Urbex Lieux Hantés De Bangkok
En ce 31 octobre, où l’on célèbre Halloween, la fête des morts, nous avons décidé de parler avec vous des lieux de la capitale aux histoires étranges et sordides, qui sont à présent considérés hantés.
Aéroport, hôtel, habitation, temple, musée ou encore immeuble, les lieux dits hantés mêlant histoires de fantômes ne manquent pas en Asie du Sud-Est.
Les légendes et autres superstitions liées au surnaturel sont très présentes dans les mythes et le folklore asiatique.
L’aéroport international Suvarnabhumi
Aussi étonnant que cela puisse paraître, et aussi familier que cet aéroport puisse être pour vous, il est considéré comme un des lieux les plus hantés du pays.
Tout a commencé lors de sa construction lorsque de nombreux ouvrier ont reporté d’étranges incidents, comme le fait d’entendre des gémissements, des lamentations et des chants surnaturels, ou même des accidents étranges et fatals.
Ce que nombre d’entre eux ignoraient, c’est qu’une partie du terrain sur lequel est maintenant construit l’aéroport, fut autrefois un cimetière…
À l’ouverture de l’aéroport, les responsables ont tenu une cérémonie pour éloigner les mauvais esprits, accompagnés de 99 moines thaïlandais qui ont chanté et prié pendant 9 semaines.
Lors de la cérémonie, un homme se faisant appelé “Poo Ming” aurait clamé être le gardien défunt du cimetière, et a subi un exorcisme à l’eau bénite pour retrouver ses esprits.
Mais les histoires le concernant ne se limitent pas à des possessions, il aurait aussi été vu en train d’errer dans les couloirs, avec son teint frêle et sa canne, clamant qu’il ne quitterait pas le cimetière dont il s’occupait autrefois.
D’autres fantômes seraient également présents, comme la “femme pâle” portant un bébé dans ses bras, se plaçant souvent devant les véhicules pour effrayer les conducteurs.
Des travailleurs de l’aéroport et des passagers ont signalé des bruits étranges et inexplicables sur le site, des cris stridents, des bruits de pas, des voix fantomatiques…
Une autre histoire racconte, qu’un responsable de la sécurité serait rentré dans un état de transe alors qu’il travaillait et a ordonné qu’un autre sanctuaire soit érigé à l’aéroport.
De nombreuses personnes croient que l’homme aurait été possédé par un esprit appelé Phor Kae Ming.
Wat Mahabut
Lieu de culte populaire, le Wat Mahabut ne doit pas sa célébrité à une éventuelle sculpture, un moine exemplaire ou une architecture unique, mais à un fantôme. Et quel fantôme ! La légende de Mae NakCet esprit est connu sous le nom de Mae…
Le cimetière Parc chinois de Teochew Bangkok
Visiter et découvrir un cimetière paraît toujours un peu paradoxal ! Mais à Paris on visite bien le Père-Lachaise, ou les cimetières de Montmartre et de Montparnasse, à Bordeaux, on peux visiter les tombes célèbres du cimetière de la Chartreuse, mais aussi en Normandie le…
Wat Pai Ngoen Temple.
Attention, âmes sensibles, s’abstenir.
Cette histoire est particulièrement glauque et dérangeante, et la population thaïlandaise aura du mal à oublier ce terrible fait divers…
En 2010, alors que la journée se passait tranquillement, un homme se baladait et fut surpris de voir un chien transportant un sac en plastique. Il fut pris d’effroi lorsque ce chien déchira le sac plastique et que des morceaux d’humains (plus particulièrement de foetus) en tombèrent.
La police fut averti et ils suivirent le chien qui retraça le sac plastique et les emmena au temple d’à côté, le Wat Pai Ngoen Temple.
Ils n’étaient pas au bout de leurs surprises et l’horreur ne s’arrêta pas là. Ils découvrirent dans ce temple 200 foetus de bébés enveloppés dans des sacs plastiques, et plus tard le compte s’éleva à 2002 foetus.
Ils provenaient tous de cliniques où étaient effectués des avortements illégaux. Ainsi, ces cliniques avaient payé le temple pour cacher ces bébés avortés et pour qu’ils soient incinérés dans le crématorium afin de ne pas laisser de traces. Cependant, le crématorium ayant cessé de fonctionner pendant plusieurs mois, les bébés furent “stockés” des mois durant dans ces sacs en plastique.
Même si par la suite, les bébés furent incinérés convenablement, les habitants du quartier déclarent entendre encore des bruits d’enfants qui ricanent et pleurent…
De plus, une photo publié montre une des portes derrière laquelle les bébés ont étés entreposés où on peut apercevoir semblerait-il l’ombre/reflet d’un bébé.
La maison abandonnée de Thawi Watthana
Cette histoire est tellement similaire à celle d’un scénario de film d’horreur qu’on en a des frissons.
