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L’île de Sainte Lucie – Réserve naturelle

Au cœur des étangs, sur la commune de Port-la-Nouvelle, la Réserve naturelle régionale de Sainte-Lucie et un site protégé par le Conservatoire du littoral.

Limitrophe de Gruissan, on peu découvrir l’île de Sainte-Lucie à pied ou en vélo.

Ile rocheuse calcaire, anciens salins et plage sauvage composent une mosaïque originale de paysages, siège d’une biodiversité exceptionnelle.

L’accès est libre sous réserve de respecter quelques règles essentielles à la protection de ce milieu fragile : chiens non admis, cueillette et ramassage des végétaux défendus, camping, engins à moteur rigoureusement interdits.

Pour profiter pleinement de la Réserve Naturelle Régionale, des tables de pique-nique ont été installées à l’entrée du site. Il est interdit de pique-niquer ailleurs que sur les aires prévues à cet effet. Il est important de suivre le balisage de promenade. Il existe deux boucles : une de 1,5 km ; l’autre de 6km.

« L’île Sainte-Lucie est surtout connue pour sa riche faune, faisant d’elle l’attraction principale de la région. Cette enclave préservée se niche au sud de l’étang de Sigean, offrant un refuge à de nombreuses espèces, notamment les oiseaux migrateurs qui y font escale. Pour les observer, il faut prêter une oreille attentive pour les distinguer parmi le chant des cigales, mais il est difficile de les manquer le long des rives de l’étang. C’est un lieu de rassemblement prisé par de nombreux passionnés de photographie.

En plus de sa faune, l’île offre une végétation luxuriante, avec des roseaux, des iris, de délicates fleurs et de majestueux arbustes. Des étiquettes informatives ont été installées pour faciliter l’identification et l’appréciation de ces plantes.

L’île Sainte-Lucie est également un havre de tranquillité à l’ombre des arbres, loin des plages bondées, idéal pour se détendre. Pour les amateurs de sports de plein air, elle est un lieu de randonnée, avec la possibilité de choisir le VTT pour parcourir les 17 kilomètres jusqu’à Narbonne, sur un terrain plat qui permet une balade agréable.

Le refuge littoral de Ste Lucie est un havre pour les randonneurs à pieds ou à vélo (3 kms au minimum depuis le parking), son accès est impossible en voiture.
Le refuge de Sainte Lucie est un ancien domaine dont l’histoire remonte à l’époque Romaine.
Il est devenu monastère, couvent, domaine agricole puis relais de chasse… Autrement dit, ces murs auraient beaucoup d’histoires à vous raconter… Aujourd’hui propriété du Conservatoire du Littoral dans une Réserve Naturelle Régionale au cœur du Parc Régional de la Narbonnaise en Méditerranée.
Le refuge littoral fonctionne de la même manière qu’un refuge de montagne, c’est-à-dire que vous y trouverez repas et nuitée de façon collective.

Une piste cyclable relie l’île Sainte-Lucie à l’écluse de Mandirac à 10 kilomètres, puis à Narbonne ou à Gruissan et Narbonne-Plage, offrant ainsi la possibilité de créer un itinéraire adapté. Les anciens chemins de halage sont également très prisés pour les balades à poney et les excursions à cheval.

Située au cœur du Parc naturel régional de la Narbonnaise, l’île est la propriété du Conservatoire national du Littoral, et elle peut être explorée depuis le canal de la Robine à bord d’une péniche des « coches d’eau du patrimoine », au départ de Narbonne. L’embarquement se fait au cours Mirabeau. »

De port la nouvelle :
Chemin de halage carrossable sur 2 Km, parking au bout du chemin à droite, passez la barrière et empruntez le chemin qui longe le canal de la Robine pour vous mener à l’écluse Ste-Lucie. (400 mètres après le parking).


Face à l’écluse, empruntez le large chemin, parfaitement balisé et bordé de nombreuses informations liées à la faune et à la flore méditerranéenne particulièrement riches ici.

Itinéraire le long du canal depuis l’écluse de Mandirac (10 km), Narbonne (17 km). À pied, vélo, cheval ou en péniche.

Histoire de l’île de Sainte-Lucie.

L’histoire de l’île de Sainte Lucie remonte à l’Antiquité.
Dans l’antiquité, l’île était un lieu d’ancrage pour les bateaux de commerce. Elle est mentionnée pour la première fois dans l’histoire en 881 et abrite les vestiges d’une ancienne chapelle dépendance abbatiale de Saint-Laurent de Nielle (aujourd’hui, Saint-Laurent-de-la-Cabrerisse) dont elle tiendrait son nom.
En 1200, l’île est vendue à l’archevêché de Narbonne et on y exploite l’eau et le bois.
De nombreuses pierres issues de l’île ont été utilisées pour la construction de la cathédrale de Narbonne (début de la construction au XIIIème siècle).
En 1614, elle prend le nom de Sainte-Lucie. En 1791, avec la confiscation des biens du clergé, le site est mis en vente aux enchères et change de vocation.
Elle devient une terre d’exploitation agricole pour la culture et la pâture jusqu’au début du XXème siècle où Sainte-Lucie devient un domaine de chasse privé avant d’être racheté en 1983 par le Conservatoire du Littoral avec la commune de Port-La Nouvelle comme gestionnaire.