visiteurs.

Dès nos premiers pas dans la ville, nous avons été frappés par son contraste entre modernité et traditions. Les larges avenues bordées de centres commerciaux et d’immeubles contemporains coexistent avec des marchés animés, des temples anciens et des vestiges historiques qui rappellent l’héritage culturel de la région.


1 Les remparts de Nakhon Ratchasima

Les remparts de Nakhon Ratchasima, également connue sous le nom de Korat, sont des vestiges historiques témoignant de l’importance stratégique de la ville au fil des siècles. Érigés initialement pendant la période d’Ayutthaya, ces remparts avaient pour mission de protéger la cité des invasions et des menaces extérieures.

Sous le règne du roi Narai le Grand au XVIIe siècle, la ville fut fortifiée avec la construction de remparts entourés d’un fossé, servant de poste avancé pour défendre les frontières du royaume. Ces fortifications comprenaient plusieurs portes et tours imposantes, dont la célèbre porte de Pratu Chumphon, qui servaient de points d’entrée stratégiques et de structures défensives essentielles.

Au fil du temps, bien que certaines sections des remparts aient été démolies ou modifiées en raison du développement urbain, des portions significatives subsistent encore aujourd’hui. Ces vestiges offrent aux visiteurs un aperçu tangible de l’ingéniosité architecturale et de l’importance militaire de Korat à travers les âges.

Les remparts de Nakhon Ratchasima ne sont pas seulement des reliques du passé, mais aussi des symboles du développement et de la résilience de la ville. Ils représentent la capacité de Korat à préserver son héritage tout en s’adaptant aux changements au fil des siècles.

Mémorial des actes héroïques de Thung Samrit.


Le Musée de Khun Ying Mo

Ce musée, consacré à la mémoire de Khun Ying Mo, retrace l’histoire de cette héroïne légendaire du XIXe siècle, qui joua un rôle décisif dans la défense de la ville contre les envahisseurs lao.

Khun Ying Mo, également connue sous le titre honorifique de Thao Suranari, était l’épouse du gouverneur de Korat. En 1826, lors de l’invasion menée par le roi Anouvong du royaume de Vientiane, elle orchestra une ruse audacieuse pour affaiblir les forces ennemies. En mobilisant les femmes de la ville, elle encouragea les soldats lao à se relâcher, puis incita ses compagnes à se soulever, permettant ainsi aux troupes siamoises de reprendre le contrôle. Son courage et son ingéniosité lui valurent d’être élevée au rang d’héroïne nationale par le roi Rama III.

Le musée expose divers objets et documents relatifs à cet épisode historique, ainsi que des représentations artistiques de Khun Ying Mo. En parcourant les salles, nous avons pu mieux comprendre l’importance de cette figure emblématique, encore vénérée aujourd’hui.



Les chats Korat, connus localement sous le nom de « Si-Sawat », sont considérés comme des porte-bonheur en Thaïlande. Traditionnellement, ils étaient offerts en cadeau aux jeunes mariés ou aux personnes importantes, symbolisant la prospérité et la chance. Leur pelage gris-argenté rappelle la couleur d’une pièce d’argent, renforçant leur association avec la richesse et la bonne fortune.

Même si ces chats sont aujourd’hui élevés dans plusieurs pays, ils restent un symbole fort de Nakhon Ratchasima (Korat), où leur présence est valorisée dans la culture locale. Certains temples et éleveurs perpétuent cette tradition en les élevant selon des méthodes ancestrales.


2 Wat Phayap et sa grotte artificielle

Après cette plongée dans l’histoire, nous avons poursuivi notre itinéraire jusqu’au Wat Phayap, un temple bouddhiste atypique en plein centre de Korat. Contrairement aux temples traditionnels thaïlandais aux toits dorés et aux ornements raffinés, celui-ci se distingue par son impressionnante grotte artificielle, aménagée à l’intérieur du sanctuaire principal.

Cette grotte, composée de formations calcaires véritables, crée une atmosphère mystique et paisible, rappelant les cavernes naturelles où méditaient autrefois les moines bouddhistes. À l’intérieur, plusieurs statues de Bouddha sont disposées dans une ambiance tamisée, offrant un cadre propice à la contemplation et au recueillement. Ce lieu insolite, encore méconnu des touristes, constitue une halte spirituelle agréable au cœur de l’effervescence urbaine.


3 Le monument de Thao Suranari : un lieu de mémoire et de ferveur

Notre promenade nous a finalement menés à l’imposante statue de Thao Suranari, qui domine la place centrale de la ville. Dressée en son honneur, cette statue en bronze est le symbole du courage et de la résilience de Khun Ying Mo. Elle reste une figure incontournable de la culture locale, et de nombreux habitants viennent ici pour lui rendre hommage en allumant des bâtons d’encens et en déposant des offrandes.

Le site est particulièrement animé lors des célébrations annuelles qui lui sont dédiées, notamment en mars et avril, lorsque des processions et des spectacles traditionnels viennent rappeler son rôle historique.