En 2015 à la suite d’une soirée, un groupe de 7 adolescents décidèrent d’aller faire un tour dans la maison blanche abandonnée de Thawi Watthana.
Mais en arrivant devant la maison, les lumières se mirent à s’allumer et s’éteindre, effrayés, les adolescents se sont enfuits.
Dans les deux années qui vont suivre, 5 des adolescents vont décéder dans deux accidents de moto ou un incendie.
A chaque fois, les témoins affirmèrent qu’il n’était pas seul, et qu’avec eux, se trouvait une dame en blanc. Les superstitions vont bon train en Thailande et des dizaines d’histoires similaires alimentent la superstition , le surnaturel , les miracles , la magie , l’ animisme , amulettes , etc.
Le Sanctuaire Mae Nak à Bangkok, Thaïlande
La légende de Mae Nak est l’une des plus célèbres de Thaïlande. Ce conte horrifique remonterait au XIXème siècle et a donné naissance à Phi Mak Phra Khanong (2013), le film thaïlandais le plus rentable de l’histoire.
Cette légende met en scène les jeunes amants Nak et Mak. Peu après que ces derniers se soient mariés, Mak est enrôlé pour le service militaire, laissant derrière lui sa femme enceinte. Pendant son absence, Nak meurt lors de son accouchement et est enterrée avec son enfant trop chétif pour survivre. Au moment de rentrer chez lui, Mak retrouve sa femme et son enfant, ne sachant pas qu’ils sont décédés. Il s’agit en fait des fantômes de ces derniers et toute personne qui tente de dire la vérité à Mak se fait tuer par le fantôme de Nak. Mais lorsqu’il découvre la vérité, Mak s’enfuit pour se réfugier dans le temple Maha But où le fantôme de Nak ne peut entrer. Enragée, Nak hanta alors le quartier de Phra Khanong jusqu’à ce qu’elle soit capturée par un exorciste, emprisonnée dans une jarre et jetée dans un canal.
Censé être son lieu de sépulture, le sanctuaire Mae Nak est situé dans le temple Maha But construit à la fin de la période d’Ayutthaya dans le quartier de Phra Khanong à Bangkok. Ici, les fidèles prient pour sa statue et font des offrandes, notamment des robes colorées, des produits cosmétiques, des bonbons, des fleurs et des jouets pour son enfant. Parmi les autres éléments fascinants de ce temple, il y a une télévision qui fait face la statue de Mae Nak et qui reste toujours allumée, jour et nuit. On pense également que Mae Nak est bienveillante pour la distribution des numéros de loterie gagnants. À la veille du tirage au sort, le sanctuaire regorge de vendeurs de billets et de diseuses de bonne aventure.
Santika Pub
Cette histoire tragique a marqué fortement les esprits des bangkokois.
L’ incendie du Santika Club s’est produit le jeudi 1er janvier 2009, dans la boîte de nuit du Santika Club à Ekkamai , Watthana , Bangkok , Thaïlande , où se déroulaient les célébrations du Nouvel An . Un total de 66 personnes ont été tuées et 222 autres blessées lorsque le feu a balayé la boîte de nuit pendant la célébration du Nouvel An alors qu’un groupe, appelé par hasard « Burn », jouait. Par une autre coïncidence, le parti a été nommé « La dernière nuit de Santika ». L’incendie s’est déclaré à 00h35 et des citoyens de treize pays figuraient parmi les blessés. Cette soirée qui promettait d’être un moment de joie se transforma en horreur. Un feu se déclara au niveau du plafond, et se propagea à grande vitesse. L’endroit n’avait que 3 sorties de secours: une pour le personnel, l’entrée principale ainsi qu’une troisième fermée pour prévenir des vols.
Le bilan fut lourd, plus de 60 personnes ont perdu la vie, et plus d’une centaine de blessés.
Mais ce qui est troublant n’est pas l’événement tragique en soit mais plutôt les circonstances autour de celui-ci.
Tout d’abord, la soirée s’appelait « Goodbye Santika » car le club allait fermer temporairement et c’était donc la dernière soirée de prévue. De plus, le site web qui faisait la promotion de la soirée affichait des flammes sur son design. Ce n’est pas tout, le groupe qui jouait ce soir-là s’appelait « Burn » ou « Brûle ». Et enfin, une fois le feu ayant été contrôlé et les flammes ayant déjà tout ravagé, du panneau annonçant le nom du club « Santika », il ne resta que la fin « Ka » qui signifie « Tuer » en thaïlandais.
Les voisins affirment encore entendre des lamentations, des cris et autre manifestations de souffrance, depuis le terrain maintenant inhabités et laissé à l’abandon.
Voyager, c’est avant tout sortir de ses habitudes et découvrir des choses qui sortent de l’ordinaire. Si vous êtes un voyageur amateur de frissons, ces lieux sont faits pour vous