La D619
Nous reprenons la route pour rejoindre le village de Comes (village abandonné).
Hier avec le brouillard nous n’avions pas vue de paysage fabuleux du Col de Roquejalère, au loin nous apercevons le Château de Palmes et l’Église Saint-Just de Palmes
Le paysage est plutôt désertique parsemé de nombreux cortals* et mas en ruines, nous passons devant le Dolmen de la Font de l’Arca et le roc Cornut.
Plus on avance et plus le paysage le point de vue est magnifique, on domine Prades et les villages alentours et on a une vue panoramique sur le Canigou.
Le Roc Cornut est une curiosité géologique du département des Pyrénées-Orientales. Il s’agit d’un amas de pierres calcaires que la nature a disposé d’une façon un peu originale, en équilibre les unes sur les autres. Il y a deux couches de pierres, la première est faite de plusieurs roches arrondies, érodées par le vent.
L’une de ces pierres est plus importante que les autres et soutient la deuxième couche faite d’un gros rocher en forme de champignon. L’ensemble fait 4 à 5m de haut.
Situé en pleine campagne, le château de Palmes a un gros défaut quand on veut le visiter : Il est interdit d’accès ! C’est assez récent, mais la fédération de chasse a construit une immense clôture infranchissable sur tout une partie de la colline, englobant le château lui-même. Et ce n’est pas de la rigolade, la clôture est réellement infranchissable, sauf à vraiment insister, ce que je vous déconseille : Quand une association de chasse met en place une telle barrière, ‘vaut mieux pas aller voir dedans pourquoi, à mon avis, il y a quelques sangliers peu amicaux…
sur la route de Catllar, le château de Palmes, un ancien château médiéval aujourd’hui partiellement en ruine et qu’on ne peut hélas pas aller voir car il est au centre d’un terrain de chasse au gros gibier.
De nombreux orris jonchent ce plateau. Autrefois des troupeaux d’ovins et caprins y paissaient. Aujourd’hui ce sont les vaches qui les ont remplacé avec une moindre efficacité en ce qui concerne l’élimination d’épineux ou autres ronces.
Orris en catalan, Abri où le paysan-berger vivait pendant les mois de transhumance. Il est de forme arrondie et entièrement en pierre sèche).
où capitelles en languedocien –
*Dans le parler catalan des Pyrénées-Orientales, bergerie se dit cortal, que le bâtiment soit dans un village ou sur un lieu de pâturage, qu’il soit couvert d’une toiture de tuiles ou de chaume ou d’une voûte de pierre sous un revêtement de terre.