La Porte Chumphon (Pratu Chumphon) est l’un des derniers vestiges des anciennes fortifications de Nakhon Ratchasima (Korat), ville stratégique du nord-est de la Thaïlande. Construite sous le règne du roi Narai le Grand au XVIIe siècle, cette porte faisait partie des remparts édifiés pour protéger la cité contre les invasions.

Elle est située à proximité du monument de Thao Suranari.



4 Le Musée national Maha Weerawong

Situé au cœur de Nakhon Ratchasima (Korat), le Musée National Maha Weerawong est un lieu incontournable pour les amateurs d’histoire et de culture thaïlandaise. Il abrite une riche collection d’artefacts, témoignant du passé prestigieux de la région et de son rôle clé dans l’histoire du royaume de Thaïlande.

Le musée tire son nom du Moine Maha Weerawong, un éminent abbé du Wat Suthachinda, qui a rassemblé une impressionnante collection d’objets historiques et religieux. Après sa mort, ces précieuses pièces ont été léguées à l’État, conduisant à la création du musée pour préserver ce patrimoine unique.

Le Musée National Maha Weerawong expose une variété d’objets couvrant plusieurs époques :

  • Artefacts préhistoriques : outils, poteries et vestiges découverts dans le nord-est de la Thaïlande, notamment à Ban Chiang, site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO.
  • Sculptures khmères : de superbes statues en pierre datant de la période d’Angkor, illustrant l’influence de l’Empire khmer sur la région.
  • Objets bouddhistes : de nombreuses représentations de Bouddha, notamment des statues en bronze et des manuscrits anciens sur feuilles de palmier.
  • Objets royaux et artisanat : céramiques, textiles et ornements utilisés par la noblesse thaïlandaise à différentes périodes.

La visite du musée permet de mieux comprendre l’évolution de la région de Korat, depuis ses racines préhistoriques jusqu’à son intégration dans le royaume de Siam. Il met en lumière son importance stratégique, religieuse et culturelle, ainsi que son rôle de carrefour entre le monde khmer et thaï.

Situé à proximité du monument de Thao Suranari, le musée est une excellente étape pour compléter une exploration historique de Korat. Il offre un aperçu fascinant du passé de cette ville emblématique du nord-est thaïlandais.


Nous passerons la nuit à proximité du Suan Rak Park, où nous n’aurons aucun problème à trouver un petit hôtel très confortable et à un prix très abordable, à moins de 10 €.


2eme jour dans la province Nakhon Ratchasima


Le 23 avril 2023

Notre prochaine étape est Phimai, une petite ville située à environ 1h30 de bus local (départ toutes les 30 minutes depuis le Terminal 2 de Nakhon Ratchasima) au nord-est de Korat.

Nous avons plus de deux kilomètres à parcourir depuis 2 le terminal 2. En route, nous faisons un arrêt au Terminal 21 de Korat.


Une petite visite s’impose. Ce centre commercial est divisé en sept zones, chacune inspirée de destinations célèbres à travers le monde comme Paris, Tokyo, Londres ou San Francisco, chaque section est décorée de manière distincte, créant ainsi une sensation de voyage. Il partage un concept similaire, au Terminal 21 Asok Bangkok. Les deux centres commerciaux offrent une large gamme de boutiques, de restaurants et d’activités, mais le Terminal 21 Asok propose une sélection plus variée de marques internationales.


Le centre abrite également une tour de 118 mètres, accessible gratuitement, qui permet de profiter d’une vue panoramique sur la ville de Nakhon Ratchasima. On y trouve un large choix de restaurants, de cafés, de salles de cinéma et d’activités adaptées à tous les goûts et à tous les budgets.


Après notre arrêt au Terminal 21 de Korat, nous reprenons notre chemin vers le Terminal 2 de bus, point de départ de notre trajet vers Phimai. En marchant, nous profitons des rues animées de Nakhon Ratchasima, où le mélange de boutiques locales, de stands de street food et de cafés crée une atmosphère vivante et accueillante.

Arrivés au Terminal 2, nous nous dirigeons vers les comptoirs de vente de billets. Le terminal est bien organisé, avec des panneaux d’information clairs indiquant les horaires de départ et les destinations. Nous achetons nos billets pour Phimai, impatients de découvrir cette ville historique. Le bus est confortable et climatisé, ce qui est appréciable pour le trajet d’environ 1h30.


Alors que le bus quitte la ville, nous admirons le paysage rural qui défile devant nos yeux, avec ses rizières verdoyantes et ses petites maisons typiques. C’est un aperçu authentique de la vie en dehors de la ville. Le trajet est ponctué de quelques arrêts pour prendre des passagers, et nous remarquons la convivialité des habitants qui montent et descendent des bus avec le sourire.

Finalement, après un trajet agréable, nous arrivons à Phimai. Le bus s’arrête près du centre de la ville, ce qui nous permet d’accéder facilement à nos prochaines aventures. Nous sommes impatients d’explorer les temples historiques de Phimai et de découvrir son riche patrimoine culturel.

Connue pour son riche patrimoine, Phimai est surtout célèbre pour son parc historique, qui abrite l’un des plus beaux temples khmers de Thaïlande.

