Sources d’eau chaude de Prats-Balaguer
Prats Balaguer est un village montagnard typique catalan, au pied du Col Mitja et du pic du Coucouroucouil, non loin de Saint Thomas les Bains, le village est mondialement connu pour ses sources chaudes naturelles et sauvages uniques dans les Pyrénées. Elle se situe au milieu de la forêt, à flanc de montagne à 1200 mètres d’altitude.
On les retrouve dans beaucoup (trop) de guides internationaux.
Donc je n’indiquerais pas la position exacte de ces bains, seul le bouche à oreille est de mise ! Cet article à pour vocation de sensibiliser ses visiteurs aventuriers de la fragilité de ce lieu idyllique.
Le site est sauvage, il invite naturellement à la contemplation, voire à la méditation.
La source jaillit à près de 70° et forme un petit ruisseau qui c’est canalisé naturellement vers des vasques en pierre.
Ces vasques aménagées et entretenues par les utilisateurs retiennent l’eau chaude dans une dizaine de petits bassins, du plus haut plus chaud au plus bas plus froid.
Quelques règles à respecter.
- La propreté (reprendre vos déchets, tous vos déchets: canettes, mégots…)
- Le respect des autres.
- Ce n’est pas une aire de pic-nic, pour cela on peu aller sous les arbres au alentour.
- Le silence (éviter de porter vos mini enceintes connectées ! )
- Les bains plutôt naturistes
Malheureusement, en quelques années, le site bucolique des sources d’eau chaude de Fontpédrouse, dans les Pyrénées catalanes, s’est transformé en campement insalubre aux allures de ZAD.
Le long de la petite route départementale D28, des dizaines de voitures, camping-cars et fourgonnettes témoignent de la fréquentation intense du site.
Et le phénomène ne cesse de s’accroitre, à la faveur des réseaux sociaux« , s’inquiète Jean-Louis Alvarez, ancien maire de Fontpédrouse. « Ils ne respectent rien : pendant le confinement, c’était la fête tous les soirs. On entendait la musique depuis le village.«
Beaucoup s’inquiètent aussi de la présence de chiens « agressifs et à demi-sauvages » qui parcourent la montagne à la recherche de gibier. « Nous avons déjà relevé une trentaine de carcasses de cerfs égorgés. Certains habitants n’osent plus sortir du village. »
En septembre dernier, ces « appels à l’aide » ont débouché sur une importante descente de gendarmerie. Les occupants des lieux ont été dispersés. Mais quelques jours plus tard, ils étaient déjà de retour.
Vidéo de la chaîne Youtube de Seb