Balade sur les klongs de Bangkok
Les klongs de Bangkok, un réseau de 350 km de canaux qui parcourent la ville de bangkok, réseau dans lesquels on peut encore voir tout un ensemble de petits métiers.
La capitale thaïlandaise aime se faire appeler la Venise de l’Asie du Sud-est.
Comment visiter les klongs de Bangkok, en évitant la peste des loueurs des bateaux ?
En cherchant sur le web une façon de visiter les khlongs hors des sentiers battus, nous n’avons vraiment rien trouvé, nous partirons donc au gré des flots du Chao Praya, a la découverte de la Venise de l’Asie du Sud-est.
Direction l’embarcadère, …..
En remontant la rivière vers le nord, après Chinatown et le pont Phra Pok Klao, on plonge instantanément dans le Bangkok bouddhiste et son quartier des temples. Sur la rive gauche, le Wat Arun, temple emblématique de la ville, s’offre à nous. Nous partons en ballade en bateau sur les khlongs du quartier Thonburi.
Ce quartier correspond à l’emplacement de l’ancienne capitale avant que le roi Rama 1er ne la transfère, à Bangkok sur l’autre rive du Chao Praya, en 1782.
C’est parti pour une petite balade le long des klongs, le trajet est jalonné de petites maisons en bois qui reposent sur des pilotis. Ce type d’architecture est l’une des nombreuses curiosités de la Thaïlande, on peu découvrir de près les habitudes et le mode de vie des Thaïlandais. Comme ces derniers vivent sur l’eau, la pêche est leur source principale de revenu. Le côté traditionnel de ce parcours en bateau permet de découvrir une nouvelle facette de Bangkok. Au cours de la promenade, on peut aussi constater la beauté des temples bouddhiste et des maisons plus contemporaines
Les habitants au cours du temps ont développé toute une activité sociale sur ces cours d’eau: maisons sur pilotis, commerces ambulants, marché traditionnel et flottants , ferme à orchidées, temples, …
Moins réjouissant, la modernité est aussi synonyme de pollution. « L’eau parfois est vraiment noire et elle sent très fort »
Générateur de revenus, le tourisme a totalement modifié les modes de vie sur de nombreux canaux tels que les klongs Noï (petit canal) et Yaï (grand canal). Avant le développement, les canaux étaient un espace de circulation pour la population locale.
Beaucoup de bateliers se sont ainsi tournés vers le transport de touristes, une clientèle plus rentable. D’autres encore profitent de cette manne en vendant leur marchandise à des prix décuplés en se faisant passer pour d’authentiques marchands ambulants.
Je vous conseille la visite Baan Silapin au coin du Khlong Bang Luang, à l’Ouest de la rivière Chao Praya,la bâtisse est une ancienne maison familiale, vieille de 200 ans.
Mais si on veux voir encore de vrais marchands sur leur sampan, il faut s’enfonçer un peu dans les méandres des klongs, on peut, à la croisée des canaux, surprendre encore des petits métiers qui tiennent bon. Que ce soit le sampan du marchand de fruits et légumes, le bateau de l’épicier qui déborde de marchandises en tout genre, ou encore, plus insolite, le sampan du cafetier, chacun a ses habitués, ses clients.
Ils apparaissent comme des maillons essentiels du tissu social. Ainsi, la gestion des déchets se fait essentiellement par les klongs. Des bateaux-poubelles permettent aux éboueurs des eaux de passer de maison en maison pour vider tous les containers disposés sur les embarcadères. Le ballet est quotidien et permet d’évacuer plusieurs tonnes de détritus qui ne finiront pas au fond du canal.
pour le facteur, pas de bicyclette et encore moins de mobylette, un petit bateau à moteur est nécessaire afin que les lettres arrivent à bon port.
Et à l’aube, c’est également sur leurs frêles embarcations que les moines vont demander l’aumône auprès des habitants des klongs.
Le bateau-taxi lui seul a changé, il est équipé d’un puissant moteur. Les petits sampans avec leur nez pointu filent sur l’eau dans un vacarme assourdissant. Les plus gros sont proches des long tail (bateaux munis d’une longue perche à hélice propulsée par un moteur de camion), et peuvent accueillir à leur bord une quinzaine de passagers (touristes ou écoliers)