Dès notre arrivée à Phimai, nous avons choisi de passer la nuit sur place afin de profiter pleinement de notre visite et d’éviter un retour tardif à Nakhon Ratchasima. Parmi les options d’hébergement disponibles, nous avons opté pour la Benya Guest House, un établissement situé à seulement 500 mètres du parc historique. Recommandée pour son accueil chaleureux, cette petite guesthouse propose des chambres confortables avec Wi-Fi gratuit, une ambiance conviviale et même des vélos en libre-service, idéaux pour explorer la ville à notre rythme.

Après avoir déposé nos sacs et pris quelques instants pour nous reposer, nous étions prêts à découvrir le joyau de Phimai : son parc historique et son temple khmer emblématique.

Après avoir enfourché nos vélos, nous avons rejoint l’entrée du parc historique de Phimai, impatients de découvrir ce joyau de l’architecture khmère. Dès notre arrivée, nous avons été émerveillés par l’ampleur et la majesté du Prasat Hin Phimai, un complexe impressionnant datant de l’époque de l’Empire khmer. Ce site, souvent comparé à Angkor Wat, se distingue par son architecture raffinée et son importance historique. Construit entre le XIe et le XIIe siècle, il servait de centre religieux et culturel, avec des influences bouddhistes qui contrastent avec la prédominance hindouiste d’Angkor.

Nous avons franchi l’imposante porte d’entrée et découvert un enchaînement de galeries finement sculptées, de sanctuaires et de tours en grès aux motifs détaillés. Chaque bas-relief raconte une histoire, mêlant scènes mythologiques et représentations de divinités, témoignant de la grandeur spirituelle et artistique de l’époque khmère.

Le temple principal, avec sa tour centrale élégamment sculptée, domine l’ensemble du site et rappelle l’architecture d’Angkor. Contrairement à ce dernier, Prasat Hin Phimai a été conçu comme un sanctuaire bouddhiste, ce qui lui confère une atmosphère paisible et unique. Nous avons pris le temps d’admirer les fresques encore visibles et d’explorer chaque recoin de ce site chargé d’histoire.

Loin de l’agitation des temples plus fréquentés du Cambodge, Phimai offre une visite immersive où l’on peut réellement apprécier la beauté du lieu sans précipitation. Nous avons profité du calme ambiant pour nous imprégner de la spiritualité qui se dégage des vieilles pierres avant de poursuivre notre découverte des trésors cachés de la ville.

Nous avons parcouru les galeries ornées de sculptures détaillées, exploré les sanctuaires et admiré les imposantes tours en grès qui témoignent du savoir-faire architectural de l’époque. L’ambiance paisible du lieu, loin de l’agitation des sites plus touristiques, nous a permis de pleinement apprécier la spiritualité et la beauté du temple.

Outre son célèbre temple khmer, Phimai est également réputée pour un arbre majestueux, dont les racines et les branches s’entrelacent pour former un enchevêtrement spectaculaire. Véritable labyrinthe naturel, ce banyan impressionnant est un lieu de méditation et de recueillement pour les visiteurs en quête de sérénité.

Situé à 2 km au sud du centre-ville de Phimai, ce parc est unique en son genre. Sa petite île sur un étang accueille ce qui serait le plus grand et le plus ancien figuier banian d’Asie, âgé de 350 ans.

Après cette immersion dans l’histoire khmère, nous avons flâné dans le marché local, où nous avons découvert des spécialités culinaires de la région avant de reprendre la route vers notre prochaine destination.

Avant de regagner notre hébergement, nous avons fait un détour par la Chumphon Gate, l’une des anciennes portes de la ville historique de Phimai. Ce vestige de pierre, qui marquait autrefois l’entrée principale de la cité, est aligné directement avec Angkor, preuve du rôle central qu’occupait Phimai à l’époque khmère. Se tenir devant cette porte, autrefois passage obligé des visiteurs et des marchands, donnait une réelle impression de voyage dans le temps.

Loin de l’agitation des grandes villes, cette petite localité dégage une ambiance paisible, avec ses marchés locaux, ses ruelles bordées de maisons traditionnelles et ses petits restaurants familiaux où nous avons dégusté une dernière spécialité de l’Isan avant de regagner notre hébergement.


Poursuite du voyage vers Khon Kaen

Après ces découvertes enrichissantes à Nakhon Ratchasima, le lendemain nous avons repris notre voyage en direction de Khon Kaen. La route nous a conduits à travers des paysages agricoles typiques de l’Isan, ponctués de villages pittoresques. Cette transition nous a permis d’apprécier la diversité culturelle et naturelle de la région, avant d’entamer la prochaine étape de notre aventure.

En conclusion, Nakhon Ratchasima est une province qui mérite qu’on s’y attarde. Entre ses sites historiques impressionnants, sa nature préservée et sa culture riche, elle offre une expérience authentique de la Thaïlande.


Notre aventure vers le Pont de l’Amitié continuait, avec encore bien des provinces à explorer avant d’atteindre la frontière laotienne.

Notre itinéraire va nous conduire successivement à :