Port-la Nouvelle

Voici une version corrigée et enrichie de votre texte :

Bâti sur la rive droite d’un chenal sinueux reliant l’étang de Bages à la Méditerranée, le hameau de la Nouvelle a vu le jour au début du 18ème siècle avec la construction d’un môle protégeant l’entrée du port. Ce petit hameau, peuplé de quelques centaines d’habitants, était principalement constitué de marins pêcheurs venus du village voisin de Gruissan, qui réclamaient leur séparation de la commune de Sigean, à laquelle ils étaient rattachés.

En 1844, grâce à l’intervention de Louis-Philippe, roi des Français, leur demande fut finalement acceptée : la commune de « La Nouvelle » vit le jour. Les débuts furent difficiles, la mer constituant leur seule richesse. Toutefois, le développement de « La Nouvelle » commença à s’accélérer dans les années suivantes. En 1858, la construction d’une ligne de chemin de fer reliant la station balnéaire actuelle à Narbonne fut achevée, tandis que la gare était édifiée en 1857. Parallèlement, un casino fut érigé en 1898, un bureau postal en 1867, et une église entre 1863 et 1876. La vie s’organisait progressivement à La Nouvelle, la commune se préparant à devenir une station balnéaire attrayante.

Cependant, cette dynamique fut temporairement freinée par la Seconde Guerre mondiale, qui eut un impact significatif sur le trafic portuaire. Après le conflit, en 1953, la commune fut rebaptisée Port-La Nouvelle. En 1962, l’arrivée d’une colonie de rapatriés d’Algérie provoqua une véritable explosion démographique, décuplant la population de la ville et entraînant la création d’un véritable port de pêche.

De nos jours, bien que la ressource halieutique se raréfie, quelques petits métiers maintiennent une activité satisfaisante durant les mois d’été, répondant ainsi aux attentes des amateurs de poisson frais.